Ouverture de la PMA à toutes.

L’UNSA Éducation se félicite et salue la décision du Conseil consultatif national d’éthique (CCNE), ce mardi 27 juin, qui s’est prononcé en faveur d’une ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à tous les couples de femmes et aux femmes seules.


Une décision qui était attendue.

Jusqu’à présent la PMA était réservée aux couples hétérosexuels dont la stérilité était avérée.
Cette situation, en plus d’être discriminatoire, impliquait des risques sanitaires et économiques pour toutes les femmes qui avaient recours à la PMA à l’étranger.

Un sujet qui suscite de vives polémiques…

Les oppositions sont nombreuses, dont « La Manif pour tous  » fait partie, et elles se mobilisent contre ce que les détracteurs appellent la « PMA sans père».

Mais comme le souligne Caroline Mecary, avocate au barreau de Paris, ce mardi 27 juin, lors d’une interview à BMFTV « Les opposants sont dans l’idéologie et pas autre chose.»

Car l’ouverture à la PMA ne change rien au droit actuel de la filiation qui autorise déjà sur un acte de naissance d’avoir deux femmes ou deux hommes.

C’est une avancée qui devra maintenant faire l’objet de dispositions législatives.


Cet avis, même s’il n’est que consultatif, ouvre la voie à une des principales revendications de la Marche des fiertés de cette année qui s’est mobilisée pour une PMA « pour toutes et tous sans condition ni restriction ».
Marche des fiertés à laquelle notre fédération  s’était associée, ce samedi 24 juin, avec un char aux couleurs de l’UNSA pour souligner sa présence et son engagement dans la lutte contre toutes les discriminations.

Pour autant, l’UNSA Éducation approuve l’opposition du CCNE à la gestation pour autrui (GPA), ou le recours aux « mères porteuses », qui est d’ailleurs interdite en France. En effet, cette dernière implique la notion de commercialisation du corps qui n’a absolument rien à voir avec la PMA. Une confusion dont se servent sciemment les opposants pour semer le trouble dans les esprits.
 

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Une décision qui était attendue.

Jusqu’à présent la PMA était réservée aux couples hétérosexuels dont la stérilité était avérée.
Cette situation, en plus d’être discriminatoire, impliquait des risques sanitaires et économiques pour toutes les femmes qui avaient recours à la PMA à l’étranger.

Un sujet qui suscite de vives polémiques…

Les oppositions sont nombreuses, dont « La Manif pour tous  » fait partie, et elles se mobilisent contre ce que les détracteurs appellent la « PMA sans père».

Mais comme le souligne Caroline Mecary, avocate au barreau de Paris, ce mardi 27 juin, lors d’une interview à BMFTV « Les opposants sont dans l’idéologie et pas autre chose.»

Car l’ouverture à la PMA ne change rien au droit actuel de la filiation qui autorise déjà sur un acte de naissance d’avoir deux femmes ou deux hommes.

C’est une avancée qui devra maintenant faire l’objet de dispositions législatives.


Cet avis, même s’il n’est que consultatif, ouvre la voie à une des principales revendications de la Marche des fiertés de cette année qui s’est mobilisée pour une PMA « pour toutes et tous sans condition ni restriction ».
Marche des fiertés à laquelle notre fédération  s’était associée, ce samedi 24 juin, avec un char aux couleurs de l’UNSA pour souligner sa présence et son engagement dans la lutte contre toutes les discriminations.

Pour autant, l’UNSA Éducation approuve l’opposition du CCNE à la gestation pour autrui (GPA), ou le recours aux « mères porteuses », qui est d’ailleurs interdite en France. En effet, cette dernière implique la notion de commercialisation du corps qui n’a absolument rien à voir avec la PMA. Une confusion dont se servent sciemment les opposants pour semer le trouble dans les esprits.