« Ni report, ni retrait, ni libre choix »

Telle est la formule diffusée par le ministère de l’Education nationale suite au discours de politique générale de Manuel Valls et son annonce de maintenir l’aménagement des rythmes scolaires mais d’en assouplir le cadre réglementaire.


La formule du Premier ministre étant assez peu précise, il était indispensable qu’elle soit rapidement précisée. C’est en partie fait, même si des incertitudes demeurent.


Il y a urgence à entrer dans la concertation annoncée et d’en circonscrire les contours.

Sur le sujet, tous les débats ont eu lieu. Ils ont été tranchés. La loi est claire. Le décret également. Tout cela ne peut être remis en discussion ou en cause.


Par contre, et nous l’avons affirmé dès le début de sa mise en œuvre, cette réforme nécessite de l’accompagnement et de la souplesse. Or ici ou là, des rigidités ont été imposées, brouillant la compréhension des dispositifs, inquiétants les parents et les enseignants, oubliant surtout l’objectif premier : celui du mieux-être des enfants et de leur réussite éducative.


L’ouverture à des expérimentations sur les territoires et avec les personnels volontaires, les avancées sur la reconnaissance et la formation des animateurs,  la mission prioritaire d’accompagnement des collectivités locales faites aux personnels techniques et pédagogiques de « jeunesse et sports », la mobilisation des réseaux associatifs pour proposer une offre éducative hors scolaire de qualité sont autant de pistes –parmi d’autres- qu’il convient de prioriser dès maintenant.


C’est dans cet esprit que l’UNSA éducation participera activement au travail d’amélioration d’une réforme qui demeure pour un des éléments d’une refondation globale de l’Education indispensable à nos enfants, à notre Ecole, à notre avenir.

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Telle est la formule diffusée par le ministère de l’Education nationale suite au discours de politique générale de Manuel Valls et son annonce de maintenir l’aménagement des rythmes scolaires mais d’en assouplir le cadre réglementaire.


La formule du Premier ministre étant assez peu précise, il était indispensable qu’elle soit rapidement précisée. C’est en partie fait, même si des incertitudes demeurent.


Il y a urgence à entrer dans la concertation annoncée et d’en circonscrire les contours.

Sur le sujet, tous les débats ont eu lieu. Ils ont été tranchés. La loi est claire. Le décret également. Tout cela ne peut être remis en discussion ou en cause.


Par contre, et nous l’avons affirmé dès le début de sa mise en œuvre, cette réforme nécessite de l’accompagnement et de la souplesse. Or ici ou là, des rigidités ont été imposées, brouillant la compréhension des dispositifs, inquiétants les parents et les enseignants, oubliant surtout l’objectif premier : celui du mieux-être des enfants et de leur réussite éducative.


L’ouverture à des expérimentations sur les territoires et avec les personnels volontaires, les avancées sur la reconnaissance et la formation des animateurs,  la mission prioritaire d’accompagnement des collectivités locales faites aux personnels techniques et pédagogiques de « jeunesse et sports », la mobilisation des réseaux associatifs pour proposer une offre éducative hors scolaire de qualité sont autant de pistes –parmi d’autres- qu’il convient de prioriser dès maintenant.


C’est dans cet esprit que l’UNSA éducation participera activement au travail d’amélioration d’une réforme qui demeure pour un des éléments d’une refondation globale de l’Education indispensable à nos enfants, à notre Ecole, à notre avenir.