Les parents appelés à la vigilance

Pour faire des économies sans tomber dans l’illégalité, certaines communes réfractaires aux nouveaux rythmes scolaires ont trouvé la bonne combine : faire l’impasse sur les activités périscolaires.

Garderie payante à Valence

Ainsi, à Valence (Drôme), l’UMP Nicolas Daragon est arrivé à la mairie en mars avec une promesse de baisse d’impôts. Problème : le calendrier scolaire tel qu’imaginé par son prédécesseur allait coûter 900.000 euros à la ville, soit « plus de deux points d’impôts supplémentaires pour les Valentinois », selon lui.
L’édile a donc réduit la réforme à son minimum : neuf demi-journées de classe, et une garderie payante à partir de 15 h 30, au lieu des activités prévues par le texte.
Cette décision a fait réagir le ministre de l’Éducation jeudi. « Quand vous avez un maire qui comme à Valence dit qu’il n’organisera rien, je demande aux parents d’élèves de lui demander à lui ce qu’il fait de ses cinquante euros ? », a questionné Benoît Hamon. Les communes reçoivent en effet de l’État cinquante euros par enfant et par an pour mettre en place les nouveaux rythmes.
Le syndicat UNSA Éducation en appelle également à la vigilance. « On demandera à nos collègues et aux parents de surveiller que l’argent public distribué aux communes serve bien à la mise en place de la réforme », explique son secrétaire général, Laurent Escure. Les maires frondeurs sont prévenus.

Article à lire sur le site de la Nouvelle République.fr.

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Pour faire des économies sans tomber dans l’illégalité, certaines communes réfractaires aux nouveaux rythmes scolaires ont trouvé la bonne combine : faire l’impasse sur les activités périscolaires.

Garderie payante à Valence

Ainsi, à Valence (Drôme), l’UMP Nicolas Daragon est arrivé à la mairie en mars avec une promesse de baisse d’impôts. Problème : le calendrier scolaire tel qu’imaginé par son prédécesseur allait coûter 900.000 euros à la ville, soit « plus de deux points d’impôts supplémentaires pour les Valentinois », selon lui.
L’édile a donc réduit la réforme à son minimum : neuf demi-journées de classe, et une garderie payante à partir de 15 h 30, au lieu des activités prévues par le texte.
Cette décision a fait réagir le ministre de l’Éducation jeudi. « Quand vous avez un maire qui comme à Valence dit qu’il n’organisera rien, je demande aux parents d’élèves de lui demander à lui ce qu’il fait de ses cinquante euros ? », a questionné Benoît Hamon. Les communes reçoivent en effet de l’État cinquante euros par enfant et par an pour mettre en place les nouveaux rythmes.
Le syndicat UNSA Éducation en appelle également à la vigilance. « On demandera à nos collègues et aux parents de surveiller que l’argent public distribué aux communes serve bien à la mise en place de la réforme », explique son secrétaire général, Laurent Escure. Les maires frondeurs sont prévenus.

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