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L’orientation scolaire doit être un levier pour agir contre les inégalités filles – garçons

L ’UNSA Éducation réaffirme que l’éducation à l’orientation est un enjeu majeur et doit être un levier pour agir contre les inégalités filles – garçons.

Une récente note de la DEPP sur les parcours des élèves de terminale, rappelle la sous représentation des filles dans certains enseignements :

«La sous-représentation des filles dans tous les enseignements scientifiques sauf en SVT, constatée pour les premières générales de la rentrée 2019, se retrouve pour les terminales générales à la rentrée 2020»

 

Lutter contre les stéréotypes

Il est indispensable de mener des programmes spécifiques pour éviter une orientation vers des professions stéréotypées. On ne doit pas se satisfaire de la composition de lycées industriels de «garçons» ou de classes de bac pro ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) exclusivement féminines. Il n’y a pas de fatalité : une éducation sans stéréotypes de genre est possible. L’ensemble des professionnel.les doit être mobilisé pour encourager les filles à s’orienter vers les enseignements et filières scientifiques pour leur permettre de se diriger vers les métiers de chercheur.e, ingénieur.e, électricien.ne ou encore informaticien.ne. L’ensemble des acteurs et actrices de l’éducation doivent accompagner les élèves pour une meilleure connaissance d’’eux mêmes. C’est un point essentiel pour déconstruire les stéréotypes de genre.

Lutter contre l’auto censure

La question de l’auto censure doit impérativement être pris en compte dans l’orientation scolaire des filles. Il est indispensable de prendre en compte la dimension psychologique de l’orientation afin qu’elle relève d’un choix positif. Pour se faire, l’éducation à l’orientation doit commencer tôt pour permettre une ouverture et une affirmation des potentialités de chacune et chacun. Nous devons encourager les jeunes filles à avoir plus d’ambition et à oser au regard de leurs résultats scolaires.

À l’occasion du 8 mars, le ministre a annoncé la création d’un groupe de travail national sur l’égalité filles-garçons dans les choix d’orientation au lycée général et technologique, dans le cadre du comité de suivi de la réforme du lycée. Ce comité aura pour but de « changer le regard sur les disciplines, pour une pleine égalité des possibles et une véritable émancipation face aux préjugés et aux déterminismes ». Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un effet d’annonces. Ce groupe de travail devra permettre de réelles avancées.


Pour l’Unsa Education, nous devons agir dès le plus jeune âge. Pour lutter contre les stéréotypes de genre, nous devons transmettre une véritable éducation sans stéréotypes. Nous pouvons faire évoluer les mentalités et agir sur l’orientation scolaire des jeunes filles.

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«La sous-représentation des filles dans tous les enseignements scientifiques sauf en SVT, constatée pour les premières générales de la rentrée 2019, se retrouve pour les terminales générales à la rentrée 2020»

 

Lutter contre les stéréotypes

Il est indispensable de mener des programmes spécifiques pour éviter une orientation vers des professions stéréotypées. On ne doit pas se satisfaire de la composition de lycées industriels de «garçons» ou de classes de bac pro ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) exclusivement féminines. Il n’y a pas de fatalité : une éducation sans stéréotypes de genre est possible. L’ensemble des professionnel.les doit être mobilisé pour encourager les filles à s’orienter vers les enseignements et filières scientifiques pour leur permettre de se diriger vers les métiers de chercheur.e, ingénieur.e, électricien.ne ou encore informaticien.ne. L’ensemble des acteurs et actrices de l’éducation doivent accompagner les élèves pour une meilleure connaissance d’’eux mêmes. C’est un point essentiel pour déconstruire les stéréotypes de genre.

Lutter contre l’auto censure

La question de l’auto censure doit impérativement être pris en compte dans l’orientation scolaire des filles. Il est indispensable de prendre en compte la dimension psychologique de l’orientation afin qu’elle relève d’un choix positif. Pour se faire, l’éducation à l’orientation doit commencer tôt pour permettre une ouverture et une affirmation des potentialités de chacune et chacun. Nous devons encourager les jeunes filles à avoir plus d’ambition et à oser au regard de leurs résultats scolaires.

À l’occasion du 8 mars, le ministre a annoncé la création d’un groupe de travail national sur l’égalité filles-garçons dans les choix d’orientation au lycée général et technologique, dans le cadre du comité de suivi de la réforme du lycée. Ce comité aura pour but de « changer le regard sur les disciplines, pour une pleine égalité des possibles et une véritable émancipation face aux préjugés et aux déterminismes ». Espérons qu’il ne s’agisse pas d’un effet d’annonces. Ce groupe de travail devra permettre de réelles avancées.


Pour l’Unsa Education, nous devons agir dès le plus jeune âge. Pour lutter contre les stéréotypes de genre, nous devons transmettre une véritable éducation sans stéréotypes. Nous pouvons faire évoluer les mentalités et agir sur l’orientation scolaire des jeunes filles.