Orientation : clarifier le projet avant de décider !

L’UNSA Education demande à ce que la vision globale du service public d’information et d’orientation soit clarifiée. La feuille de route qui en découle doit être précisée avant que des décisions de transfert ou d’abandon ne soient actées. Nous demandons une ambition forte à la hauteur des enjeux. Le sujet est scolaire certes mais aussi social, économique et politique.

L’UNSA Education demande à ce que la vision globale du service public d’information et d’orientation soit clarifiée. La feuille de route qui en découle doit être précisée avant que des décisions de transfert ou d’abandon ne soient actées. Nous demandons une ambition forte  à la hauteur des enjeux. Le sujet est scolaire certes mais aussi social, économique et politique.

En ouvrant à la fois la réforme du lycée général et technologique, la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle initiale et continue ainsi que celle de l’affectation dans l’enseignement supérieur, sans le dire, le gouvernement réorganise voire refonde l’orientation scolaire et professionnelle. Il redessine les services d’information et d’orientation au gré d’un troc de compétences état/régions/branches professionnelles.

Ce sont les particularités et les forces du service public d’information et d’orientation qui semblent être remises en cause. Pourtant, l’orientation est un instrument majeur au service d’une plus grande équité et d’une lutte contre tous les enfermements sociaux ou territoriaux.

Les réformes en cours ne sont pas totalement pensées. La décentralisation des DRONISEP est actée sans qu’on ne sache quelle sera l’articulation avec l’ONISEP qui dépend largement de ses délégations régionales pour construire les outils qu’il met à la disposition du public. L’information à l’orientation est confiée aux régions, entérinant une séparation artificielle entre information et conseil en orientation alors que les deux activités sont étroitement liées. Les CIO actuels sont amenés à disparaître sans qu’on ait anticipé l’articulation entre les psychologues de l’éducation nationale -EDO (éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle) et les personnels régionaux qui interviendront. On n’a pas non plus pris en compte les  personnels administratifs qui n’ont aucune information et sont particulièrement inquiets pour leur avenir.

L’UNSA Education demande à ce que l’offre d’information et d’orientation reste pertinente et disponible au plus grand nombre des élèves, des étudiants (éducation nationale, enseignement agricole) et de leur famille mais également en faveur des plus fragiles ou d’autres publics dans le cadre de la formation tout au long de la vie. L’accompagnement, l’élaboration des projets, le conseil en orientation sont autant d’éléments cruciaux où les psychologues de l’éducation nationale -EDO (éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle) devront conserver une place essentielle.

La multiplicité des nouveaux acteurs privés et des offres proposées à destinations des jeunes et de leur famille est réelle et montre combien l’attente est forte.
Alors que nous allons vers un accès à l’information à deux vitesses dans ce qu’il convient désormais d’appeler « le marché de l’orientation », l’UNSA Education demande une réponse claire de l’Etat. Qu’il se réaffirme comme le garant d’un service public d’information et d’orientation de qualité pour chacune et chacun.

L’UNSA Education ne saurait accepter qu’il soit le dommage collatéral des multiples réformes engagées à marche forcée.

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L’UNSA Education demande à ce que la vision globale du service public d’information et d’orientation soit clarifiée. La feuille de route qui en découle doit être précisée avant que des décisions de transfert ou d’abandon ne soient actées. Nous demandons une ambition forte  à la hauteur des enjeux. Le sujet est scolaire certes mais aussi social, économique et politique.

En ouvrant à la fois la réforme du lycée général et technologique, la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle initiale et continue ainsi que celle de l’affectation dans l’enseignement supérieur, sans le dire, le gouvernement réorganise voire refonde l’orientation scolaire et professionnelle. Il redessine les services d’information et d’orientation au gré d’un troc de compétences état/régions/branches professionnelles.

Ce sont les particularités et les forces du service public d’information et d’orientation qui semblent être remises en cause. Pourtant, l’orientation est un instrument majeur au service d’une plus grande équité et d’une lutte contre tous les enfermements sociaux ou territoriaux.

Les réformes en cours ne sont pas totalement pensées. La décentralisation des DRONISEP est actée sans qu’on ne sache quelle sera l’articulation avec l’ONISEP qui dépend largement de ses délégations régionales pour construire les outils qu’il met à la disposition du public. L’information à l’orientation est confiée aux régions, entérinant une séparation artificielle entre information et conseil en orientation alors que les deux activités sont étroitement liées. Les CIO actuels sont amenés à disparaître sans qu’on ait anticipé l’articulation entre les psychologues de l’éducation nationale -EDO (éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle) et les personnels régionaux qui interviendront. On n’a pas non plus pris en compte les  personnels administratifs qui n’ont aucune information et sont particulièrement inquiets pour leur avenir.

L’UNSA Education demande à ce que l’offre d’information et d’orientation reste pertinente et disponible au plus grand nombre des élèves, des étudiants (éducation nationale, enseignement agricole) et de leur famille mais également en faveur des plus fragiles ou d’autres publics dans le cadre de la formation tout au long de la vie. L’accompagnement, l’élaboration des projets, le conseil en orientation sont autant d’éléments cruciaux où les psychologues de l’éducation nationale -EDO (éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle) devront conserver une place essentielle.

La multiplicité des nouveaux acteurs privés et des offres proposées à destinations des jeunes et de leur famille est réelle et montre combien l’attente est forte.
Alors que nous allons vers un accès à l’information à deux vitesses dans ce qu’il convient désormais d’appeler « le marché de l’orientation », l’UNSA Education demande une réponse claire de l’Etat. Qu’il se réaffirme comme le garant d’un service public d’information et d’orientation de qualité pour chacune et chacun.

L’UNSA Education ne saurait accepter qu’il soit le dommage collatéral des multiples réformes engagées à marche forcée.