Agir avec vous

4 ans, 4 exemples d’un syndicalisme utile pour votre santé

Le ministère se soucie peu de votre santé. Pas nous : l’UNSA Éducation en a fait un cheval de bataille et peut être fière de son action depuis quatre ans. Voici quatre exemples d’un syndicalisme efficace qui obtient des avancées concrètes pour votre santé.
  1. 15€ par mois de financement de votre mutuelle santé par l’employeur

L’UNSA a participé à chaque étape de la négociation sur la protection sociale complémentaire santé (PSC santé).

Alors que le ministère avait toujours refusé de participer dignement à la mutuelle santé des collègues (moins d’1€ par mois par collègue, et uniquement sous conditions !), c’est maintenant 15€/mois que le ministère est obligé de financer. Depuis le 1er janvier 2022, tous les personnels en bénéficient, titulaires et contractuel∙les.

Et ce n’est que le début :

À partir de 2025, le ministère devra financer 50% d’une complémentaire santé qui apportera une bonne couverture à chacune et chacun (cout estimé de 70€).

L’UNSA porte maintenant des revendications pour qu’une couverture prévoyance (décès, invalidité, incapacité de travail) puisse être également financée en partie par l’employeur.

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Une bonne protection santé financée en partie par l’employeur pour chaque agent : objectif atteint.

Objectif à venir : l’équivalent pour la prévoyance.

 

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  1. La suspension du jour de carence pendant la crise sanitaire

Comment oublier les années inimaginables que nous venons de vivre à travers la crise sanitaire Covid-19 ? Les personnels d’éducation ont été en première ligne et ont permis à l’École de tenir quand tout était à l’arrêt ou presque.

Malgré cet engagement remarquable, le gouvernement avait décidé d’appliquer le jour de carence pour les arrêts maladie dûs au Covid-19… Pour l’UNSA Éducation : pas question ! L’UNSA a œuvré au niveau interministériel et a obtenu la suspension du jour de carence pendant la crise sanitaire. e pas parler de la crise sanitaire quand on regarde dans le rétroviseur ?

Chaque semaine, grâce à son implantation sur tout le territoire et par sa représentation de tous les métiers de l’Éducation, l’UNSA Éducation a fait remonter au ministère la réalité que vivaient les collègues au quotidien. Face à un ministre déconnecté des réalités et inattentif à l’épuisement des collègues, nous sommes intervenus pour vous représenter et pointer tous les manques, les exigences irréalistes et la communication inadaptée du ministre.

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Suspension du jour de carence pendant la crise sanitaire : objectif atteint.

Objectif à venir : Suppression définitive du jour de carence et reconnaissance facilité du Covid long comme maladie professionnelle.

 

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  1. Le respect du secret médical

 Le gouvernement avait adopté, en toute discrétion, une ordonnance qui portait atteinte au respect du secret médical des agents. En effet, ce texte permettait la transmission d’éléments de votre dossier médical aux services hiérarchiques.

L’UNSA Éducation avait fermement demandé au ministère de la Fonction publique de revoir sa copie… ce qu’il a refusé. Qu’à cela ne tienne, l’UNSA a porté l’affaire en justice et s’est adressé au Conseil Constitutionnel. Celui-ci, dans sa décision du 11 juin 2021, a fait droit à la demande l’UNSA.

 Pour l’UNSA, défendre le secret médical et le respect de la vie privé des agents publics est essentiel. Chacun∙e doit pouvoir bénéficier de garanties qui protègent la confidentialité de ses données de santé. Le secret médical, contrat de confiance absolument nécessaire, est au cœur de la relation de soins. Il permet également d’éviter d’éventuelles discriminations pour raison de santé.

 

Préserver le secret médical de chaque collègue et prévenir de toute discrimination potentielle pour raison de santé : objectif atteint.

Montrer au gouvernement qu’il n’est pas possible d’adopter des textes qui bafouent le droit constitutionnel : objectif atteint.

Objectif à venir : Augmenter le nombre de postes de personnels médicaux au sein du ministère pour une meilleur médecine du travail.

 

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  1. Amélioration du temps partiel thérapeutique :

 

Pour les collègues contraints de faire face à la maladie, il était bien difficile d’obtenir un temps partiel thérapeutique. Une fois obtenu sa durée était limitée à un an.

 

A force d’insistance, les revendications de l’’UNSA ont été entendues : depuis le 1er juin 2021, le régime du temps partiel thérapeutique (TPT) s’est amélioré. Il n’est plus nécessaire d’être en arrêt maladie avant de pouvoir l’obtenir et celui-ci n’est plus limité à une durée d’un an. De plus, le fonctionnaire en TPT conserve l’intégralité de sa rémunération, y compris le supplément familial de traitement, l’indemnité de résidence et les indemnités accessoires.

 

Faciliter l’accès au temps partiel thérapeutique et préserver la rémunération des collègues en PTP : objectif atteint.

Objectif à venir : Contraindre l’employeur à respecter ses obligations en matière de médecine de prévention.

 

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Il y a tant à faire pour améliorer la prévention santé et les conditions de travail des collègues…

L’UNSA Éducation continue son action : un syndicalisme utile qui améliore réellement le quotidien des collègues. Car la situation serait bien pire sans ce syndicalisme qui privilégie les propositions concrètes aux postures inefficaces. C’est là toute la différence entre un syndicalisme du « tout ou rien » – qui se résume souvent à rien – et un syndicalisme qui obtient des avancées concrètes, pas à pas.

 

L’UNSA, votre alliée du quotidien

 

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