L’UNSA Éducation rencontre le Directeur général de la MLF

Suite à une demande écrite du secrétaire général de l'UUNSA Éducation, la MLF, par le biais de son Directeur Général, recevra une délégation UNSA Éducation "Hors de France" le 23 septembre 2013.

Comme tous les ans, à la rentrée, le secteur « Hors de France » a demandé à être reçu par la dierction de la Mission Laïque Française (MLF).

La MLF est une association (reconnue d’utilité publique depuis 1907) qui s’inscrit dans le dispositif de l’enseignement français à l’étranger. C’est le second opérateur après l’AEFE à laquelle elle est liée par convention.

Présente dans près de 125 établissement répartis sur 45 pays, elle regroupe différents types d’établissements (établissements MLF et OSUI, conventionnés, associés, écoles d’entreprises…).Le périmètre de ses activités est en augmentatation constante et elle dispose maintenant de plus de 500 enseignants détachés.

L’évolution des contrats de ces personnels est un grave sujet d’inquiétude pour l’UNSA Éducation. En effet, pour échapper aux dépenses occasionnées par la prise en charge des cotisations pour les pensions des personnels détachés, la MLF tente, depuis plusieurs années, de proposer à son personnel un contrat de droit local qui modifie substantiellement leur statut en termes de droits à la retraite, de couverture sociale et de fiscalité.

C’est le cas en Espagne ou « Convenio » et contrat local risquent d’être imposés et ainsi de lèser de nombreux collègues. Nous avons à maintes reprises, alerté la MLF de notre opposition à de telles orientations qui, dès à présent commencent à toucher le Maroc.

C’est dans ce sens que le secrétaire général de l’UNSA Éducation, dans un courrier adressé au quatre ministères concernés (Éducation Nationale, Affaires Étrangères, Français de l’Étranger, Francophonie) a fait part de son inquiétude quant à cette évolution.

L’UNSA Éducation est persuadée que la nature même de la MLF et les valeurs qu’elle s’enorgueillit de véhiculer devraient la conduire à davantage de concertation avec ses personnels.

C’est dans ce sens que la rencontre du 23 septembre 2013 est d’une très grande importance. À l’heure où nombreux sont ceux qui souhaitent une évolution de l’enseignement français à l’étranger, il convient de rappeler le rôle fondamental joué par ses personnels qui ne peuvent être considérés comme des variables d’ajustement aux problèmes financiers des opérateurs.

L’UNSA Éducation, syndicat responsable, attend beaucoup de cette rencontre et des négociations qui pourraient en résulter.

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Présente dans près de 125 établissement répartis sur 45 pays, elle regroupe différents types d’établissements (établissements MLF et OSUI, conventionnés, associés, écoles d’entreprises…).Le périmètre de ses activités est en augmentatation constante et elle dispose maintenant de plus de 500 enseignants détachés.

L’évolution des contrats de ces personnels est un grave sujet d’inquiétude pour l’UNSA Éducation. En effet, pour échapper aux dépenses occasionnées par la prise en charge des cotisations pour les pensions des personnels détachés, la MLF tente, depuis plusieurs années, de proposer à son personnel un contrat de droit local qui modifie substantiellement leur statut en termes de droits à la retraite, de couverture sociale et de fiscalité.

C’est le cas en Espagne ou « Convenio » et contrat local risquent d’être imposés et ainsi de lèser de nombreux collègues. Nous avons à maintes reprises, alerté la MLF de notre opposition à de telles orientations qui, dès à présent commencent à toucher le Maroc.

C’est dans ce sens que le secrétaire général de l’UNSA Éducation, dans un courrier adressé au quatre ministères concernés (Éducation Nationale, Affaires Étrangères, Français de l’Étranger, Francophonie) a fait part de son inquiétude quant à cette évolution.

L’UNSA Éducation est persuadée que la nature même de la MLF et les valeurs qu’elle s’enorgueillit de véhiculer devraient la conduire à davantage de concertation avec ses personnels.

C’est dans ce sens que la rencontre du 23 septembre 2013 est d’une très grande importance. À l’heure où nombreux sont ceux qui souhaitent une évolution de l’enseignement français à l’étranger, il convient de rappeler le rôle fondamental joué par ses personnels qui ne peuvent être considérés comme des variables d’ajustement aux problèmes financiers des opérateurs.

L’UNSA Éducation, syndicat responsable, attend beaucoup de cette rencontre et des négociations qui pourraient en résulter.