Réactions au rapport de la Cour des comptes concernant l’IRES
L’IRES (Institut de recherches économiques et sociales) est composée historiquement par la CGT, la CFDT, FO, la CGC, la CFTC et l’UNSA Éducation (héritière de la FEN) et se structure en deux « parties » : un centre de recherche commun et une agence d’objectifs. C’est principalement l’Agence d’ Objectifs qui est visée par le rapport et les articles de presse. Cette dernière permet aux organisations syndicales de proposer chaque année des projets de recherche à mener et leur attribue des financements. Dès sa création, l’IRES a notamment eu pour objectif de permettre un point de vue syndical au travers du choix des thèmes des études. La présidence de l’institut est actuellement assurée par Fabrice Coquelin de l’UNSA Éducation.
Contrairement à la présentation à charge qui en est faite, nombre des études initiées par les organisations syndicales sont particulièrement intéressantes. À l’UNSA Éducation nous choisissons les thèmes de nos 2 ou 3 recherches annuelles lors des exécutifs nationaux de juillet. Vous pouvez retrouver ici les différents travaux de l’UNSA Éducation mais aussi ceux des autres organisations syndicales.
Ces études nous permettent de mener des études et des recherches qui viennent nourrir et éclairer notre syndicalisme et réfléchir aux évolutions nécessaires et elles participent à notre action en faveur du dialogue social. Nous nous sommes aussi nourris des études faites par d’autres organisations syndicales. Notre fédération dispose d’un conseiller technique qui assure le lien avec l’IRES, ainsi que d’un membre du conseil scientifique de l’institut. Ces recherches sont menées en lien étroit avec le Centre Henri-Aigueperse de l’UNSA Éducation.
Des améliorations de fonctionnement ont d’ores et déjà été mises en place. L’UNSA Éducation soutient l’action de l’IRES et de l’Agence d’objectifs. Ces structures sont aujourd’hui essentielles dans le cadre de la recherche sur le syndicalisme, l’évolution économique et sociale et participe plus largement au fonctionnement de notre démocratie sociale. Mettre en doute leur fonctionnement en s’appuyant sur des constats erronés, c’est afficher une volonté d’affaiblir l’ensemble des organisations syndicales membres et l’équipe des chercheur.es de cet institut.
Pour aller plus loin :
Le rapport de la Cour des comptes