Agir avec vous

Les personnels ne demandent pas un idéal inatteignable : juste être enfin écoutés !

Qu'elle s'appelle "CHSCT" ou "Formation spécialisée", ce n'est pas le nom de l'instance qui importe, mais le fait qu'elle permette d'aller au-delà des strictes obligations de l'employeur. Il est nécessaire de valoriser davantage nos métiers et de respecter les personnels en répondant à leurs besoins et leurs attentes.

Pour l’UNSA Éducation, qui s’est opposée et reste opposée à la loi de transformation de la FP, le dialogue social doit non seulement s’appuyer sur cette rénovation d’instance pour ne pas se limiter à une poursuite d’une obligation légale d’un employeur mais bel et bien tenir compte de deux enjeux majeurs :

  • des métiers à promouvoir en les valorisant et les protégeant davantage

Il en va de notre service public d’Éducation et plus largement de l’accompagnement de toutes les générations qui constituent le présent et vont constituer l’avenir des citoyens qui auront la responsabilité de structurer la société de demain et en garantir les principes d’égalité, de liberté et de laïcité qui l’ont forgée, qui l’ont consolidée.

  • des personnels à respecter en écoutant leurs besoins et leurs attentes

Il en va des conditions de travail dignes et de la qualité de vie que l’employeur prône de façon croissante. Mais ces deux conditions ne se déclarent pas, elles se construisent pour et avec les personnels, les plus à mêmes de définir leur métier et leur réalité, pour ne pas tomber dans la dérive de l’idéal inatteignable et encore moins de la rupture totale entre personnels et employeur.

 

Pour l’UNSA Éducation, c’est par un dialogue sincère, régulier et au plus proche des territoires que ces enjeux pourront être valorisés. Ce dialogue social se devra aussi d’être le plus efficace possible pour que les personnels puissent bénéficier concrètement des travaux de la Formation spécialisée dans le cadre de leurs conditions d’exercice.

Au regard de la nouvelle composition de l’instance vis-à-vis de sa prédécesseuse, cela voudra dire un respect des points à l’ordre du jour dans des temps les plus équilibrés possible, un déroulé optimal de chaque temps consacré aux travaux et une fluidité dans l’enchaînement des interventions. Des garanties qui viennent bien sûr s’ajouter au besoin de calendriers annuels établis et adressés aux membres bien en amont, ainsi que des convocations, ordres du jour et documents de travail envoyés en respect des exigences du règlement intérieur.

Ensuite, l’UNSA Éducation veut alerter l’employeur sur la nécessaire cohérence dont il doit faire preuve. Alors que s’installent les nouvelles instances relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail, soutenues par des intentions affichées sur l’importance que l’employeur accorde sur chacun de ces sujets, ne cesse de croître une dérive bureaucratique de chacun de nos métiers. Au-delà de la fatigue générée par un empilement de tâches à effectuer, c’est la perte du sens du métier qui est de plus en plus profonde et dangereuse. On ne sait que trop quel rôle joue ce sens du métier sur l’identité professionnelle que l’on se construit, ou déconstruit, et par conséquent sur le bien-être de chaque personnel.

Concernant le règlement intérieur de cette instance, l’UNSA Éducation a noté la prise en compte de certaines de ses demandes d’évolution du texte et remercie la DGRH pour cela, mais d’autres points sont encore insatisfaisants au regard de ce que l’instance doit garantir pour chaque personnel alors nous interviendrons pour en faire part tout au long de l’étude du texte.

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