Parcoursup 2019 : une deuxième année plus fluide

A l’issue du tour principal de Parcoursup de cette année, fermé le 19 juillet, 59 000 candidats restaient sans affectation soit 11 %. A la même date, en 2018, ils étaient 17 % à être sans réponse. La deuxième session a de toute évidence été plus fluide. En particulier, les classes des formations sélectives (STS, CPGE…) se sont remplies plus rapidement. On peut penser que les ajustements (calendrier raccourci, délai de réponse resserré…) ont donc été efficaces. Il faut dire que le fonctionnement, découvert en 2018, dans la précipitation, par les personnels des lycées et du supérieur, était, de fait, mieux connu cette année, ce qui a sans aucun doute contribué à cette amélioration.

Ceci dit les indicateurs retenus cette année par le ministère ne sont pas les mêmes que ceux de l’année dernière. Par exemple, on a distingué cette année les 110 000 candidats rangés dans la catégorie « reprise d’études » qui, l’an dernier, figuraient dans les pourcentages globaux sans distinction Les comparaisons sont donc difficiles à faire. Il est temps que l’observation objective et transparente de l’affectation des bacheliers dans le supérieur se stabilise. La confiance dans le système y gagnerait certainement.

Les candidats recalés ont maintenant jusqu’au 14 septembre pour formuler de nouveaux vœux. D’après le ministère, il reste 92 000 places disponibles. Rencontreront-elles les vœux des candidats ? On peut le souhaiter mais il est illusoire de penser que l’offre de formation post-bac dans une académie donnée corresponde exactement à la demande des lycéens. L’ouverture de places sans limite dans des formations en tension n’est ni possible, ni sans doute souhaitable.

Dans tous les cas, des commissions d’accès à l’enseignement supérieur sont en place depuis le 6 juillet, dans chaque académie, sous la responsabilité des recteurs. Elles sont chargées d’accompagner les candidats dans leur recherche de débouchés.

L’UNSA-Education ne doute pas que les personnels impliqués (PsyEN EDO notamment) mettent tout en œuvre pour que chaque bachelier trouve les études post bac qui lui permettent de s’épanouir et, in fine, trouve un débouché professionnel porteur, qui lui convienne.

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A l’issue du tour principal de Parcoursup de cette année, fermé le 19 juillet, 59 000 candidats restaient sans affectation soit 11 %. A la même date, en 2018, ils étaient 17 % à être sans réponse. La deuxième session a de toute évidence été plus fluide. En particulier, les classes des formations sélectives (STS, CPGE…) se sont remplies plus rapidement. On peut penser que les ajustements (calendrier raccourci, délai de réponse resserré…) ont donc été efficaces. Il faut dire que le fonctionnement, découvert en 2018, dans la précipitation, par les personnels des lycées et du supérieur, était, de fait, mieux connu cette année, ce qui a sans aucun doute contribué à cette amélioration.

Ceci dit les indicateurs retenus cette année par le ministère ne sont pas les mêmes que ceux de l’année dernière. Par exemple, on a distingué cette année les 110 000 candidats rangés dans la catégorie « reprise d’études » qui, l’an dernier, figuraient dans les pourcentages globaux sans distinction Les comparaisons sont donc difficiles à faire. Il est temps que l’observation objective et transparente de l’affectation des bacheliers dans le supérieur se stabilise. La confiance dans le système y gagnerait certainement.

Les candidats recalés ont maintenant jusqu’au 14 septembre pour formuler de nouveaux vœux. D’après le ministère, il reste 92 000 places disponibles. Rencontreront-elles les vœux des candidats ? On peut le souhaiter mais il est illusoire de penser que l’offre de formation post-bac dans une académie donnée corresponde exactement à la demande des lycéens. L’ouverture de places sans limite dans des formations en tension n’est ni possible, ni sans doute souhaitable.

Dans tous les cas, des commissions d’accès à l’enseignement supérieur sont en place depuis le 6 juillet, dans chaque académie, sous la responsabilité des recteurs. Elles sont chargées d’accompagner les candidats dans leur recherche de débouchés.

L’UNSA-Education ne doute pas que les personnels impliqués (PsyEN EDO notamment) mettent tout en œuvre pour que chaque bachelier trouve les études post bac qui lui permettent de s’épanouir et, in fine, trouve un débouché professionnel porteur, qui lui convienne.