Rapport 2014 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014  a défini une nouvelle géographie prioritaire  de la politique de la ville. Comme les zones urbaines sensibles disparaissent, l’ONZUS va devenir l’Observatoire national de la politique de la ville.L’observatoire a cependant  fourni le 6 mai le dernier rapport 2014 sur les zones urbaines sensibles.

Ce dernier  révèle comme chaque année les difficultés économiques et sociales que rencontrent les habitants des Zones urbaines sensibles.Rappelons que  4,4 millions de personnes vivent dans 751 zones urbainessensibles (Zus), soit 7% de la population total de la France.La part des personnes vivant sous le seuil de pauvreté est plus de 3 fois plus élevée en Zus que dans le reste du territoire. L’écart de revenu moyen entre les Zus et le reste du territoire s’est accru entre 2004 et 2011
Parmi les jeunes actifs, qui représentent moins de 4 jeunes sur 10, en Zus comme ailleurs, le taux de chômage est de 42,1% en Zus contre 22,6% dans les unités urbaines englobantes. 6 personnes sur 10 sont actives entre 15 et 64 ans en Zus,soit 10 points de moins que dans le reste du territoire. L’écart de taux d’emploi entre les Zus et les unités urbaines environnantes a crû de 6,5 points entre 2007et 2012

Concernant l’école, les enseignants des établissements situés en Zus restent plus jeunes et moins expérimentés qu’ailleurs. À peine plus du quart des collégiens scolarisés en Zus s’orientent vers une filière générale en première
A propos de la santé, plus d’un habitant sur quatre en Zus déclare avoir renoncé à des soins  dentaires pour des raisons financières au cours de l’année écoulée
Le sentiment d’insécurité reste près de deux fois plus fort en Zus qu’en dehors.À environnement et à caractéristiques personnelles identiques, les habitants des Zus ont un risque une fois et demi plus fort de se déclarer en insécurité  que les autres.

Le rapport met en lumière les inégalités et les écarts qui se creusent entre les ZUS et les autres territoires.

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La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014  a défini une nouvelle géographie prioritaire  de la politique de la ville. Comme les zones urbaines sensibles disparaissent, l’ONZUS va devenir l’Observatoire national de la politique de la ville.L’observatoire a cependant  fourni le 6 mai le dernier rapport 2014 sur les zones urbaines sensibles.

Ce dernier  révèle comme chaque année les difficultés économiques et sociales que rencontrent les habitants des Zones urbaines sensibles.Rappelons que  4,4 millions de personnes vivent dans 751 zones urbainessensibles (Zus), soit 7% de la population total de la France.La part des personnes vivant sous le seuil de pauvreté est plus de 3 fois plus élevée en Zus que dans le reste du territoire. L’écart de revenu moyen entre les Zus et le reste du territoire s’est accru entre 2004 et 2011
Parmi les jeunes actifs, qui représentent moins de 4 jeunes sur 10, en Zus comme ailleurs, le taux de chômage est de 42,1% en Zus contre 22,6% dans les unités urbaines englobantes. 6 personnes sur 10 sont actives entre 15 et 64 ans en Zus,soit 10 points de moins que dans le reste du territoire. L’écart de taux d’emploi entre les Zus et les unités urbaines environnantes a crû de 6,5 points entre 2007et 2012

Concernant l’école, les enseignants des établissements situés en Zus restent plus jeunes et moins expérimentés qu’ailleurs. À peine plus du quart des collégiens scolarisés en Zus s’orientent vers une filière générale en première
A propos de la santé, plus d’un habitant sur quatre en Zus déclare avoir renoncé à des soins  dentaires pour des raisons financières au cours de l’année écoulée
Le sentiment d’insécurité reste près de deux fois plus fort en Zus qu’en dehors.À environnement et à caractéristiques personnelles identiques, les habitants des Zus ont un risque une fois et demi plus fort de se déclarer en insécurité  que les autres.

Le rapport met en lumière les inégalités et les écarts qui se creusent entre les ZUS et les autres territoires.