L’impact de la licence sur le contenu des enseignements au lycée

A l’occasion du salon APB (admission post bac) ; la 4è édition des « Rendez-vous de l’éducation », organisés par l’AEF en partenariat avec l’Onisep proposait une réflexion sur le thème : « Bac-3/Bac+3 : les conséquences de la loi ESR de juillet 2013 sur l’orientation ».

Une table ronde s’est ainsi penchée sur la réforme de la licence et son impact sur le contenu des enseignements au lycée.
Pour Jean-Michel Jolion, chef du service de la stratégie de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, la réforme de la licence a permis la simplification des intitulés (moins de 1% des intitulés n’apparaissent que dans un seul Établissement) et favorise un apprentissage progressif. Le principe de continuité, introduit dans le cadre national de formation, doit porter sur la pédagogie et la méthodologie : numérique, organisation quant au travail personnel…lire, écrire, communiquer.
Cette évolution oblige aussi à avoir un autre regard sur le bac, considéré comme une étape et non comme l’aboutissement du lycée. Véronique Fouquat, SG du Conseil supérieur des programmes, affirme que le Conseil va s’inscrire dans cette continuité. Aujourd’hui, le programme ambitieux de terminale laisse peu de place aux compétences transversales et donc à de meilleures chances de réussite par la suite.
Philippe Guittet, proviseur du lycée Carnot à Paris et ancien secrétaire du SNPDEN-UNSA se félicite  de la réduction des mentions de licence, rappelle que le lycée prépare aussi aux classes prépa, aux IUT, aux écoles d’ingénieur… Il souligne l’importance de donner plus d’autonomie et de responsabilités aux élèves au niveau de l’apprentissage mais aussi de l’évaluation. Il rappelle que le SNPDEN est favorable à de vrais réseaux pédagogiques entre les lycées et les universités.
Tous les intervenants s’accordent sur la nécessité de « valoriser l’importance du contact des lycéens avec l’université qui représente un nouveau rapport à l’espace et au temps » (comme l’a justement affirmé Danielle Tartakowsky, présidente de Paris 8).
L’université de St Etienne a, par exemple, signé une convention d’échange de services entre enseignants du Second degré et du supérieur qui travaillent dans des disciplines proches dans un accord formel avec le Rectorat.

Des échanges et des expériences intéressants, mais on peut toutefois regretter que, parmi toutes ces bonnes pratiques qui pourraient sembler idylliques, à aucun moment, aucun des intervenants n’ait évoqué la réalité des territoires dans leur diversité.
 

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Une table ronde s’est ainsi penchée sur la réforme de la licence et son impact sur le contenu des enseignements au lycée.
Pour Jean-Michel Jolion, chef du service de la stratégie de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, la réforme de la licence a permis la simplification des intitulés (moins de 1% des intitulés n’apparaissent que dans un seul Établissement) et favorise un apprentissage progressif. Le principe de continuité, introduit dans le cadre national de formation, doit porter sur la pédagogie et la méthodologie : numérique, organisation quant au travail personnel…lire, écrire, communiquer.
Cette évolution oblige aussi à avoir un autre regard sur le bac, considéré comme une étape et non comme l’aboutissement du lycée. Véronique Fouquat, SG du Conseil supérieur des programmes, affirme que le Conseil va s’inscrire dans cette continuité. Aujourd’hui, le programme ambitieux de terminale laisse peu de place aux compétences transversales et donc à de meilleures chances de réussite par la suite.
Philippe Guittet, proviseur du lycée Carnot à Paris et ancien secrétaire du SNPDEN-UNSA se félicite  de la réduction des mentions de licence, rappelle que le lycée prépare aussi aux classes prépa, aux IUT, aux écoles d’ingénieur… Il souligne l’importance de donner plus d’autonomie et de responsabilités aux élèves au niveau de l’apprentissage mais aussi de l’évaluation. Il rappelle que le SNPDEN est favorable à de vrais réseaux pédagogiques entre les lycées et les universités.
Tous les intervenants s’accordent sur la nécessité de « valoriser l’importance du contact des lycéens avec l’université qui représente un nouveau rapport à l’espace et au temps » (comme l’a justement affirmé Danielle Tartakowsky, présidente de Paris 8).
L’université de St Etienne a, par exemple, signé une convention d’échange de services entre enseignants du Second degré et du supérieur qui travaillent dans des disciplines proches dans un accord formel avec le Rectorat.

Des échanges et des expériences intéressants, mais on peut toutefois regretter que, parmi toutes ces bonnes pratiques qui pourraient sembler idylliques, à aucun moment, aucun des intervenants n’ait évoqué la réalité des territoires dans leur diversité.