Pas de refondation sans évaluation

Installé fin janvier dernier, le conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO) s’inscrit dans une démarche participative. Or sa composition (8 chercheurs, 4 élus et 2 représentants du CESE), si elle lui confère une indispensable compétence scientifique, risquerait de l’éloigner des acteurs éducatifs de terrain. C’est pourquoi, le CNESCO vient de s’adjoindre un comité consultatif composé des organisations syndicales des personnels, des fédérations de parents d’élèves, des représentants des collectivités territoriales, du CAPE (collectif des associations partenaires de l’école publique) ainsi que de représentants des élèves.


Ce comité consultatif est pensé comme opérationnel. Au-delà des deux réunions annuelles lors desquelles, il sera appelé à donner son avis sur les travaux mené par le CNESCO et ses chercheurs associés, les membres du comité seront invités à participer directement à certaines actions validées dans le programme annuel de travail du CNESCO.


Pour l’UNSA Éducation, l’enjeu est double.


Tout d’abord, soutenir une démarche indispensable d’évaluation de l’ensemble de notre système d’Education, inscrite dans un temps pérenne, dans une large dimension territoriale qui articule les différents niveaux du local à l’international et construite sur une démarche scientifique et participative.


Ensuite, faire valoir dans une conception d’une Éducation globale, le rôle de l’ensemble des acteurs éducatifs au cœur de cette démarche d’évaluation en étant porte-parole de tous les personnels que nous représentons, dans l’école : chefs d’établissements, corps d’inspection, personnels administratifs, enseignants, personnels sociaux et de santé, dans les temps éducatifs hors scolaires : animateurs, acteurs culturels et éducateurs sportifs, en articulation avec l’université : BIATS, enseignants-chercheurs.


Dans ce cadre, nous avons également insisté sur l’indispensable travail partenarial à construire avec les ESPé, l’IFE, le réseau CANOPé pour la formation à l’évaluation, la fabrication d’outils, la diffusion des résultats.

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Ce comité consultatif est pensé comme opérationnel. Au-delà des deux réunions annuelles lors desquelles, il sera appelé à donner son avis sur les travaux mené par le CNESCO et ses chercheurs associés, les membres du comité seront invités à participer directement à certaines actions validées dans le programme annuel de travail du CNESCO.


Pour l’UNSA Éducation, l’enjeu est double.


Tout d’abord, soutenir une démarche indispensable d’évaluation de l’ensemble de notre système d’Education, inscrite dans un temps pérenne, dans une large dimension territoriale qui articule les différents niveaux du local à l’international et construite sur une démarche scientifique et participative.


Ensuite, faire valoir dans une conception d’une Éducation globale, le rôle de l’ensemble des acteurs éducatifs au cœur de cette démarche d’évaluation en étant porte-parole de tous les personnels que nous représentons, dans l’école : chefs d’établissements, corps d’inspection, personnels administratifs, enseignants, personnels sociaux et de santé, dans les temps éducatifs hors scolaires : animateurs, acteurs culturels et éducateurs sportifs, en articulation avec l’université : BIATS, enseignants-chercheurs.


Dans ce cadre, nous avons également insisté sur l’indispensable travail partenarial à construire avec les ESPé, l’IFE, le réseau CANOPé pour la formation à l’évaluation, la fabrication d’outils, la diffusion des résultats.