Près d’un élève sur deux aurait une « mauvaise » mentalité…. de croissance

Il est des résultats qui passent inaperçus, ou presque. La dernière enquête Pisa relative au suivi des acquis des élèves indique, par exemple, que seulement 54% de nos élèves sont en désaccord ou fortement en désaccord avec l’affirmation « Votre intelligence est une de vos caractéristiques que vous ne pouvez pas vraiment changer ». Alors qu’ils ont 63% en moyenne dans les autres pays de l’OCDE.

D’abord, 46% des élèves de notre pays, donnée qui semble incroyablement élevée, penseraient donc qu’ils ne pourront jamais intellectuellement progresser. L’idée de pouvoir développer leur intelligence (mentalité de croissance) serait bordée chez eux par un déterminisme X que l’étude de l’OCDE ne qualifie pas. Ce qui induit pour ces élèves pessimistes une absence de confiance dans tous les processus qui visent, justement, à faire accroître les savoirs en général et à les extraire de cette déconsidération d’eux-mêmes. Notre système éducatif est alors implicitement visé à travers ce résultat.

Par ailleurs, le fait que les filles, considérées par l’étude comme plus volontaires dans l’effort scolaire, et que les élèves les mieux armés socialement atténuent cette donnée souligne, encore une fois, que le sentiment de pouvoir réussir scolairement est un levier fondamental de notre socle égalitaire républicain fondé sur l’accès de tous à l’éducation.

Nous continuons de penser, à l’UNSA Education, que ce levier, pour les élèves en difficulté, passerait par le développement de leur conscience qu’à l’école, ils réussissent tous au moins quelque chose, et ce quelque soit le progrès réalisé.

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D’abord, 46% des élèves de notre pays, donnée qui semble incroyablement élevée, penseraient donc qu’ils ne pourront jamais intellectuellement progresser. L’idée de pouvoir développer leur intelligence (mentalité de croissance) serait bordée chez eux par un déterminisme X que l’étude de l’OCDE ne qualifie pas. Ce qui induit pour ces élèves pessimistes une absence de confiance dans tous les processus qui visent, justement, à faire accroître les savoirs en général et à les extraire de cette déconsidération d’eux-mêmes. Notre système éducatif est alors implicitement visé à travers ce résultat.

Par ailleurs, le fait que les filles, considérées par l’étude comme plus volontaires dans l’effort scolaire, et que les élèves les mieux armés socialement atténuent cette donnée souligne, encore une fois, que le sentiment de pouvoir réussir scolairement est un levier fondamental de notre socle égalitaire républicain fondé sur l’accès de tous à l’éducation.

Nous continuons de penser, à l’UNSA Education, que ce levier, pour les élèves en difficulté, passerait par le développement de leur conscience qu’à l’école, ils réussissent tous au moins quelque chose, et ce quelque soit le progrès réalisé.