Nouvelle loi JM Blanquer : de quoi s’agit-il?

 

Présenté en conseil supérieur de l’éducation le 15 octobre dernier, le projet de loi Pour l’école de la confiance dispose de 24 articles.

Portant sur de nombreux sujets, cette nouvelle loi:

– avance de 6 à 3 ans l’âge de l’instruction obligatoire.
L’UNSA Éducation accueille positivement ce qui était une promesse du candidat E Macron, et qui était aussi un de nos mandats fédéraux.
S’il faut rester attentif à l’impact financier de cette mesure sur les budgets municipaux, il faut aussi veiller à son application dans les territoires les moins pourvus en accueil à l’école maternelle. (50% des enfants scolarisés en maternelle à Mayotte, 70% en Guyane.). De plus nous dénonçons toujours, le fait que les établissements privés vont bénéficier fortement de cette mesure. Nous serons très attentifs à ce que les classes de toutes petites sections de l’enseignement privé ne rentre pas dans le contrat passé avec elles.

– renforce le contrôle de l’instruction dans les familles.
L’UNSA Éducation soutient toutes les mesures qui vont en ce sens et contribuent à faire respecter ce qui relève du droit des enfants. Leur garantir un socle de connaissances et de compétences en fait partie.

– change les ESPé en INSPé
L’UNSA Éducation se félicite d’avoir été entendue et sauvé le é des ESPé! Malgré le calendrier imposé, nous avons alerté, défendu et revendiqué de ne pas revenir sur une des ambitions phares des Espé. Notre fédération est en effet, l’une des très rares organisations à avoir soutenu leur création en 2013. Pour nous, la formation de demain des professionnels de l’éducation ne peut pas nier la complémentarité éducative.
Les nouveaux INSP devront reconnaître chacun des acteurs et reposer sur des équipes pluri-catégorielles. Il est primordial de continuer à faire vivre dès la formation initiale une réflexion partagée sur les enjeux éducatifs : égalité femme/homme, laïcité, inclusion, climat scolaire, santé et bien-être, éducation culturelle … Nous serons très vigilants à ce qui va se passer sur la formation des enseignants et en particulier à ce qu’ils soient tous formés dans ces nouvelles structures avec l’ensemble des personnels d’éducation et à ce qu’il n’y ait pas de décrochage entre le premier et le second degré.

Espé vs Insp : Rendez nous le é
Revoir notre appel en cliquant ici


– réforme l’évaluation en remplaçant le CNESCO par un nouveau CEE
Au delà des sigles, c’est sur leurs missions, leur composition que ces deux conseils d’évaluation se distinguent l’un de l’autre.
L’UNSA Éducation et ses syndicats ont exprimé leur soutien au CNESCO, une instance indépendante reconnue par la communauté éducative qu’elle consulte régulièrement.
Le CNESCO doit être maintenu et soutenu

– autorise le Gouvernement à procéder par ordonnance pour organiser l’administration des 13 régions académiques.
Quel est l’intérêt de procéder par ordonnances sur la réforme territoriale de l’éducation nationale? Alors que nous avions pris part aux discussions sur ce dossier, cette décision marque un refus du dialogue social engagé ou pire serait une façon de passer en force sur un sujet hautement sensible. L’UNSA Éducation dénonce ce signal envoyé et encore une fois un débat confisqué.

Les ministres annoncent 13 académies et ne rassurent personne.

Il y aura bien une loi Blanquer, notre article suite au conseil supérieur de l’éducation

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Présenté en conseil supérieur de l’éducation le 15 octobre dernier, le projet de loi Pour l’école de la confiance dispose de 24 articles.

Portant sur de nombreux sujets, cette nouvelle loi:

– avance de 6 à 3 ans l’âge de l’instruction obligatoire.
L’UNSA Éducation accueille positivement ce qui était une promesse du candidat E Macron, et qui était aussi un de nos mandats fédéraux.
S’il faut rester attentif à l’impact financier de cette mesure sur les budgets municipaux, il faut aussi veiller à son application dans les territoires les moins pourvus en accueil à l’école maternelle. (50% des enfants scolarisés en maternelle à Mayotte, 70% en Guyane.). De plus nous dénonçons toujours, le fait que les établissements privés vont bénéficier fortement de cette mesure. Nous serons très attentifs à ce que les classes de toutes petites sections de l’enseignement privé ne rentre pas dans le contrat passé avec elles.

– renforce le contrôle de l’instruction dans les familles.
L’UNSA Éducation soutient toutes les mesures qui vont en ce sens et contribuent à faire respecter ce qui relève du droit des enfants. Leur garantir un socle de connaissances et de compétences en fait partie.

– change les ESPé en INSPé
L’UNSA Éducation se félicite d’avoir été entendue et sauvé le é des ESPé! Malgré le calendrier imposé, nous avons alerté, défendu et revendiqué de ne pas revenir sur une des ambitions phares des Espé. Notre fédération est en effet, l’une des très rares organisations à avoir soutenu leur création en 2013. Pour nous, la formation de demain des professionnels de l’éducation ne peut pas nier la complémentarité éducative.
Les nouveaux INSP devront reconnaître chacun des acteurs et reposer sur des équipes pluri-catégorielles. Il est primordial de continuer à faire vivre dès la formation initiale une réflexion partagée sur les enjeux éducatifs : égalité femme/homme, laïcité, inclusion, climat scolaire, santé et bien-être, éducation culturelle … Nous serons très vigilants à ce qui va se passer sur la formation des enseignants et en particulier à ce qu’ils soient tous formés dans ces nouvelles structures avec l’ensemble des personnels d’éducation et à ce qu’il n’y ait pas de décrochage entre le premier et le second degré.

Espé vs Insp : Rendez nous le é
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– réforme l’évaluation en remplaçant le CNESCO par un nouveau CEE
Au delà des sigles, c’est sur leurs missions, leur composition que ces deux conseils d’évaluation se distinguent l’un de l’autre.
L’UNSA Éducation et ses syndicats ont exprimé leur soutien au CNESCO, une instance indépendante reconnue par la communauté éducative qu’elle consulte régulièrement.
Le CNESCO doit être maintenu et soutenu

– autorise le Gouvernement à procéder par ordonnance pour organiser l’administration des 13 régions académiques.
Quel est l’intérêt de procéder par ordonnances sur la réforme territoriale de l’éducation nationale? Alors que nous avions pris part aux discussions sur ce dossier, cette décision marque un refus du dialogue social engagé ou pire serait une façon de passer en force sur un sujet hautement sensible. L’UNSA Éducation dénonce ce signal envoyé et encore une fois un débat confisqué.

Les ministres annoncent 13 académies et ne rassurent personne.

Il y aura bien une loi Blanquer, notre article suite au conseil supérieur de l’éducation