Plus de contractuels dans la fonction publique : à quel prix ?

Le gouvernement vient de présenter les enjeux des prochaines discussions autour du "chantier contractuels" en ces termes précis :

Le gouvernement vient de présenter les enjeux des prochaines discussions en ces termes précis :

Le gouvernement présente les enjeux des prochaines discussions en ces termes précis :
• assouplir profondément le processus de recrutement, donner plus de flexibilité aux employeurs publics (avec la création d’un contrat de mission ?)
• améliorer les conditions de travail et moderniser le cadre de gestion des agents contractuels.

Au prix d’une précarisation accrue ?

Pour l’Unsa, aucune urgence, aucune nécessité à modifier les conditions de recrutement. La réglementation actuelle permet déjà aux employeurs de faire face aux remplacements d’agents ou trouver des profils particuliers. Les chiffres le montrent : près d’un agent public sur 5 est contractuel. Est-il vraiment indispensable d’en augmenter le nombre, et donc d’augmenter un peu plus la précarisation dans la fonction publique ?
Aujourd’hui, 55% des contractuels ont un CDD, dont la durée moyenne est courte (7 CDD sur 10 sont inférieurs à un an). Et ils, mais c’est surtout elles, subissent plus fréquemment le temps partiel (38% contre 16% des fonctionnaires).

Au prix d’une fragilisation de la fonction publique ?

Augmenter notablement le nombre de contractuels c’est également fragiliser la fonction publique. L’Unsa est attachée au recrutement de personnels titulaires sous statut. Au-delà des garanties qu’il apporte pour rendre un service public de qualité, le statut de la Fonction publique permet aux agents d’accomplir leurs missions avec des assurances et des garanties sur leur carrière, les protégeant des pressions.

Au juste prix par contre !

Pour l’Unsa, la situation actuelle des agents contractuels n’est pas totalement satisfaisante. Améliorer leur situation, les perspectives d’évolution professionnelle, obtenir des éléments qui préviennent et diminuent la précarité dans la fonction publique, baisser la part d’incertitude de ces contrats qui empêchent parfois de s’inscrire dans le long terme, tel est l’enjeu pour l’Unsa. Telle sera notre boussole !

Pour la suite de la concertation sur ce chantier, trois groupes de travail sont prévus entre fin mai et fin juin 2018.

Pour lire les autres articles « chantiers Fonction publique » ==> cliquez là

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Le gouvernement vient de présenter les enjeux des prochaines discussions en ces termes précis :

Le gouvernement présente les enjeux des prochaines discussions en ces termes précis :
• assouplir profondément le processus de recrutement, donner plus de flexibilité aux employeurs publics (avec la création d’un contrat de mission ?)
• améliorer les conditions de travail et moderniser le cadre de gestion des agents contractuels.

Au prix d’une précarisation accrue ?

Pour l’Unsa, aucune urgence, aucune nécessité à modifier les conditions de recrutement. La réglementation actuelle permet déjà aux employeurs de faire face aux remplacements d’agents ou trouver des profils particuliers. Les chiffres le montrent : près d’un agent public sur 5 est contractuel. Est-il vraiment indispensable d’en augmenter le nombre, et donc d’augmenter un peu plus la précarisation dans la fonction publique ?
Aujourd’hui, 55% des contractuels ont un CDD, dont la durée moyenne est courte (7 CDD sur 10 sont inférieurs à un an). Et ils, mais c’est surtout elles, subissent plus fréquemment le temps partiel (38% contre 16% des fonctionnaires).

Au prix d’une fragilisation de la fonction publique ?

Augmenter notablement le nombre de contractuels c’est également fragiliser la fonction publique. L’Unsa est attachée au recrutement de personnels titulaires sous statut. Au-delà des garanties qu’il apporte pour rendre un service public de qualité, le statut de la Fonction publique permet aux agents d’accomplir leurs missions avec des assurances et des garanties sur leur carrière, les protégeant des pressions.

Au juste prix par contre !

Pour l’Unsa, la situation actuelle des agents contractuels n’est pas totalement satisfaisante. Améliorer leur situation, les perspectives d’évolution professionnelle, obtenir des éléments qui préviennent et diminuent la précarité dans la fonction publique, baisser la part d’incertitude de ces contrats qui empêchent parfois de s’inscrire dans le long terme, tel est l’enjeu pour l’Unsa. Telle sera notre boussole !

Pour la suite de la concertation sur ce chantier, trois groupes de travail sont prévus entre fin mai et fin juin 2018.

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