Quelle Éducation avec le Tsunami numérique ?

Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de la revue « L’étudiant » pronostique un « Tsunami numérique » (titre de son dernier livre chez Stock, mars 2014) et envisage ses conséquences sur le monde de l’Éducation.


Le premier secteur touché pourrait –selon l’auteurêtre celui de l’enseignement supérieur pour au moins trois raisons :
– Sa structuration en établissements concurrents,
– Sa tradition d’innovation pédagogique,
– L’implantation du secteur privé
.

Dans l’enseignement scolaire, l’emprise du numérique a plus de mal à s’imposer du fait même de son organisation et de la résistance de nombreux enseignants. Le risque serait donc s’inquiète l’auteur de voir se développer une offre scolaire privée parallèle ne laissant à l’enseignement public que les « très riches » et les « trop pauvres ».


À l’inverse, si le système éducatif saisit l’occasion de faire sa révolution numérique, Emmanuel Davidenkoff prévoit une école plus ouverte et plus collaborative dans laquelle certaines tâches pourraient être confiées à la machine afin de permettre aux enseignants de se consacrer « à ce à quoi ils sont indispensables » et entre autres, « construire du sens, donner des raisons d’apprendre, insuffler de l’envie, aider à se projeter dans un avenir individuel et collectif. »

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Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de la revue « L’étudiant » pronostique un « Tsunami numérique » (titre de son dernier livre chez Stock, mars 2014) et envisage ses conséquences sur le monde de l’Éducation.


Le premier secteur touché pourrait –selon l’auteurêtre celui de l’enseignement supérieur pour au moins trois raisons :
– Sa structuration en établissements concurrents,
– Sa tradition d’innovation pédagogique,
– L’implantation du secteur privé
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Dans l’enseignement scolaire, l’emprise du numérique a plus de mal à s’imposer du fait même de son organisation et de la résistance de nombreux enseignants. Le risque serait donc s’inquiète l’auteur de voir se développer une offre scolaire privée parallèle ne laissant à l’enseignement public que les « très riches » et les « trop pauvres ».


À l’inverse, si le système éducatif saisit l’occasion de faire sa révolution numérique, Emmanuel Davidenkoff prévoit une école plus ouverte et plus collaborative dans laquelle certaines tâches pourraient être confiées à la machine afin de permettre aux enseignants de se consacrer « à ce à quoi ils sont indispensables » et entre autres, « construire du sens, donner des raisons d’apprendre, insuffler de l’envie, aider à se projeter dans un avenir individuel et collectif. »