L’UNSA Éducation signe l’accord de télétravail pour les personnels de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Volontariat, confiance, autonomie, adaptation aux spécificités locales, sont autant de paramètres indispensables, défendus par l’UNSA Éducation pour une mise en œuvre pertinente du télétravail dans les établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Ainsi, cette déclinaison de l’accord Fonction publique à l’enseignement supérieur et à la recherche doit maintenant permettre au télétravail de prendre pleinement son essor dans l’ensemble des conditions prévues.
L’accord aborde la question du télétravail par le biais d’activités et non par métiers. Ainsi, certaines activités peuvent être effectuées en télétravail et d’autres non, selon la fiche de poste. Cet accord précise qui pourra accéder à cette modalité de travail, dans quelles conditions (jours flottants, rythme régulier, temporaire, modalités de demande) et dans quels lieux. Le télétravail donne ainsi droit à la fourniture d’un matériel numérique dédié par l’employeur et d’une indemnité forfaitaire spécifique.
L’UNSA Éducation sera particulièrement vigilante sur plusieurs points. En premier lieu, activités à distance et télétravail ne doivent pas être confondus, car ceci amènerait une remise en cause de l’autonomie des personnels pour lesquels certaines activités sont dites nomades (réalisées en dehors des locaux de l’employeur). De même, cet accord ne remet absolument pas en cause la liberté d’organisation du temps de travail de certains personnels et particulièrement des enseignantes chercheuses et des enseignants chercheurs. Enfin, les conditions matérielles et financières, les conditions d’accord ou de refus, précisées dans cet accord, devront être scrupuleusement respectées.
Par ailleurs, l’UNSA Éducation insiste pour que soit mise en place une formation des personnels –y compris les encadrants– au télétravail. Le management pourra ainsi mieux intégrer la notion d’autonomie des personnels. Les risques physiques et psychosociaux du télétravail (travail sur écran, décrochage, isolement, etc.) devront être pris en compte.
La mise en œuvre du télétravail doit être l’occasion de faire progresser à la fois la gouvernance et la qualité de vie au travail de tous les établissements et contribuer à l’attractivité de nos métiers.
Frédéric MARCHAND, secrétaire général de l’UNSA Éducation
Ivry sur Seine, le 3 juillet 2023