Préserver son bien-être psychologique pendant le confinement

Le confinement que vous vivons actuellement n’est pas une expérience anodine, surtout que cela va durer et qu’une telle situation généralisée est inédite.

Passés les premiers moments qui ont nécessité des adaptations rapides, il est utile de se poser pour faire en sorte que cette période soit la moins pénible possible, voire profitable pour certains aspects de notre vie.

Bien entendu, les situations sont très différentes suivant les personnes : être confiné seul ou en famille, avec ou sans enfants, avec du télétravail ou non, dans un logement vaste ou exigu… change énormément les choses. Mais ce qui est commun pour nous tous c’est que c’est très déstabilisant.

Comme on ne fait rien d’utile pour les autres sans d’abord faire en sorte d’aller le mieux possible, commençons par un recentrage sur soi, pas pour se replier mais pour être en capacité de faire face. Bien sûr, dans cette crise précisément, juste rester chez soi et respecter les consignes permet déjà de sauver des vies, donc d’être utile à d’autres. 

Depuis lundi il y a ceux qui se sont jeté à corps perdu dans le travail et ceux qui n’arrivent pas à se concentrer, ceux qui échangent beaucoup en ligne et ceux qui préfèrent se tenir en retrait, ceux qui s’informent en continu sur la crise et ceux qui ressentent le besoin de se focaliser sur autre chose… cela évolue très vite, nombre d’entre-nous sont passés d’un état à un autre, oscillent entre trop et trop peu, il va falloir pour chacun faire avec ce qu’on est et la façon dont on réagit pour tenir sur la durée.

Voici donc ce qu’on peut trouver comme éléments pour préserver son bien-être psychologique, vous trouverez les références à la fin de l’article et il est important de garder en tête que les études à l’origine de ces conseils sont peu nombreuses et faites dans des situations différentes du confinement actuel. Je me suis centrée sur ce qui relève de notre action, il y a évidemment d’autres aspects essentiels qui sont de la responsabilité des pouvoirs publics.

  • Se rappeler les raisons altruistes du confinement : on sauve des vies, on aide les professionnels de santé qui eux sont en première ligne
  • S’informer : savoir pourquoi on fait quelque chose et quels en sont les risques est essentiel
  • S’assurer de son confort et de celui de ses proches
  • Être volontaire plutôt que de subir : certes nous sommes confinés et nous n’avons pas le choix mais nous pouvons choisir de nous mettre dans la disposition d’être volontaires malgré les désagréments
  • Combattre l’ennui : s’occuper en variant les activités (lecture, séries, cuisine, activités manuelles ou artistiques…), travailler quand on le peut, suivre une formation en ligne, se lancer dans un grand rangement…
  • Renforcer les liens sociaux : communiquer, échanger avec nos proches, nos collègues, nos amis peut toujours se faire, à distance, on peut aussi créer de nouveaux liens en ligne, la “distanciation physique” n’impose pas la “distanciation sociale”
  • Compenser la perte des loisirs sociaux : dans cette situation inédite et partagée ne restons pas isolés, la convivialité et l’amusement peuvent prendre de nouvelles formes compatibles avec le confinement (apéro en visio, chants sur les balcons…) c’est le moment d’être créatif

Essayons de nous saisir de cette occasion unique de prendre du recul sur ce qu’on vit d’habitude, de découvrir d’autres façons de faire, d’autres modes d’organisation qui nous permettront de tenir et nous ouvriront des possibles pour après…

Stéphanie de Vanssay, le mercredi 18 mars 2020

Sources :

Image par Selling of my photos with StockAgencies is not permitted de Pixabay

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

Le confinement que vous vivons actuellement n’est pas une expérience anodine, surtout que cela va durer et qu’une telle situation généralisée est inédite.

Passés les premiers moments qui ont nécessité des adaptations rapides, il est utile de se poser pour faire en sorte que cette période soit la moins pénible possible, voire profitable pour certains aspects de notre vie.

Bien entendu, les situations sont très différentes suivant les personnes : être confiné seul ou en famille, avec ou sans enfants, avec du télétravail ou non, dans un logement vaste ou exigu… change énormément les choses. Mais ce qui est commun pour nous tous c’est que c’est très déstabilisant.

Comme on ne fait rien d’utile pour les autres sans d’abord faire en sorte d’aller le mieux possible, commençons par un recentrage sur soi, pas pour se replier mais pour être en capacité de faire face. Bien sûr, dans cette crise précisément, juste rester chez soi et respecter les consignes permet déjà de sauver des vies, donc d’être utile à d’autres. 

Depuis lundi il y a ceux qui se sont jeté à corps perdu dans le travail et ceux qui n’arrivent pas à se concentrer, ceux qui échangent beaucoup en ligne et ceux qui préfèrent se tenir en retrait, ceux qui s’informent en continu sur la crise et ceux qui ressentent le besoin de se focaliser sur autre chose… cela évolue très vite, nombre d’entre-nous sont passés d’un état à un autre, oscillent entre trop et trop peu, il va falloir pour chacun faire avec ce qu’on est et la façon dont on réagit pour tenir sur la durée.

Voici donc ce qu’on peut trouver comme éléments pour préserver son bien-être psychologique, vous trouverez les références à la fin de l’article et il est important de garder en tête que les études à l’origine de ces conseils sont peu nombreuses et faites dans des situations différentes du confinement actuel. Je me suis centrée sur ce qui relève de notre action, il y a évidemment d’autres aspects essentiels qui sont de la responsabilité des pouvoirs publics.

Essayons de nous saisir de cette occasion unique de prendre du recul sur ce qu’on vit d’habitude, de découvrir d’autres façons de faire, d’autres modes d’organisation qui nous permettront de tenir et nous ouvriront des possibles pour après…

Stéphanie de Vanssay, le mercredi 18 mars 2020

Sources :

Image par Selling of my photos with StockAgencies is not permitted de Pixabay