Moldavie resoviétisée ou européanisée ? ça se décidera à Vilnius

La Moldavie, avec ses 3 millions d’habitants, restera-t-elle dans le giron de la Russie ou opérera-t-elle un virage vers l’Union Européenne comme le souhaite le vice-premier ministre M. Lazare et le Syndicat des Enseignants et de la Sciences (Estu) avec qui l’UNSA Éducation a noué des liens de longue date ?

Grâce à l’affiliation commune de nos deux organisations à l’IE, L’UNSA Éducation a pu installer, au sein de l’Estu, les valeurs réformistes auxquelles nous tenons. Ainsi, l’Estu a réussi, au cours du temps, à négocier des conventions collectives favorables à la profession, mais voilà, le poids de la crise et de la Russie est là !

Pour la Moldavie, il est maintenant temps de changer de paradigme ! C’est ce qu’a déclaré M. Lazare, invité au Parlement européen autour du thème « Le modèle social européen comme clé de la compétitivité », séminaire où l’UNSA Education était également invitée à représenter le CSEE en septembre dernier. Il présente son pays comme le mauvais exemple ; c’est l’un des plus pauvres de l’Europe.

Il dénonce le « milieu » des affaires qui a favorisé l’émigration avec des droits peu enviables pour ses compatriotes. Le pays est pollué par des pratiques néfastes liées à la forte pauvreté, la protection sociale est très faible. Pour changer de paradigme, la Moldavie a adopté la stratégie Horizon 2020 afin d’élever le pays au même niveau de développement que l’UE et se dit prête à mettre au point une ligne de conduite qui favorise la compétitivité. Elle a la volonté de mettre l’éducation au cœur des politiques de développement car, hormis les terres agricoles, la plus belle ressource de la Moldavie, c’est son capital humain.

L’éducation pour endiguer la fuite des cerveaux, l’Estu et l’UNSA Éducation s’en réjouissent !
C’est ce à quoi aspirent les responsables de l’Estu car le marché moldave est très étroit et l’immigration leur enlève la seule valeur ajoutée qu’ils pourraient obtenir. Cependant, en dépit de ces belles paroles, l’Estu s’inquiète des projets de décentralisation et de privatisation du système éducatif. La profession et l’Estu attendent donc énormément de cette conférence de Vilnius qui se tiendra les 28 et 29 novembre prochain.

Le 3ème Sommet du Partenariat oriental de Vilnius n’est pas nécessairement la fin d’un monde pour les pays européens d’ex-URSS, bien au contraire c’est pour l’Estu et pour la Moldavie, un espoir de sortir de l’impasse dans laquelle le pays s’enlise.

La Fédération de Russie, véritable Janus ne fait plus illusion !
L’Union européenne qui s’ouvre régulièrement à l’Est au regard principalement de l’adhésion des pays aux valeurs européennes apparaît pour la République moldave comme la seule alternative à la Russie.
En effet, la Russie qui joue les Janus ne trompe personne ; son image se dégrade d’années en années au vu de son comportement cynique et de la façon dont elle bafoue les droits humains ainsi, elle a prouvé que les valeurs auxquelles elle prétend souscrire ne sont que travestissement.

Pour la Moldavie et pour l’Estu, l’alternative à la resoviétisation c’est la signature de l’accord d’association à l’UE S’engager dans cette voie c’est appliquer la législation européenne qui entraînera des évolutions radicales mais qu’el autre choix si la Moldavie veut sortir de l’ornière dans laquelle le pays est plongé.

Aussi, en attendant cette décision, l’Estu a choisi de faire appel à l’UNSA Éducation via le Réseau Education et Solidarité (RES) pour se préparer au renouvellement de ses cadres et affronter les réalités actuelles du pays : Le risque de décentralisation et de privatisation du système scolaire.

Les enjeux pour la Moldavie ici

 

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La Moldavie, avec ses 3 millions d’habitants, restera-t-elle dans le giron de la Russie ou opérera-t-elle un virage vers l’Union Européenne comme le souhaite le vice-premier ministre M. Lazare et le Syndicat des Enseignants et de la Sciences (Estu) avec qui l’UNSA Éducation a noué des liens de longue date ?

Grâce à l’affiliation commune de nos deux organisations à l’IE, L’UNSA Éducation a pu installer, au sein de l’Estu, les valeurs réformistes auxquelles nous tenons. Ainsi, l’Estu a réussi, au cours du temps, à négocier des conventions collectives favorables à la profession, mais voilà, le poids de la crise et de la Russie est là !

Pour la Moldavie, il est maintenant temps de changer de paradigme ! C’est ce qu’a déclaré M. Lazare, invité au Parlement européen autour du thème « Le modèle social européen comme clé de la compétitivité », séminaire où l’UNSA Education était également invitée à représenter le CSEE en septembre dernier. Il présente son pays comme le mauvais exemple ; c’est l’un des plus pauvres de l’Europe.

Il dénonce le « milieu » des affaires qui a favorisé l’émigration avec des droits peu enviables pour ses compatriotes. Le pays est pollué par des pratiques néfastes liées à la forte pauvreté, la protection sociale est très faible. Pour changer de paradigme, la Moldavie a adopté la stratégie Horizon 2020 afin d’élever le pays au même niveau de développement que l’UE et se dit prête à mettre au point une ligne de conduite qui favorise la compétitivité. Elle a la volonté de mettre l’éducation au cœur des politiques de développement car, hormis les terres agricoles, la plus belle ressource de la Moldavie, c’est son capital humain.

L’éducation pour endiguer la fuite des cerveaux, l’Estu et l’UNSA Éducation s’en réjouissent !
C’est ce à quoi aspirent les responsables de l’Estu car le marché moldave est très étroit et l’immigration leur enlève la seule valeur ajoutée qu’ils pourraient obtenir. Cependant, en dépit de ces belles paroles, l’Estu s’inquiète des projets de décentralisation et de privatisation du système éducatif. La profession et l’Estu attendent donc énormément de cette conférence de Vilnius qui se tiendra les 28 et 29 novembre prochain.

Le 3ème Sommet du Partenariat oriental de Vilnius n’est pas nécessairement la fin d’un monde pour les pays européens d’ex-URSS, bien au contraire c’est pour l’Estu et pour la Moldavie, un espoir de sortir de l’impasse dans laquelle le pays s’enlise.

La Fédération de Russie, véritable Janus ne fait plus illusion !
L’Union européenne qui s’ouvre régulièrement à l’Est au regard principalement de l’adhésion des pays aux valeurs européennes apparaît pour la République moldave comme la seule alternative à la Russie.
En effet, la Russie qui joue les Janus ne trompe personne ; son image se dégrade d’années en années au vu de son comportement cynique et de la façon dont elle bafoue les droits humains ainsi, elle a prouvé que les valeurs auxquelles elle prétend souscrire ne sont que travestissement.

Pour la Moldavie et pour l’Estu, l’alternative à la resoviétisation c’est la signature de l’accord d’association à l’UE S’engager dans cette voie c’est appliquer la législation européenne qui entraînera des évolutions radicales mais qu’el autre choix si la Moldavie veut sortir de l’ornière dans laquelle le pays est plongé.

Aussi, en attendant cette décision, l’Estu a choisi de faire appel à l’UNSA Éducation via le Réseau Education et Solidarité (RES) pour se préparer au renouvellement de ses cadres et affronter les réalités actuelles du pays : Le risque de décentralisation et de privatisation du système scolaire.

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