Nouvel arrêté Licence : oui à plus de personnalisation des parcours !

Le conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) du 9 juillet 2018 a examiné le projet d’arrêté licence, conséquence le la loi ORE. Il est le résultat d’une concertation difficile qui a eu lieu ces derniers mois. Son entrée en vigueur devra être effective au plus tard le 1er septembre 2019. Les établissements de l’enseignement supérieur ont donc un an pour se mettre en conformité.

Cet arrêté reprend bien évidemment des dispositions existantes :
• 1500 heures minimum d’enseignement ou d’encadrement pédagogique soit une charge de travail comprise entre 4500 et 5400 heures pour l’étudiant sur le cycle (norme en vigueur en Europe),
• Évaluation des connaissances et des compétences par contrôle continu avec possibilité d’épreuves de rattrapage,
• Compensation possible entre notes d’un même regroupement cohérent d’unités d’enseignement.
Les nouveautés concernent en la possibilité d’organiser les licences en parcours « différentiés». Ces parcours sont organisés en semestres et en «blocs de connaissance et de compétences». Ils contiennent des dispositifs de remise à niveau ou de remédiation et doivent permettre aux étudiants de se spécialiser progressivement. L’acquisition des 180 crédits (ECTS) nécessaire à la validation du diplôme peut ainsi être déclinée différemment chaque semestre en fonction du profil de l’étudiant.
Le parcours d’un étudiant est inscrit dans un «contrat de réussite pédagogique» élaboré et adapté par une direction d’étude propre à chaque établissement. Il teint compte de ses acquis, de son projet d’étude, de son projet professionnel et de ses contraintes (cas des étudiant salariés par exemple).

Pour l’UNSA Education, l’objectif poursuivi par cet arrêté est bon. Oui, la France a besoin de former plus d’étudiants au niveau licence. Oui, il est nécessaire de personnaliser les parcours pour faciliter leur réussite. Bien évidemment, la réussite de ce «plan étudiant» nécessitera des moyens financiers et humains surtout en période de démographie exponentielle. Au vu des engagements de la ministre et des derniers ajustements proposés en séance, Sup’Recherche-Unsa et UNSA-ITRF-BiO se sont prononcés en faveur de ce texte qui a obtenu un feu vert du CNESER.

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Le conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) du 9 juillet 2018 a examiné le projet d’arrêté licence, conséquence le la loi ORE. Il est le résultat d’une concertation difficile qui a eu lieu ces derniers mois. Son entrée en vigueur devra être effective au plus tard le 1er septembre 2019. Les établissements de l’enseignement supérieur ont donc un an pour se mettre en conformité.

Cet arrêté reprend bien évidemment des dispositions existantes :
• 1500 heures minimum d’enseignement ou d’encadrement pédagogique soit une charge de travail comprise entre 4500 et 5400 heures pour l’étudiant sur le cycle (norme en vigueur en Europe),
• Évaluation des connaissances et des compétences par contrôle continu avec possibilité d’épreuves de rattrapage,
• Compensation possible entre notes d’un même regroupement cohérent d’unités d’enseignement.
Les nouveautés concernent en la possibilité d’organiser les licences en parcours « différentiés». Ces parcours sont organisés en semestres et en «blocs de connaissance et de compétences». Ils contiennent des dispositifs de remise à niveau ou de remédiation et doivent permettre aux étudiants de se spécialiser progressivement. L’acquisition des 180 crédits (ECTS) nécessaire à la validation du diplôme peut ainsi être déclinée différemment chaque semestre en fonction du profil de l’étudiant.
Le parcours d’un étudiant est inscrit dans un «contrat de réussite pédagogique» élaboré et adapté par une direction d’étude propre à chaque établissement. Il teint compte de ses acquis, de son projet d’étude, de son projet professionnel et de ses contraintes (cas des étudiant salariés par exemple).

Pour l’UNSA Education, l’objectif poursuivi par cet arrêté est bon. Oui, la France a besoin de former plus d’étudiants au niveau licence. Oui, il est nécessaire de personnaliser les parcours pour faciliter leur réussite. Bien évidemment, la réussite de ce «plan étudiant» nécessitera des moyens financiers et humains surtout en période de démographie exponentielle. Au vu des engagements de la ministre et des derniers ajustements proposés en séance, Sup’Recherche-Unsa et UNSA-ITRF-BiO se sont prononcés en faveur de ce texte qui a obtenu un feu vert du CNESER.