Rapport sur l’avenir de l’environnement mondial : notre vie est en danger !

L’ONU vient de publier son 6ème rapport sur «L’avenir de l’environnement mondial». Le constat est sans appel : notre vie à toutes et tous est directement menacée par les pollutions et les atteintes à l’environnement causées par l’Humanité. Derrière cette dure réalité, il y a la nécessité d’une prise de conscience et surtout l’urgence d’une action afin de réussir la transition écologique vers un monde meilleur.

Un coût humain très élevé

Le thème de cette 6e édition est «une planète saine pour des populations en bonne santé». Mais un constat différent saute aux yeux : la pollution et les atteintes à l’environnement détruisent des vies humaines. Un quart des morts prématurées et des maladies à travers le monde sont directement causées par notre action sur la planète. Ainsi, ce rapport, rédigé par des dizaines de scientifiques qui ont travaillé plusieurs années sur le sujet, démontre que 6 à 7 millions de morts prématurées sont causées par la seule pollution de l’air. Près de la moitié de la population mondiale vit sur des terres dégradées et polluées par les activités humaines. Il ne s’agit pas ici d’opinions, mais de faits relatés et prouvés à partir du croisement de multiples études scientifiques. Le constat est donc très alarmant.

La croissance économique, mais aussi la croissance démographique sont les facteurs premiers qui expliquent l’accroissement des pollutions atmosphériques. Cela entraîne un réchauffement qui provoque de lourdes modifications climatiques et des phénomènes extrêmes (tempêtes, sécheresse, etc.). L’un des principaux enseignements de cette étude est de montrer que santé humaine et santé de l’environnement sont intrinsèquement liées.

Des solutions, mais la bonne voie encore à trouver

Ce document montre également avec de nombreux détails que les solutions pour réussir la transition écologique vers un monde meilleur sont systémiques et passent par des actions dans tous les domaines. Ainsi, on a démontré que l’égalité des sexes a un effet bénéfique sur la protection de l’environnement et qu’il faut que les politiques environnementales en tiennent compte. Il est en est de même pour l’éducation au service du développement durable : ce rapport demande d’ailleurs que l’éducation dans ce domaine soit transposée « à une plus grande échelle pour qu’elle puisse devenir la pierre angulaire des structures des systèmes éducatifs au niveau mondial ».

Mais ce rapport de l’ONU indique également que la plupart des pays ont dorénavant mis en place des politiques pour défendre l’environnement. Cela montre que des solutions existent, mais qu’il faut une action volontariste pour les rendre plus efficaces. En effet, en dépit de certaines réussites, le texte de l’ONU l’affirme : « dans l’ensemble, le monde n’est pas sur la bonne voie ».

L’ensemble des scientifiques et expert.e.s qui ont rédigé ce rapport appellent à prendre des accords internationaux pour faire face à la dégradation de notre environnement et à l’augmentation des pollutions atmosphériques. Une réaction forte s’impose ! Cela ne passera pas seulement par des actions gouvernementales, souvent bien trop timides.

C’est pourquoi les mobilisations de la jeunesse et de la société civile mondiale qui vont avoir lieu les 15 et 16 mars partout dans le monde seront une étape importante afin de suivre des voies d’avenir plus durables et porteuses d’un meilleur bien-être pour l’ensemble de la population. L’UNSA Éducation soutient toutes les initiatives qui se dérouleront dans ce cadre.

Le rapport de l’ONU en anglais

Le résumé en français

Le communiqué de l’UNSA à l’occasion des actions des 15 et 16 mars 2019

66 propositions pour donner à chacun le pouvoir de vivre. L’urgence d’un pacte social et écologique (document signé par 19 organisations, dont l’UNSA)

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L’ONU vient de publier son 6ème rapport sur «L’avenir de l’environnement mondial». Le constat est sans appel : notre vie à toutes et tous est directement menacée par les pollutions et les atteintes à l’environnement causées par l’Humanité. Derrière cette dure réalité, il y a la nécessité d’une prise de conscience et surtout l’urgence d’une action afin de réussir la transition écologique vers un monde meilleur.

Un coût humain très élevé

Le thème de cette 6e édition est «une planète saine pour des populations en bonne santé». Mais un constat différent saute aux yeux : la pollution et les atteintes à l’environnement détruisent des vies humaines. Un quart des morts prématurées et des maladies à travers le monde sont directement causées par notre action sur la planète. Ainsi, ce rapport, rédigé par des dizaines de scientifiques qui ont travaillé plusieurs années sur le sujet, démontre que 6 à 7 millions de morts prématurées sont causées par la seule pollution de l’air. Près de la moitié de la population mondiale vit sur des terres dégradées et polluées par les activités humaines. Il ne s’agit pas ici d’opinions, mais de faits relatés et prouvés à partir du croisement de multiples études scientifiques. Le constat est donc très alarmant.

La croissance économique, mais aussi la croissance démographique sont les facteurs premiers qui expliquent l’accroissement des pollutions atmosphériques. Cela entraîne un réchauffement qui provoque de lourdes modifications climatiques et des phénomènes extrêmes (tempêtes, sécheresse, etc.). L’un des principaux enseignements de cette étude est de montrer que santé humaine et santé de l’environnement sont intrinsèquement liées.

Des solutions, mais la bonne voie encore à trouver

Ce document montre également avec de nombreux détails que les solutions pour réussir la transition écologique vers un monde meilleur sont systémiques et passent par des actions dans tous les domaines. Ainsi, on a démontré que l’égalité des sexes a un effet bénéfique sur la protection de l’environnement et qu’il faut que les politiques environnementales en tiennent compte. Il est en est de même pour l’éducation au service du développement durable : ce rapport demande d’ailleurs que l’éducation dans ce domaine soit transposée « à une plus grande échelle pour qu’elle puisse devenir la pierre angulaire des structures des systèmes éducatifs au niveau mondial ».

Mais ce rapport de l’ONU indique également que la plupart des pays ont dorénavant mis en place des politiques pour défendre l’environnement. Cela montre que des solutions existent, mais qu’il faut une action volontariste pour les rendre plus efficaces. En effet, en dépit de certaines réussites, le texte de l’ONU l’affirme : « dans l’ensemble, le monde n’est pas sur la bonne voie ».

L’ensemble des scientifiques et expert.e.s qui ont rédigé ce rapport appellent à prendre des accords internationaux pour faire face à la dégradation de notre environnement et à l’augmentation des pollutions atmosphériques. Une réaction forte s’impose ! Cela ne passera pas seulement par des actions gouvernementales, souvent bien trop timides.

C’est pourquoi les mobilisations de la jeunesse et de la société civile mondiale qui vont avoir lieu les 15 et 16 mars partout dans le monde seront une étape importante afin de suivre des voies d’avenir plus durables et porteuses d’un meilleur bien-être pour l’ensemble de la population. L’UNSA Éducation soutient toutes les initiatives qui se dérouleront dans ce cadre.

Le rapport de l’ONU en anglais

Le résumé en français

Le communiqué de l’UNSA à l’occasion des actions des 15 et 16 mars 2019

66 propositions pour donner à chacun le pouvoir de vivre. L’urgence d’un pacte social et écologique (document signé par 19 organisations, dont l’UNSA)