Oui à une Europe unie. L’Éducation, pont entre les peuples

« Avec Erasmus+, nous sommes fiers d’être Européens » peut-on lire sur la plaquette anniversaire pour les 30 ans d'Erasmus+. Quel gouffre entre l’expérience européenne de nos élèves, de nos étudiants, et les projets proposés par les candidats !

« Si l’Europe s’unissait un jour pour partager son héritage commun, il n’y aurait pas de limite au bonheur, à la prospérité et à la gloire dont pourrait jouir sa population de trois ou quatre cents millions d’âmes. »
Ce sont les paroles de Winston Churchill lors de son discours à Zurich le 19 septembre 1946. Aujourd’hui, des paroles porteuses d’espoir pour l’avenir de l’Europe sont rares. Et pourtant, on peut lire, à l’occasion des 30 ans du programme Erasmus+, « avec Erasmus+, nous sommes fiers d’être Européens »- des mots en gras (les seuls !) dans leur plaquette anniversaire.


Quel contraste entre cette vitalité et le traitement du sujet européen par les candidats à l’élection Présidentielle. Dans la plupart des programmes, Europe est synonyme de repli et de peur.


Chez François Fillon, l’Europe est l’un des derniers sujets présentés de son programme (mais avant les femmes et l’environnement…). Elle est abordée sous l’angle protecteur des intérêts de la France, de maîtrise de l’immigration et de la compétitivité des recherches universitaires. L’Europe pour Benoît Hamon oscille entre protection militaire (elle est traitée dans un chapitre « Pour une France indépendante et protectrice ») et protection environnementale. Mais elle doit pour lui néanmoins être forte et unie… Emmanuel Macron ose le « rêve européen », mais est rapidement rattrapé par l’air du temps anxiogène « seule l’Europe peut nous protéger ». Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen font eux front commun, avec comme objectif la dissection minutieuse de la construction européenne.


Où est l’Europe de l’ouverture, des projets porteurs d’espoir, des valeurs humanistes et de partage qui nous sont communes ?
Dans nos lycées et dans nos universités !


Avez-vous déjà échangé avec des collègues ou des élèves et étudiants ayant vécu l’expérience Erasmus+ ? Peut-être avez vous-même déjà accompagné des élèves dans ces voyages ?
Les premiers mots prononcés par les élèves et enseignants de retour d’Erasmus+, et au-delà par tous les jeunes qui ont participé à des échanges européens, sont : une expérience unique, passionnante, un partage d’expérience, de valeurs, la mise en commun de cultures différentes, la construction d’un projet.


L’expérience vécue lors des projets Erasmus+ est d’une richesse éducative et humaine immense. Ils permettent de fédérer l’ensemble des acteurs de l’établissement : enseignants, équipe de direction, équipe administrative, vie scolaire, personnels sociaux et médicaux, parents, conseils de délégués pour la vie lycéenne – et c’est d’ailleurs l’un des critères clés de réussite de ces projets.

N’ayons pas peur de ré-enchanter l’Union Européenne. De proposer une Europe du partage, de la culture, du social, projet que nous défendons à l’UNSA Éducation.


Quel gouffre entre l’expérience européenne de nos élèves, de nos étudiants, et les projets proposés par les candidats !
Mesdames et messieurs les candidats, observez ce gouffre, et prenez conscience que l’Éducation, c’est le pont entre les peuples dont l’Europe a besoin. Et pour ré-enchanter l’avenir ayez enfin de l’Europe une vision positive et claire !

Le billet de Claire

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« Si l’Europe s’unissait un jour pour partager son héritage commun, il n’y aurait pas de limite au bonheur, à la prospérité et à la gloire dont pourrait jouir sa population de trois ou quatre cents millions d’âmes. »
Ce sont les paroles de Winston Churchill lors de son discours à Zurich le 19 septembre 1946. Aujourd’hui, des paroles porteuses d’espoir pour l’avenir de l’Europe sont rares. Et pourtant, on peut lire, à l’occasion des 30 ans du programme Erasmus+, « avec Erasmus+, nous sommes fiers d’être Européens »- des mots en gras (les seuls !) dans leur plaquette anniversaire.


Quel contraste entre cette vitalité et le traitement du sujet européen par les candidats à l’élection Présidentielle. Dans la plupart des programmes, Europe est synonyme de repli et de peur.


Chez François Fillon, l’Europe est l’un des derniers sujets présentés de son programme (mais avant les femmes et l’environnement…). Elle est abordée sous l’angle protecteur des intérêts de la France, de maîtrise de l’immigration et de la compétitivité des recherches universitaires. L’Europe pour Benoît Hamon oscille entre protection militaire (elle est traitée dans un chapitre « Pour une France indépendante et protectrice ») et protection environnementale. Mais elle doit pour lui néanmoins être forte et unie… Emmanuel Macron ose le « rêve européen », mais est rapidement rattrapé par l’air du temps anxiogène « seule l’Europe peut nous protéger ». Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen font eux front commun, avec comme objectif la dissection minutieuse de la construction européenne.


Où est l’Europe de l’ouverture, des projets porteurs d’espoir, des valeurs humanistes et de partage qui nous sont communes ?
Dans nos lycées et dans nos universités !


Avez-vous déjà échangé avec des collègues ou des élèves et étudiants ayant vécu l’expérience Erasmus+ ? Peut-être avez vous-même déjà accompagné des élèves dans ces voyages ?
Les premiers mots prononcés par les élèves et enseignants de retour d’Erasmus+, et au-delà par tous les jeunes qui ont participé à des échanges européens, sont : une expérience unique, passionnante, un partage d’expérience, de valeurs, la mise en commun de cultures différentes, la construction d’un projet.


L’expérience vécue lors des projets Erasmus+ est d’une richesse éducative et humaine immense. Ils permettent de fédérer l’ensemble des acteurs de l’établissement : enseignants, équipe de direction, équipe administrative, vie scolaire, personnels sociaux et médicaux, parents, conseils de délégués pour la vie lycéenne – et c’est d’ailleurs l’un des critères clés de réussite de ces projets.

N’ayons pas peur de ré-enchanter l’Union Européenne. De proposer une Europe du partage, de la culture, du social, projet que nous défendons à l’UNSA Éducation.


Quel gouffre entre l’expérience européenne de nos élèves, de nos étudiants, et les projets proposés par les candidats !
Mesdames et messieurs les candidats, observez ce gouffre, et prenez conscience que l’Éducation, c’est le pont entre les peuples dont l’Europe a besoin. Et pour ré-enchanter l’avenir ayez enfin de l’Europe une vision positive et claire !

Le billet de Claire