Partir…ailleurs

« Vous êtes partis où ? », « les vacances, c’était à quel endroit ? »…

Les vacances dans l’esprit de beaucoup riment avec partir, avec ailleurs.
Il s’agit de se dépayser, donc de changer de paysage, de quitter son chez soi et d’aller voir ailleurs, si l’herbe y est plus verte, l’air plus respirable, les gens plus sympathiques, le soleil plus rayonnant…

Dans un autre contexte Mano Solo (*) chante « …t’es partie ailleurs dans ton ailleurs meilleur… T’as voulu partir ailleurs et c’est où ailleurs ? » Et sans vraiment lui répondre par anticipation, Jean Louis Aubert (**) propose « Plus loin, un peu plus loin, au-delà des mers, un peu plus loin, mon cœur. Plus loin, un peu plus loin, au-delà des terres, un peu plus loin, ailleurs. »

Car cet ailleurs peut être loin dans l’inconnu des découvertes et des rencontres.

Mais, cet ailleurs peut-être plus près, bien plus près.

« Plus près, un peu plus près, mon frère, plus près, un peu plus près des barrières, des frontières. » chante encore Aubert qui précise « Il y a un monde ailleurs. Ailleurs, le voyage paraît-il, peut se faire immobile. Je connais des diagonales qui transpercent des cœurs » pour conclure « C’est sûr, il y a un monde ailleurs, ailleurs, un monde ailleurs. Un monde ailleurs, demain. Rien n’importe moins que demain. Mon frère, un monde ailleurs »

Partir ailleurs…vers demain.

Tel est peut-être le sens du voyage, qui durant quelques jours nous aura vu partir, revenir et demain rentrer, reprendre, recommencer…

A moins que le fait d’être parti -loin pour certains, moins loin pour d’autres-, d’avoir été ailleurs -sans peut-être même y être allé- ne nous ait changé. Et que nous ne soyons pas un revenant, mais un renaissant pour faire de demain…un ailleurs vers lequel nous sommes prêts à partir.

 

Denis ADAM, le 19 août 2015

 

(*) Partir Ailleurs, MANO SOLO, Album : Rentrer au port, 2009
(**) Ailleurs, JEAN-LOUIS AUBERT, titre est extrait de l’album : Idéal standard,  2005, EMI

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« Vous êtes partis où ? », « les vacances, c’était à quel endroit ? »…

Les vacances dans l’esprit de beaucoup riment avec partir, avec ailleurs.
Il s’agit de se dépayser, donc de changer de paysage, de quitter son chez soi et d’aller voir ailleurs, si l’herbe y est plus verte, l’air plus respirable, les gens plus sympathiques, le soleil plus rayonnant…

Dans un autre contexte Mano Solo (*) chante « …t’es partie ailleurs dans ton ailleurs meilleur… T’as voulu partir ailleurs et c’est où ailleurs ? » Et sans vraiment lui répondre par anticipation, Jean Louis Aubert (**) propose « Plus loin, un peu plus loin, au-delà des mers, un peu plus loin, mon cœur. Plus loin, un peu plus loin, au-delà des terres, un peu plus loin, ailleurs. »

Car cet ailleurs peut être loin dans l’inconnu des découvertes et des rencontres.

Mais, cet ailleurs peut-être plus près, bien plus près.

« Plus près, un peu plus près, mon frère, plus près, un peu plus près des barrières, des frontières. » chante encore Aubert qui précise « Il y a un monde ailleurs. Ailleurs, le voyage paraît-il, peut se faire immobile. Je connais des diagonales qui transpercent des cœurs » pour conclure « C’est sûr, il y a un monde ailleurs, ailleurs, un monde ailleurs. Un monde ailleurs, demain. Rien n’importe moins que demain. Mon frère, un monde ailleurs »

Partir ailleurs…vers demain.

Tel est peut-être le sens du voyage, qui durant quelques jours nous aura vu partir, revenir et demain rentrer, reprendre, recommencer…

A moins que le fait d’être parti -loin pour certains, moins loin pour d’autres-, d’avoir été ailleurs -sans peut-être même y être allé- ne nous ait changé. Et que nous ne soyons pas un revenant, mais un renaissant pour faire de demain…un ailleurs vers lequel nous sommes prêts à partir.

 

Denis ADAM, le 19 août 2015

 

(*) Partir Ailleurs, MANO SOLO, Album : Rentrer au port, 2009
(**) Ailleurs, JEAN-LOUIS AUBERT, titre est extrait de l’album : Idéal standard,  2005, EMI