Ouvrir la PMA à toutes le plus rapidement possible!

Fin juin, l’UNSA Éducation saluait la décision du Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) qui s’était prononcé en faveur d’une ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules.

La semaine dernière, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé que le gouvernement allait rapidement adopter cette mesure, qui faisait partie des engagements de campagne d’Emmanuel Macron.

Mais aujourd’hui des « couacs » gouvernementaux laissent planer le doute quant au calendrier des dispositions législatives qui doivent être prises pour rendre effective la PMA pour toutes.

Rappelons qu’ouvrir la PMA ne signifie en rien légaliser la gestation pour autrui (GPA), en dépit de ce qu’affirment le mouvement de « La Manif pour tous » et ses soutiens qui dénoncent une « PMA sans père » en créant la confusion dans l’opinion publique.

Hier, le ministre de l’Intérieur a déclaré que cette mesure posait un certain nombre de problèmes.

Pour l’UNSA Éducation, toutes exagérations déplorables ne font qu’entrenir un climat et des préjugés homophobes dont les conséquences ne sont que trop graves.

Elle rappelle que les couples hétérosexuels peuvent avoir recours à la PMA qu’ils soient mariés ou non. Et que les femmes seules peuvent adopter!

Il est donc primordial pour l’Unsa Éducation que la PMA soit ouverte «pour toutes sans condition ni restriction».

C’est un engagement dans la lutte contre les discriminations que notre fédération avait déjà porté en s’associant à la Marche des fiertés, le 24 juin dernier avec un char aux couleurs de l’UNSA.
 

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Fin juin, l’UNSA Éducation saluait la décision du Conseil consultatif national d’éthique (CCNE) qui s’était prononcé en faveur d’une ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules.

La semaine dernière, la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé que le gouvernement allait rapidement adopter cette mesure, qui faisait partie des engagements de campagne d’Emmanuel Macron.

Mais aujourd’hui des « couacs » gouvernementaux laissent planer le doute quant au calendrier des dispositions législatives qui doivent être prises pour rendre effective la PMA pour toutes.

Rappelons qu’ouvrir la PMA ne signifie en rien légaliser la gestation pour autrui (GPA), en dépit de ce qu’affirment le mouvement de « La Manif pour tous » et ses soutiens qui dénoncent une « PMA sans père » en créant la confusion dans l’opinion publique.

Hier, le ministre de l’Intérieur a déclaré que cette mesure posait un certain nombre de problèmes.

Pour l’UNSA Éducation, toutes exagérations déplorables ne font qu’entrenir un climat et des préjugés homophobes dont les conséquences ne sont que trop graves.

Elle rappelle que les couples hétérosexuels peuvent avoir recours à la PMA qu’ils soient mariés ou non. Et que les femmes seules peuvent adopter!

Il est donc primordial pour l’Unsa Éducation que la PMA soit ouverte «pour toutes sans condition ni restriction».

C’est un engagement dans la lutte contre les discriminations que notre fédération avait déjà porté en s’associant à la Marche des fiertés, le 24 juin dernier avec un char aux couleurs de l’UNSA.