Pour le respect de l’égalité femmes hommes, le HCEfh* veut conditionner les financements publics

Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes a remis ce jour, à Marisol Touraine Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits de femmes et à Pascale Boistard, secrétaire d’État aux droits des femmes, un rapport relatif à la lutte contre les stéréotypes intitulé : « Pour l’égalité femmes-hommes et contre les stéréotypes de sexe, conditionner les financements publics ».


Le rapport dénonce une nouvelle fois la persistance des stéréotypes de sexe que ce soit au sein de la société en général et dans l’éducation, par le biais des manuels scolaires en particulier. « Dans les médias, les manuels scolaires ou la communication institutionnelle, des représentations stéréotypées des femmes et des hommes subsistent. La présence des stéréotypes de sexe – et de son corollaire, le genre – se manifeste à la fois par un fort déséquilibre quantitatif entre le nombre de femmes et d’hommes représenté-e-s et par un enfermement des femmes dans certains rôles et situations dévalorisé-e-s et dévalorisantes : objets de désir, passives, expertes du foyer, en position professionnelle subalterne, etc. Les stéréotypes de sexe et le genre sont un obstacle à l’égalité réelle : ils outillent et légitiment les discriminations et les inégalités ».
 

Là où le rapport apporte quelque chose de nouveau, c’est dans la façon de traiter le problème en proposant d’agir sur les financements publics  en « généralisant le mécanisme d’éga-conditionnalité des financements publics. Ce mécanisme consiste à subordonner tout ou partie des financements publics transférés à un tiers au respect de l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les stéréotypes de sexe. L’éga-conditionnalité constitue à la fois une condition de la juste et efficace utilisation de l’argent public, ainsi qu’un puissant levier de transformation, vers une société plus égalitaire ».
 

Un rapport de plus ou de véritables pistes de remédiation ? L’UNSA Education sera attentive à la suite qui lui sera donnée, en particulier fin 2014 lors du prochain comité interministériel des Droits des femmes où une présentation du travail pourra être faite pour chaque ministère.


*HCE/fh: Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

Voir le rapport ici

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Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes a remis ce jour, à Marisol Touraine Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits de femmes et à Pascale Boistard, secrétaire d’État aux droits des femmes, un rapport relatif à la lutte contre les stéréotypes intitulé : « Pour l’égalité femmes-hommes et contre les stéréotypes de sexe, conditionner les financements publics ».


Le rapport dénonce une nouvelle fois la persistance des stéréotypes de sexe que ce soit au sein de la société en général et dans l’éducation, par le biais des manuels scolaires en particulier. « Dans les médias, les manuels scolaires ou la communication institutionnelle, des représentations stéréotypées des femmes et des hommes subsistent. La présence des stéréotypes de sexe – et de son corollaire, le genre – se manifeste à la fois par un fort déséquilibre quantitatif entre le nombre de femmes et d’hommes représenté-e-s et par un enfermement des femmes dans certains rôles et situations dévalorisé-e-s et dévalorisantes : objets de désir, passives, expertes du foyer, en position professionnelle subalterne, etc. Les stéréotypes de sexe et le genre sont un obstacle à l’égalité réelle : ils outillent et légitiment les discriminations et les inégalités ».
 

Là où le rapport apporte quelque chose de nouveau, c’est dans la façon de traiter le problème en proposant d’agir sur les financements publics  en « généralisant le mécanisme d’éga-conditionnalité des financements publics. Ce mécanisme consiste à subordonner tout ou partie des financements publics transférés à un tiers au respect de l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les stéréotypes de sexe. L’éga-conditionnalité constitue à la fois une condition de la juste et efficace utilisation de l’argent public, ainsi qu’un puissant levier de transformation, vers une société plus égalitaire ».
 

Un rapport de plus ou de véritables pistes de remédiation ? L’UNSA Education sera attentive à la suite qui lui sera donnée, en particulier fin 2014 lors du prochain comité interministériel des Droits des femmes où une présentation du travail pourra être faite pour chaque ministère.


*HCE/fh: Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes

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