Modifier les pratiques pédagogiques

Un gros quart (27,1%) des répondants à la question du baromètre « comment faire réussir chaque jeune » choisit de prioriser l’évolution des pratiques pédagogiques.

C’est important. Ce n’est certainement pas suffisant.

Ce pourcentage est éclairant sur les priorités des personnels d’éducation et particulièrement des enseignants.

Bien entendu, la souffrance des personnels face à une administration souvent peu attentive et cohérente, implique qu’un meilleur management soit une priorité (51,1 % des réponses). A l’inverse l’augmentation du nombre de postes, bien qu’important, n’est pas une priorité (18,2 %).

En seconde position donc, l’évolution des pratiques pédagogiques s’inscrit dans la réalité de notre paysage éducatif. Rappelons que l’existence d’une formation des enseignants est aléatoire. Que la pédagogie n’en est pas le cœur. Que nombre de professeurs sont avant tout initialement des spécialistes de leurs disciplines. Dans ce contexte que pratiquement 3 personnels sur 10 (30,8% pour les adhérents de l’UNSA) privilégient l’évolution pédagogique est rassurante.

C’est la preuve que pour beaucoup l’enfant, l’élève reste au centre des préoccupations éducatives. Qu’il s’agit de davantage le rendre acteur de ses apprentissages. Qu’il convient de viser la réussite de chacun et donc de ne pas s’enfermer dans une approche qui ne convient qu’à un petit nombre, une élite, mais mettre en place des stratégies d’acquisition et de de développement des compétences adaptés à chacune et chacun.

La question demandait ce qu’il fallait faire d’abord. Evidemment, que les personnels soient traités avec dignité et reconnaissance est indispensable pour que fiers de leur mission et assurés dans leur rôle ils puissent faire preuve du professionnalisme qui est le leur et mettre en œuvre les démarches les plus adaptées et efficaces pour leur public. Que les créations de postes soient considérées comme des moyens pour mieux travailler et réussir et non comme des fins en soi, est rassurant. 

Reste à donner à tous les outils pédagogiques pour que cette évolution puisse avoir lieu. C’est ce que nous attendons de la formation. Initiale, bien entendu, pour tous les nouveaux éducateurs. Mais aussi continue, car la pédagogie est une sciences vivante et évolutive, à laquelle il faut se former en permanence.
 

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Un gros quart (27,1%) des répondants à la question du baromètre « comment faire réussir chaque jeune » choisit de prioriser l’évolution des pratiques pédagogiques.

C’est important. Ce n’est certainement pas suffisant.

Ce pourcentage est éclairant sur les priorités des personnels d’éducation et particulièrement des enseignants.

Bien entendu, la souffrance des personnels face à une administration souvent peu attentive et cohérente, implique qu’un meilleur management soit une priorité (51,1 % des réponses). A l’inverse l’augmentation du nombre de postes, bien qu’important, n’est pas une priorité (18,2 %).

En seconde position donc, l’évolution des pratiques pédagogiques s’inscrit dans la réalité de notre paysage éducatif. Rappelons que l’existence d’une formation des enseignants est aléatoire. Que la pédagogie n’en est pas le cœur. Que nombre de professeurs sont avant tout initialement des spécialistes de leurs disciplines. Dans ce contexte que pratiquement 3 personnels sur 10 (30,8% pour les adhérents de l’UNSA) privilégient l’évolution pédagogique est rassurante.

C’est la preuve que pour beaucoup l’enfant, l’élève reste au centre des préoccupations éducatives. Qu’il s’agit de davantage le rendre acteur de ses apprentissages. Qu’il convient de viser la réussite de chacun et donc de ne pas s’enfermer dans une approche qui ne convient qu’à un petit nombre, une élite, mais mettre en place des stratégies d’acquisition et de de développement des compétences adaptés à chacune et chacun.

La question demandait ce qu’il fallait faire d’abord. Evidemment, que les personnels soient traités avec dignité et reconnaissance est indispensable pour que fiers de leur mission et assurés dans leur rôle ils puissent faire preuve du professionnalisme qui est le leur et mettre en œuvre les démarches les plus adaptées et efficaces pour leur public. Que les créations de postes soient considérées comme des moyens pour mieux travailler et réussir et non comme des fins en soi, est rassurant. 

Reste à donner à tous les outils pédagogiques pour que cette évolution puisse avoir lieu. C’est ce que nous attendons de la formation. Initiale, bien entendu, pour tous les nouveaux éducateurs. Mais aussi continue, car la pédagogie est une sciences vivante et évolutive, à laquelle il faut se former en permanence.