Loi de programmation de la recherche : une clause de revoyure enfin activée ?

Ainsi, le ministre souhaite que cette clause de revoyure de la LPR permette de travailler selon trois axes : le financement de la recherche ; l’attractivité des métiers des scientifiques ; la recherche partenariale et l’innovation. Organisations syndicales et acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche étaient conviés à faire part de leurs propositions et revendications au plus tard pour le 14 avril 2025. Le Ministère a ensuite réuni l’ensemble des organisations syndicales le mardi 15 avril.
Dans un contexte politique tendu où le gouvernement évoque déjà des mesures d’économie budgétaire sur les services publics à hauteur de 40 milliards d’euros pour l’année 2026, tout en excluant de poser la question du manque de recettes auquel la politique inefficace de l’offre nous a conduit, les attentes sur ce recalibrage de la LPR sont grandes. L’UNSA Éducation et ses syndicats agiront pleinement pour que la recherche et l’enseignement supérieur, sur lesquels repose l’avenir de notre société, soient pleinement considérés et qu’une nouvelle trajectoire de programmation budgétaire exigeante et ambitieuse soit redéfinie par l’actualisation de la LPR.
Retrouvez les propositions des syndicats de l’UNSA Éducation :
SNPTES : Loi de programmation de la recherche – Clause de revoyure : Propositions du SNPTES-UNSA
Sup’Recherche : Loi de programmation pour la recherche : voici enfin venu le temps de la revoyure