Olympe de Gouges : Bande dessinée de Catel et Bocquet

Retracer en BD la vie tumultueuse d’Olympe de Gouges, dans cette deuxième moitié agitée du 18è siècle, pouvait apparaître comme une gageure. Mission réussie pour Catel (illustratrice) et Bocquet (dialoguiste). Ce livre de 500 pages, fresque rythmée par de courts chapitres, retrace avec brio la vie de celle qui, née Marie Gouze, devint Olympe de Gouges.

Née à Montauban en 1748, Marie se fait rapidement appeler Olympe et choisit de ne pas se plier aux règles d’une société dans laquelle la femme est soumise. Nourrie des écrits de Rousseau, Voltaire, Bernardin de Saint-Pierre entre autres, elle écrit ses propres pièces, qui lui serviront de tribune pour dénoncer l’esclavage. Elle s’attachera ensuite à défendre la cause des femmes : « J’ai défendu les noirs, mes sœurs sont-elles mieux traitées ? ». Sans relâche, elle bataillera pour elles, notamment pendant la Révolution, jugeant que « le législateur a déjà oublié les femmes dans cette révolution ». Elle écrira donc en 1791 sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne dans laquelle elle écrira notamment : « la femme naît libre et demeure égale de l’homme en droits. La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ». C’est l’échafaud qui l’attend en 1793, sous la Terreur, pour avoir proposé que les citoyens puissent décider par référendum, du destin de leur nation. Deux siècles après, elle reste l’une des figures marquantes du féminisme.

Olympe de Gouges : Bande dessinée de Catel et Bocquet
Casterman écritures

 

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Retracer en BD la vie tumultueuse d’Olympe de Gouges, dans cette deuxième moitié agitée du 18è siècle, pouvait apparaître comme une gageure. Mission réussie pour Catel (illustratrice) et Bocquet (dialoguiste). Ce livre de 500 pages, fresque rythmée par de courts chapitres, retrace avec brio la vie de celle qui, née Marie Gouze, devint Olympe de Gouges.

Née à Montauban en 1748, Marie se fait rapidement appeler Olympe et choisit de ne pas se plier aux règles d’une société dans laquelle la femme est soumise. Nourrie des écrits de Rousseau, Voltaire, Bernardin de Saint-Pierre entre autres, elle écrit ses propres pièces, qui lui serviront de tribune pour dénoncer l’esclavage. Elle s’attachera ensuite à défendre la cause des femmes : « J’ai défendu les noirs, mes sœurs sont-elles mieux traitées ? ». Sans relâche, elle bataillera pour elles, notamment pendant la Révolution, jugeant que « le législateur a déjà oublié les femmes dans cette révolution ». Elle écrira donc en 1791 sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne dans laquelle elle écrira notamment : « la femme naît libre et demeure égale de l’homme en droits. La femme a le droit de monter sur l’échafaud ; elle doit avoir également celui de monter à la Tribune ». C’est l’échafaud qui l’attend en 1793, sous la Terreur, pour avoir proposé que les citoyens puissent décider par référendum, du destin de leur nation. Deux siècles après, elle reste l’une des figures marquantes du féminisme.

Olympe de Gouges : Bande dessinée de Catel et Bocquet
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