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Point d’indice : la sobriété ne sera pas qu’énergétique

Alors que l'UNSA demande au gouvernement de tenir compte de la réalité de l'inflation, le ministre de la Fonction publique a annoncé le 15 septembre qu'il n'envisage pas de nouvelle hausse du point d'indice.

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Inflation, prix des carburants, prix de l’énergie… Il est de plus en plus difficile de faire face. De nombreux collègues sont en situation compliquée, voire de précarité.

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Alors que le gouvernement invite les entreprises à augmenter les salaires, il n’est pas prêt à s’appliquer à lui-même ses propres recommandations. Le 15 septembre, Stanislas Guérini, ministre de la transformation et de la fonction publique, a annoncé qu’aucune nouvelle augmentation générale des rémunérations n’est prévue pour les agents publics.

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La hausse de  3,5% du 1er juillet était indispensable mais elle ne suffit pas ! L’UNSA Fonction Publique, qui a porté en juin une hausse de 10% de la valeur du point d’indice, maintient plus que jamais sa revendication .

L’UNSA appelle le gouvernement à organiser une nouvelle conférence salariale le plus rapidement possible.

 

 

Il est nécessaire d’aborder la question de l’indexation des rémunérations des agents publics sur l’inflation. Ou tout au moins de prévoir une révision des rémunérations en cas d’inflation.

Le déficit d’attractivité des métiers de l’éducation, que plus personne n’ose nier, est multifactoriel. Il est également nécessaire d’engager une négociation sur nos conditions de travail, sur la santé, la sécurité, et la qualité de vie au travail.

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Le ministre a confirmé les annonces du président Macron :

  • l’ouverture d’une concertation sur les rémunérations en 2023
  • un chantier autour de l’attractivité et des conditions de travail qui pourrait débuter au cours du mois d’octobre 2022.

 

L’UNSA Education rappelle au gouvernement que toute proposition de « gagner plus en travaillant plus » n’est PAS une amélioration de la rémunération. Rémunérer un travail supplémentaire est le minimum légal auquel doit se conformer tout employeur.

Mais à des personnels déjà épuisés par des missions toujours plus nombreuses, usés par des réformes et consignes qui se succèdent sans concertation, malmenés par des conditions de travail qui ne respectent pas les obligations primaires de l’employeur en matière de prévention santé, comment pourrait-on leur proposer de travailler plus ???

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Que le gouvernement commence déjà par mettre en oeuvre des mesures nécessaires qui ne le sont pas :

  • Revoir les grilles, avec priorité pour les collègues de catégorie C en début de carrière dont la rémunération ne progresse pas en cas de changement d’échelon. Et pour les collègues de catégorie B qui n’est pas digne des missions qu’il effectuent ;
  • Faire enfin bénéficier les personnels sociaux et de santé de l’Education nationale du CTI auxquels ont droit tous les autres personnels sociaux et de santé
  • Mettre réellement en place les mesures annoncées, notamment celle sur le cumul possible entre remboursement des transports en commun et forfait mobilité durable, et aligner le montant sur celui du privé (800€ contre 200€ dans la fonction publique)
  • Prendre en charge réellement les frais de missions, notamment pour les collègues qui doivent se déplacer d’un site à un autre avec leur véhicule
  • Rendre effective la hausse de 3,5% de la rémunération, actée en juillet, pour l’ensemble des personnels contractuels.
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