Pauvreté : il est urgent de faire bouger les choses!

Le 13 septembre 2018, le Président de la République a présenté la stratégie de lutte contre la pauvreté.

L’UNSA Éducation a pris connaissance des mesures prévues de ce plan qui s’appuie sur deux « piliers », la « prévention de la précarité, notamment chez les plus jeunes » et « l’aide à la réinsertion vers l’emploi ».

Si l’UNSA Éducation accueille favorablement certaines mesures pour lutter contre le déterminisme comme :
– l’augmentation du nombre de places en crèche afin «qu’elles soient accessibles à tous »,

– la généralisation de la garantie jeune.

– ou encore le développement de l’expérimentation « Territoires Zéro Chômeur ».

Néanmoins, pour l’UNSA Éducation, l’École est très peu présente dans le plan pauvreté. En effet, « les CP dédoublés dans les zones prioritiares » ne peuvent être l’alpha et l’omega de la lutte contre la pauvreté! Car, comme le souligne l’Oservatoire des Inégalités : cette mesure ne concerne qu’un dixième des classes, soit seulement un quart de la population pauvre !

En outre, elle s’interroge sur l’efficacité « de rendre l’accès à la cantine plus universel avec des repas à un euro« . L’UNSA Éducation rappelle que pour les familles concernées, un repas à un euro correspond à une dépense supplémentaire de plus d’une vingtaine d’euros par mois et par enfant !

Et qu’en outre, les enfants des familles les plus pauvres n’accèdent pas à la cantine, même lorsque les tarifs sont très bas. Aujourd’hui, en France des jeunes sont sous alimentés, la restauration soclaire doit donc devenir un droit et pour cela c’est vers la gratuité des repas qu’il faut tendre !

L’UNSA Éducation regrette également l’absence de mesure concernant l’augmentation des bourses des collégiens ou encore la revalorisation des fonds sociaux.

L’UNSA Éducation aurait souhaité que la question de l’accès aux soins dans les zones rurales ou urbaines défavorisées soit mieux pris en compte.

En outre, elle demande avec l’UNSA que des moyens humains et financiers à la hauteur des ambitions affichées soient alloués à la lutte contre la pauvreté.

Le phénomène de pauvreté massive dans un des pays les plus riches du monde interroge notre idéal républicain d’égalité.

Pour l’UNSA Éducation, il est urgent de faire bouger les choses !

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Le 13 septembre 2018, le Président de la République a présenté la stratégie de lutte contre la pauvreté.

L’UNSA Éducation a pris connaissance des mesures prévues de ce plan qui s’appuie sur deux « piliers », la « prévention de la précarité, notamment chez les plus jeunes » et « l’aide à la réinsertion vers l’emploi ».

Si l’UNSA Éducation accueille favorablement certaines mesures pour lutter contre le déterminisme comme :
– l’augmentation du nombre de places en crèche afin «qu’elles soient accessibles à tous »,

– la généralisation de la garantie jeune.

– ou encore le développement de l’expérimentation « Territoires Zéro Chômeur ».

Néanmoins, pour l’UNSA Éducation, l’École est très peu présente dans le plan pauvreté. En effet, « les CP dédoublés dans les zones prioritiares » ne peuvent être l’alpha et l’omega de la lutte contre la pauvreté! Car, comme le souligne l’Oservatoire des Inégalités : cette mesure ne concerne qu’un dixième des classes, soit seulement un quart de la population pauvre !

En outre, elle s’interroge sur l’efficacité « de rendre l’accès à la cantine plus universel avec des repas à un euro« . L’UNSA Éducation rappelle que pour les familles concernées, un repas à un euro correspond à une dépense supplémentaire de plus d’une vingtaine d’euros par mois et par enfant !

Et qu’en outre, les enfants des familles les plus pauvres n’accèdent pas à la cantine, même lorsque les tarifs sont très bas. Aujourd’hui, en France des jeunes sont sous alimentés, la restauration soclaire doit donc devenir un droit et pour cela c’est vers la gratuité des repas qu’il faut tendre !

L’UNSA Éducation regrette également l’absence de mesure concernant l’augmentation des bourses des collégiens ou encore la revalorisation des fonds sociaux.

L’UNSA Éducation aurait souhaité que la question de l’accès aux soins dans les zones rurales ou urbaines défavorisées soit mieux pris en compte.

En outre, elle demande avec l’UNSA que des moyens humains et financiers à la hauteur des ambitions affichées soient alloués à la lutte contre la pauvreté.

Le phénomène de pauvreté massive dans un des pays les plus riches du monde interroge notre idéal républicain d’égalité.

Pour l’UNSA Éducation, il est urgent de faire bouger les choses !