Quelle ambition pour le Conseil Supérieur des Programmes ?

Dans quelques heures, Vincent Peillon, Ministre de l’Éducation Nationale installera, le Conseil Supérieur des Programmes. Il dévoilera d’une part la liste des membres qui le constitueront et les missions qui lui seront confiées.

La création du Conseil Supérieur des Programmes est inscrite dans la loi de refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013. Sur le papier on ne peut que se réjouir de la conception ambitieuse et inédite de cet outil, qui pourtant ne se traduit pas dans son titre pour le peu réducteur. En effet, en faisant du socle commun le levier majeur et en prenant en compte l’ensemble des dimensions du curriculum – contenus mais aussi évaluation et formation des enseignants – la Loi fait du CSP un élément clé de la Refondation de l’École.


Dans les faits, il faudra voir ! D’une part, de sa composition dépendra son opérationnalité et son autorité, d’autre part ses missions devront traduire l’ambition de la Refondation. Pour l’instant tous les doutes sont permis ! Une composition trop hétéroclite peut handicaper ce Conseil, une vision trop unique, réduire sa portée et son utilité. Aussi, il est impératif q’une commande claire, pouvant créer une dynamique, lui soit passée.. Déjà le premier travail, qui ne s’intéresse qu’à la refonte des programmes de l’École primaire et non pas à ceux de l’ensemble du socle commun, a de quoi inquiéter.


L’UNSA Éducation agira pour initier une réelle réforme curriculaire, seule solution à une école plus juste et efficace.

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La création du Conseil Supérieur des Programmes est inscrite dans la loi de refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013. Sur le papier on ne peut que se réjouir de la conception ambitieuse et inédite de cet outil, qui pourtant ne se traduit pas dans son titre pour le peu réducteur. En effet, en faisant du socle commun le levier majeur et en prenant en compte l’ensemble des dimensions du curriculum – contenus mais aussi évaluation et formation des enseignants – la Loi fait du CSP un élément clé de la Refondation de l’École.


Dans les faits, il faudra voir ! D’une part, de sa composition dépendra son opérationnalité et son autorité, d’autre part ses missions devront traduire l’ambition de la Refondation. Pour l’instant tous les doutes sont permis ! Une composition trop hétéroclite peut handicaper ce Conseil, une vision trop unique, réduire sa portée et son utilité. Aussi, il est impératif q’une commande claire, pouvant créer une dynamique, lui soit passée.. Déjà le premier travail, qui ne s’intéresse qu’à la refonte des programmes de l’École primaire et non pas à ceux de l’ensemble du socle commun, a de quoi inquiéter.


L’UNSA Éducation agira pour initier une réelle réforme curriculaire, seule solution à une école plus juste et efficace.