Pour l’INSEE, la pauvreté se concentre dans les villes centres


L’INSEE a publié une étude  le 2 juin « Un nouveau regard sur la pauvreté et les inégalités en France » qui pour la première fois comporte des données localisées à la commune sur le revenu disponible et la pauvreté monétaire.
Le taux de pauvreté est le plus important dans les villes-centres des grandes aires urbaines (20%), où la pauvreté touche particulièrement les familles monoparentales, les familles nombreuses et les ménages jeunes, ainsi qu’en dehors de l’influence des villes(17%).Les inégalités de niveaux de vie à l’intérieur des régions et des départements sont souvent fortes .  Le niveau de vie médian est généralement plus élevé dans l’espace urbain, en particulier dans les couronnes des grands pôles urbains, dans les grands pôles urbains, il est presque toujours plus élevé en banlieue qu’en ville-centre.
Le taux de pauvreté est défini comme “la part de la population dont le niveau de vie est en-deça du seuil de pauvreté”, fixé à 60% du niveau de vie médian
Globalement, 77% de la population pauvre réside dans les 230 grandes aires urbaines de métropole, dont  65% dans les grands pôles urbains et 20% dans l’aire urbaine de Paris. Pour les personnes les plus pauvres, la part des prestations sociales dans le revenu disponible est importante et varie fortement selon les régions ; elle est la plus élevée dans les villes-centres où elle représente en moyenne 46 % du revenu disponible pour les 10 % de personnes les plus modestes.
L’enquête révèle que la pauvreté est  très élevée en Corse, Languedoc-Roussillon et Nord – Pas-de-Calais (autour de 20 %) alors que le taux de pauvreté est autour de 10 % en Bretagne et Pays de la Loire.).L’étude met en évidence les plus fortes disparités de niveau de vie à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Haute-Savoie.L’ Ile-de-France par exemple  compte à la fois les départements ayant le plus fort et le plus faible taux de pauvreté (9 % dans les Yvelines, 27 % en Seine-Saint-Denis.)

 

 

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Le taux de pauvreté est défini comme “la part de la population dont le niveau de vie est en-deça du seuil de pauvreté”, fixé à 60% du niveau de vie médian
Globalement, 77% de la population pauvre réside dans les 230 grandes aires urbaines de métropole, dont  65% dans les grands pôles urbains et 20% dans l’aire urbaine de Paris. Pour les personnes les plus pauvres, la part des prestations sociales dans le revenu disponible est importante et varie fortement selon les régions ; elle est la plus élevée dans les villes-centres où elle représente en moyenne 46 % du revenu disponible pour les 10 % de personnes les plus modestes.
L’enquête révèle que la pauvreté est  très élevée en Corse, Languedoc-Roussillon et Nord – Pas-de-Calais (autour de 20 %) alors que le taux de pauvreté est autour de 10 % en Bretagne et Pays de la Loire.).L’étude met en évidence les plus fortes disparités de niveau de vie à Paris, dans les Hauts-de-Seine et en Haute-Savoie.L’ Ile-de-France par exemple  compte à la fois les départements ayant le plus fort et le plus faible taux de pauvreté (9 % dans les Yvelines, 27 % en Seine-Saint-Denis.)