Manifestation pour l’Enseignement supérieur et la Recherche

Un mois après le discours de François Hollande sur son objectif d’amener 60% d’une classe d’âge à l’Enseignement supérieur, les étudiants se sont rassemblés aujourd’hui  à Jussieu pour manifester leur ras-le bol. Dans les rues, ils sont près d’un millier à avancer jusqu’aux portes de Bercy-Ministère de l’Economie et des Finances. L’UNSA et ses syndicats ont alerté à plusieurs reprises le Ministère, sur la situation catastrophique de l’ESR.

Si l’on peut se réjouir de cette volonté affichée d’élever le niveau de qualification des jeunes, notre syndicalisme positif et responsable nous force à considérer les réalités, afin que des objectifs, aussi majeurs soient-ils, ne restent pas ne vain mots. Effectivement, de plus en plus de bacheliers poussent les portent de nos universités, mais les moyens alloués à l’Enseignement supérieur et à la recherche ne sont pas à la hauteur des enjeux !

Alors que l’UNEF et la FAGE dénonce les conditions d’études déplorables: amphithéâtre bondés, taux d’encadrement en baisse, fermetures d’options, nous espérons que cet objectif de démocratisation ira de pair avec un investissement politique fort. Il est temps de donner à l’ESR les moyens de sa réussite, et donc de la réussite des étudiants. L’échec en licence est un vrai problème et lors de sa conférence de presse de rentrée, Laurent Escure- secrétaire général, a appelé le Ministère à agir vite pour que (notamment) le concept du « Bac-3/ Bac +3 » ne reste pas un slogan.

En cette période de travail sur le projet de loi de finance, l’UNSA Education est très attentive à l’intérêt porté à l’Enseignement supérieur qui souffre de l’asphyxie de ses universités. En effet, le budget attribué à l’ESR ne couvre pas les besoins réels, il s’agira encore pour les universités de piocher dans la masse salariale pour financer leur fonctionnement. Ces graves difficultés budgétaires empêchant tout recrutement de titulaires, sont gérées par les présidents d’université et leur CA, qui mènent une politique locale de l’ESR.  Il est grand temps pour l’Etat, d’apporter des réponses concrètes car l’autonomie n’est pas l’indépendance !

Le malaise des étudiants qui demandent « un droit à l’avenir » est aujourd’hui visible dans les rues de Paris et reflète celui de l’Enseignement supérieur. L’UNSA réitère sa demande de discussion sur nombreux dossiers, dont celui du Bac-3/ Bac +3 mais aussi celui de l’emploi scientifique, de la reconnaissance des personnels BIATSS, de la valorisation du doctorat, de la sélection à l’université, des moyens alloués à la recherche, ou encore sur la place qui est faite aux ESPé…

 

 

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Un mois après le discours de François Hollande sur son objectif d’amener 60% d’une classe d’âge à l’Enseignement supérieur, les étudiants se sont rassemblés aujourd’hui  à Jussieu pour manifester leur ras-le bol. Dans les rues, ils sont près d’un millier à avancer jusqu’aux portes de Bercy-Ministère de l’Economie et des Finances. L’UNSA et ses syndicats ont alerté à plusieurs reprises le Ministère, sur la situation catastrophique de l’ESR.

Si l’on peut se réjouir de cette volonté affichée d’élever le niveau de qualification des jeunes, notre syndicalisme positif et responsable nous force à considérer les réalités, afin que des objectifs, aussi majeurs soient-ils, ne restent pas ne vain mots. Effectivement, de plus en plus de bacheliers poussent les portent de nos universités, mais les moyens alloués à l’Enseignement supérieur et à la recherche ne sont pas à la hauteur des enjeux !

Alors que l’UNEF et la FAGE dénonce les conditions d’études déplorables: amphithéâtre bondés, taux d’encadrement en baisse, fermetures d’options, nous espérons que cet objectif de démocratisation ira de pair avec un investissement politique fort. Il est temps de donner à l’ESR les moyens de sa réussite, et donc de la réussite des étudiants. L’échec en licence est un vrai problème et lors de sa conférence de presse de rentrée, Laurent Escure- secrétaire général, a appelé le Ministère à agir vite pour que (notamment) le concept du « Bac-3/ Bac +3 » ne reste pas un slogan.

En cette période de travail sur le projet de loi de finance, l’UNSA Education est très attentive à l’intérêt porté à l’Enseignement supérieur qui souffre de l’asphyxie de ses universités. En effet, le budget attribué à l’ESR ne couvre pas les besoins réels, il s’agira encore pour les universités de piocher dans la masse salariale pour financer leur fonctionnement. Ces graves difficultés budgétaires empêchant tout recrutement de titulaires, sont gérées par les présidents d’université et leur CA, qui mènent une politique locale de l’ESR.  Il est grand temps pour l’Etat, d’apporter des réponses concrètes car l’autonomie n’est pas l’indépendance !

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