[Mots d’Educ] La « génération Covid » arrive dans le sup

Depuis hier (mardi 19 mai), 17 h, les lycéens de terminale prennent connaissance des réponses de la plateforme Parcoursup à leurs vœux d’orientation. La procédure étant dématérialisée, le calendrier n’a pas été changé du fait du confinement. Comme avant, seules les notes des deux premiers trimestres de terminale ont été prises en compte et les résultats du bac 2020 à venir ne viendront bousculer les projets des lycéens que pour ceux qui ne seront pas reçus.
Il n’empêche que cette génération arrivera dans l’enseignement supérieur avec une année de terminale plus ou moins tronquée. De plus, l’année universitaire prochaine (au moins les premières semaines) sera sans doute accompagnée de mesures sanitaires strictes : distanciation physique d’un mètre entre adultes, par exemple.
Bien évidemment les équipes pédagogiques sont déjà à l’œuvre pour organiser cette rentrée extraordinaire. Plus que le niveau des lycéens à rattraper, c’est sans doute les difficultés d’organisation qui risquent d’être le défi le plus compliqué à relever. Comment éviter la proximité entre les étudiant·e·s dans des amphithéâtres bondés ? Comment organiser l’accès aux salles informatiques où des étudiants passent continûment pour travailler sur les mêmes claviers ? Comment enseigner certaines pratiques sportives en STAPS tout en respectant les gestes barrières ? Les questions sont nombreuses et complexes à résoudre.
Plus que jamais l’ingénierie pédagogique à mettre en place devra être élaborée précisément et l’enseignement à distance, certes possible dans certains cas, ne résoudra pas tout comme par magie. Les équipes auront-elles les moyens humains pour réaliser tout cela ? La réponse est, pour partie, dans les mains de la ministre.

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Il n’empêche que cette génération arrivera dans l’enseignement supérieur avec une année de terminale plus ou moins tronquée. De plus, l’année universitaire prochaine (au moins les premières semaines) sera sans doute accompagnée de mesures sanitaires strictes : distanciation physique d’un mètre entre adultes, par exemple.
Bien évidemment les équipes pédagogiques sont déjà à l’œuvre pour organiser cette rentrée extraordinaire. Plus que le niveau des lycéens à rattraper, c’est sans doute les difficultés d’organisation qui risquent d’être le défi le plus compliqué à relever. Comment éviter la proximité entre les étudiant·e·s dans des amphithéâtres bondés ? Comment organiser l’accès aux salles informatiques où des étudiants passent continûment pour travailler sur les mêmes claviers ? Comment enseigner certaines pratiques sportives en STAPS tout en respectant les gestes barrières ? Les questions sont nombreuses et complexes à résoudre.
Plus que jamais l’ingénierie pédagogique à mettre en place devra être élaborée précisément et l’enseignement à distance, certes possible dans certains cas, ne résoudra pas tout comme par magie. Les équipes auront-elles les moyens humains pour réaliser tout cela ? La réponse est, pour partie, dans les mains de la ministre.