Les modes de garde, un enjeu pour l’insertion professionnelle des bénéficiaires de minima sociaux!

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation des statistiques (DREES) des ministères sociaux a publié une étude le 5 mars 2014 sur les conditions de vie des bénéficiaires des minima sociaux.
L’enquête réalisée en 2012 portent sur les conditions de vie (privation et difficultés financières) des bénéficiaires de minima sociaux, leurs conditions de logement(difficultés d’accès, surpeuplement et contraintes financières) et sur la conciliation entre la vie familiale et l’insertion professionnelle.
A propos de ce dernier point, comment concilier vie familiale et vie professionnelle, l’étude révèle l’enjeu des modes de garde dans l’insertion professionnelle des bénéficiaires des minima sociaux. En effet, le double statut parent et en situation d’insertion pose des difficultés.
Il apparaît qu’un allocataire sur 2 soit 900000 personnes vivent avec un enfant de mois de 25 ans dont 690000  avec un enfant de moins de 12 ans. La monoparentalité  des bénéficiaires de minima sociaux (52%) est plus fréquente que la population générale (11%) et concerne essentiellement les mères.90 % des parents isolés sont des mères élevant seules leur enfant. Les problèmes de garde d’enfant révèlent aussi l’inégalité hommes/femmes en matière d’insertion professionnelle. 37 % des mères se déclarent limitées dans leur démarche de recherche d’emploi par un problème de garde d’enfant alors que seuls 8 % des pères évoquent ce problème. Les parents bénéficiaires du RSA socle ou de l’allocation de solidarité spécifique (ass) ont rarement recours à un autre mode de garde qu’eux mêmes et lorsqu’ils le font ils confient leur enfant à une personne non rémunérée.
Pour palier à cet obstacle à l’insertion professionnelle des bénéficiaires des minima sociaux, la CNAF et l’État ont signé le 16 juillet 2013 la convention d’objectifs et de gestion  pour la période 2013-2017 qui prévoit que 10 % des places en structures collectives d’accueil de la petite enfance soient réservées à des familles vivant sous le seuil de pauvreté.
Pôle Emploi et l’entreprise de crèches People & Baby  ont signé le 4 mars 2014 une convention permettant aux demandeurs d’emploi de faire garder ponctuellement leurs enfants pour se rendre à un entretien d’embauche ou suivre une formation. Les 650 établissements du réseau proposent ainsi 10.000 journées d’accueil aux chômeurs et, en cas d’embauche, s’engagent à les aider à trouver une place pérenne. 
Lire l’étude

Sélectionnés pour vous
+ d’actualités nationales

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation des statistiques (DREES) des ministères sociaux a publié une étude le 5 mars 2014 sur les conditions de vie des bénéficiaires des minima sociaux.
L’enquête réalisée en 2012 portent sur les conditions de vie (privation et difficultés financières) des bénéficiaires de minima sociaux, leurs conditions de logement(difficultés d’accès, surpeuplement et contraintes financières) et sur la conciliation entre la vie familiale et l’insertion professionnelle.
A propos de ce dernier point, comment concilier vie familiale et vie professionnelle, l’étude révèle l’enjeu des modes de garde dans l’insertion professionnelle des bénéficiaires des minima sociaux. En effet, le double statut parent et en situation d’insertion pose des difficultés.
Il apparaît qu’un allocataire sur 2 soit 900000 personnes vivent avec un enfant de mois de 25 ans dont 690000  avec un enfant de moins de 12 ans. La monoparentalité  des bénéficiaires de minima sociaux (52%) est plus fréquente que la population générale (11%) et concerne essentiellement les mères.90 % des parents isolés sont des mères élevant seules leur enfant. Les problèmes de garde d’enfant révèlent aussi l’inégalité hommes/femmes en matière d’insertion professionnelle. 37 % des mères se déclarent limitées dans leur démarche de recherche d’emploi par un problème de garde d’enfant alors que seuls 8 % des pères évoquent ce problème. Les parents bénéficiaires du RSA socle ou de l’allocation de solidarité spécifique (ass) ont rarement recours à un autre mode de garde qu’eux mêmes et lorsqu’ils le font ils confient leur enfant à une personne non rémunérée.
Pour palier à cet obstacle à l’insertion professionnelle des bénéficiaires des minima sociaux, la CNAF et l’État ont signé le 16 juillet 2013 la convention d’objectifs et de gestion  pour la période 2013-2017 qui prévoit que 10 % des places en structures collectives d’accueil de la petite enfance soient réservées à des familles vivant sous le seuil de pauvreté.
Pôle Emploi et l’entreprise de crèches People & Baby  ont signé le 4 mars 2014 une convention permettant aux demandeurs d’emploi de faire garder ponctuellement leurs enfants pour se rendre à un entretien d’embauche ou suivre une formation. Les 650 établissements du réseau proposent ainsi 10.000 journées d’accueil aux chômeurs et, en cas d’embauche, s’engagent à les aider à trouver une place pérenne. 
Lire l’étude