Quelle globalisation du village?

Les prérogatives des états-nations sont mises à mal par des intérêts supra-nationaux aux agissements répréhensibles. Si le monde de la finance, de ses banksters, vient à l’esprit, ceux des industries du numérique, de l’information et de la communication, et même de l’éducation n’y échappent pas (nous y reviendrons).
Le scandale actuel du siphonage de données personnelles par questionnaire, via l’application thisisyourdigitallife de Cambridge Analytica sur Facebook, l’une des 5 grandes firmes du GAFAM*, se révèle d’une ampleur, supérieure au chiffre communiqué par la presse. Un message du directeur technologique du réseau social, évoque 87 millions d’utilisateurs potentiellement affectés; plus de 210 000 en France, selon une autre source.

Digital native, né.e.s avec le numérique ou pas, la question de l’information et des média se pose au quotidien à tous les personnels d’éducation. Armons-nous suffisamment les générations successives pour former des citoyens éclairés, libres acteurs de leur émancipation ?

La communauté internationale, au travers d’institutions telles l’Unesco1 ou l’Union Européenne, promeut l’accès à l’information publique comme « droit humain nécessaire pour la protection et la jouissance des autres droits, y compris le droit à la liberté d’expression ». Les organisations syndicales, doivent donner plus de voix, faire les propositions pertinentes, peser pour infléchir ce rapport imposé de force aux citoyens. L’Unsa-éducation est active dans le cadre de son manifeste oxygène2.

1 Journée Internationale du droit d’accès à l’information, le 28 septembre
https://fr.unesco.org/iduai2017
2 http://www.unsa-education.com/spip.php?article2404 voir p.20-21

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Les prérogatives des états-nations sont mises à mal par des intérêts supra-nationaux aux agissements répréhensibles. Si le monde de la finance, de ses banksters, vient à l’esprit, ceux des industries du numérique, de l’information et de la communication, et même de l’éducation n’y échappent pas (nous y reviendrons).
Le scandale actuel du siphonage de données personnelles par questionnaire, via l’application thisisyourdigitallife de Cambridge Analytica sur Facebook, l’une des 5 grandes firmes du GAFAM*, se révèle d’une ampleur, supérieure au chiffre communiqué par la presse. Un message du directeur technologique du réseau social, évoque 87 millions d’utilisateurs potentiellement affectés; plus de 210 000 en France, selon une autre source.

Digital native, né.e.s avec le numérique ou pas, la question de l’information et des média se pose au quotidien à tous les personnels d’éducation. Armons-nous suffisamment les générations successives pour former des citoyens éclairés, libres acteurs de leur émancipation ?

La communauté internationale, au travers d’institutions telles l’Unesco1 ou l’Union Européenne, promeut l’accès à l’information publique comme « droit humain nécessaire pour la protection et la jouissance des autres droits, y compris le droit à la liberté d’expression ». Les organisations syndicales, doivent donner plus de voix, faire les propositions pertinentes, peser pour infléchir ce rapport imposé de force aux citoyens. L’Unsa-éducation est active dans le cadre de son manifeste oxygène2.

1 Journée Internationale du droit d’accès à l’information, le 28 septembre
https://fr.unesco.org/iduai2017
2 http://www.unsa-education.com/spip.php?article2404 voir p.20-21