L’Internationale de l’Éducation soutient les enseignant·es de Gaza

Enseigner dans un pays en guerre. Voilà le quotidien de nos collègues aujourd’hui dans la bande de Gaza. Depuis les opérations militaires menées par l’armée israélienne suite à la prise d’otage du Hamas (condamnées par l’Internationale de l’Éducation dans cet article), la bande de Gaza est dans une situation périlleuse. Alors que l’on compte plus de 30 000 morts, la famine menace la population.

Dans ce contexte, l’éducation pourrait paraître secondaire. Mais outre le bilan humain, les bombardements ont détruit complètement ou partiellement plus de 286 écoles publiques et 65 écoles gérées par les Nations unies. Les 133 écoles restantes ont été transformées en abris. Les 12 universités de Gaza ont toutes été détruites et 95 universitaires et membres du personnel auraient perdu la vie. Plus de 5.826 élèves et 264 enseignantes et enseignants ont perdu la vie, tandis que 9.570 élèves et 960 enseignantes et enseignants tentent de récupérer de leurs blessures.

Et pourtant, nos partenaires au sein de l’Internationale de l’Éducation se mobilisent. Ainsi nous relayons l’appel à la solidarité de l’Internationale de l’Éducation en soutien à nos collègues palestinien·nes de la bande de Gaza et de Cisjordanie, le Syndicat général des enseignant·es palestinien·nes (GUPT), le Syndicat général des travailleur·euses des jardins d’enfants et des écoles privées (GUWKPS) et la Fédération palestinienne des Syndicats des professeur·es et employé·es des universités (PFUUPE).

Le Syndicat Général des Enseignants Palestiniens mène des actions d’urgence. L’enseignement est interrompu pour 625 000 élèves. Une aide financière a pu être apportée à des enseignant·es de Palestine grâce aux fonds récoltés par l’Internationale de l’Éducation (appel à contribution sur leur site). Des activités de soutien psychologique sont également proposées à Rafah : Des enseignant·es de Cisjordanie ont été formés aux méthodes d’apprentissage socio-émotionnel qui ont pu ensuite être mises en oeuvre pour réconforter les élèves victimes. Ce fonds contribue également à apporter une aide alimentaire et scolaire à la population palestinienne.

Le Secrétaire général de l’IE David Edwards a réitéré l’appel lancé par l’IE, dont font partie à la fois des syndicats israéliens et palestiniens, pour un cessez-le-feu humanitaire urgent en Palestine.

L’Internationale de l’Éducation continue de réclamer la fin de cette terrible guerre, la libération de tous les otages et la cessation des violences aveugles, afin de mettre un terme à cette catastrophe humanitaire et aux pertes en vies humaines. Elle continuera à travailler avec ses organisations membres en Israël et en Palestine. Elle souligne l’importance cruciale du dialogue et du maintien des valeurs démocratiques, d’éducation et de paix dans la région.

Pour en savoir plus sur le travail mené par l’Internationale de l’ Éducation, un article à lire ici.