Baromètre : enquête annuelle

Premier baromètre UNSA des métiers de l’éducation : une urgence, la reconnaissance !

Mieux comprendre tous les personnels de l’éducation pour mieux les représenter, c’est l’objectif de l’enquête « mon métier, mon avis ! » conduite par l’UNSA Éducation. De la mi-mai à la mi-juin, elle a recueilli 16 333 réponses qui nous renseignent sur l’état d’esprit et les priorités de nos collègues dans la diversité de leurs métiers et de leurs lieux d’exercice. L’UNSA Éducation livrera désormais, chaque année, son baromètre des métiers de l’éducation.

Qu’ils exercent à l’Éducation nationale, dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, à l’Agriculture, dans le champ « Jeunesse, Sport et Éducation populaire », dans le public ou dans le secteur associatif, tous ou presque aiment leur métier (94%), sont heureux de l’exercer (84%), trouvent que les missions qui leur sont confiées ont du sens (82%). Ils sont davantage partagés sur la reconnaissance et le respect de leur profession (54% non et plutôt non ; et 44% oui et plutôt oui) et sur leurs conditions de travail (57% non satisfaisantes et 43% satisfaisantes).

Le pouvoir d’achat (cité par 59%), les perspectives de carrière (44%) et la charge de travail (43%) sont, incontestablement, les priorités de nos collègues. Ces données sont confirmées par les réponses sur la rémunération (pas à la hauteur de leur qualification pour 83%) et sur les perspectives de carrière (pas satisfaisantes pour 80%).

Si nos collègues accueillent favorablement le changement de cap éducatif et notamment la refondation de l’École (très fréquemment citée dans les questions ouvertes), ils expriment par ailleurs plutôt un désaccord sur les choix politiques faits dans leur secteur d’activité (64% contre 26%). Enfin, 41% conseilleraient leur métier à un jeune de leur entourage et 52% ne le feraient pas.

Nos collègues se sont également saisis de cette initiative pour s’exprimer sur l’actualité. Ils ont été plus de 60% à livrer un témoignage sur un point positif ou négatif de leur secteur. L’UNSA Éducation va analyser en détail ces réponses en fonction des métiers, des régions, du sexe et de l’âge ; elle fera une présentation complète de ce baromètre des métiers lors de sa conférence de presse de rentrée le 9 septembre prochain.

Dès à présent, une urgence se dégage de ce questionnaire : la reconnaissance. Ce message doit être pris pour un avertissement par tous ceux qui n’auraient pas mesuré les dégâts causés par l’austérité salariale des dernières années, par ceux qui pratiquent le dénigrement systématique des fonctionnaires ou encore ceux qui seraient tentés d’en finir avec la règle des six derniers mois pour la retraite des fonctionnaires. En effet, si nos collègues ne méconnaissent pas les difficultés économiques, leurs attentes sont fortes et leur patience a des limites.

L’UNSA Éducation, avec ses syndicats, poursuivra donc son action en faveur du pouvoir d’achat et pour des perspectives de carrières de tous les personnels. Notre signature d’un protocole d’accord avec le ministère de l’Éducation nationale afin d’acter des avancées pour ceux recevant les plus faibles rémunérations, pour l’équité entre enseignants et sur les carrières de tous, notre demande de voir cette méthode reprise par les autres ministères « éducatifs », notre exigence d’en finir avec le gel du point d’indice des fonctionnaires dès 2014 vont dans ce sens.
Si l’éducation est à juste titre la priorité du gouvernement, elle doit l’être aussi pour les personnels qui la font vivre quotidiennement. L’UNSA Éducation et ses syndicats y veilleront.

Premiers résultats et graphiques en cliquant ici

Ivry-sur-Seine, le 24 juin 2013


Laurent ESCURE,


Secrétaire général 
de l’UNSA Éducation

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Qu’ils exercent à l’Éducation nationale, dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, à l’Agriculture, dans le champ « Jeunesse, Sport et Éducation populaire », dans le public ou dans le secteur associatif, tous ou presque aiment leur métier (94%), sont heureux de l’exercer (84%), trouvent que les missions qui leur sont confiées ont du sens (82%). Ils sont davantage partagés sur la reconnaissance et le respect de leur profession (54% non et plutôt non ; et 44% oui et plutôt oui) et sur leurs conditions de travail (57% non satisfaisantes et 43% satisfaisantes).

Le pouvoir d’achat (cité par 59%), les perspectives de carrière (44%) et la charge de travail (43%) sont, incontestablement, les priorités de nos collègues. Ces données sont confirmées par les réponses sur la rémunération (pas à la hauteur de leur qualification pour 83%) et sur les perspectives de carrière (pas satisfaisantes pour 80%).

Si nos collègues accueillent favorablement le changement de cap éducatif et notamment la refondation de l’École (très fréquemment citée dans les questions ouvertes), ils expriment par ailleurs plutôt un désaccord sur les choix politiques faits dans leur secteur d’activité (64% contre 26%). Enfin, 41% conseilleraient leur métier à un jeune de leur entourage et 52% ne le feraient pas.

Nos collègues se sont également saisis de cette initiative pour s’exprimer sur l’actualité. Ils ont été plus de 60% à livrer un témoignage sur un point positif ou négatif de leur secteur. L’UNSA Éducation va analyser en détail ces réponses en fonction des métiers, des régions, du sexe et de l’âge ; elle fera une présentation complète de ce baromètre des métiers lors de sa conférence de presse de rentrée le 9 septembre prochain.

Dès à présent, une urgence se dégage de ce questionnaire : la reconnaissance. Ce message doit être pris pour un avertissement par tous ceux qui n’auraient pas mesuré les dégâts causés par l’austérité salariale des dernières années, par ceux qui pratiquent le dénigrement systématique des fonctionnaires ou encore ceux qui seraient tentés d’en finir avec la règle des six derniers mois pour la retraite des fonctionnaires. En effet, si nos collègues ne méconnaissent pas les difficultés économiques, leurs attentes sont fortes et leur patience a des limites.

L’UNSA Éducation, avec ses syndicats, poursuivra donc son action en faveur du pouvoir d’achat et pour des perspectives de carrières de tous les personnels. Notre signature d’un protocole d’accord avec le ministère de l’Éducation nationale afin d’acter des avancées pour ceux recevant les plus faibles rémunérations, pour l’équité entre enseignants et sur les carrières de tous, notre demande de voir cette méthode reprise par les autres ministères « éducatifs », notre exigence d’en finir avec le gel du point d’indice des fonctionnaires dès 2014 vont dans ce sens.
Si l’éducation est à juste titre la priorité du gouvernement, elle doit l’être aussi pour les personnels qui la font vivre quotidiennement. L’UNSA Éducation et ses syndicats y veilleront.

Premiers résultats et graphiques en cliquant ici

Ivry-sur-Seine, le 24 juin 2013


Laurent ESCURE,


Secrétaire général 
de l’UNSA Éducation