Les étudiants chiliens contestent massivement leur système éducatif qu’ils jugent inégalitaire et inefficace

Santiago du Chili, le 5 septembre 80 000 manifestants contre le système éducatif hérité d'Augusto Pinochet, jugé discriminant et inefficace

Leur contestation est une demande sociale, celle d’une réforme structurelle d’un système éducatif hérité de la dictature d’Augusto Pinochet

Outre le fait qu’il est un des plus onéreux, c’est un des plus inégalitaires au monde.

Au Chili, l’idée dominante sur l’éducation est que c’est une  marchandise. Seuls les enfants des familles les plus riches peuvent bénéficier d’un enseignement de qualité en institutions privées. Les autres ont le choix entre des établissements publics, sans moyens, de bas niveau et des établissements semi-publics, chers.

Pour les étudiants qui manifestent depuis plus de 3 mois, leur demande de réforme est légitime et profitera autant au peuple chilien qu’aux familles qui s’endettent pour les études universitaires de leurs enfants.

En cette période de troubles et de campagne électorale, le gouvernement actuel a tenté de faire taire la jeunesse avec plusieurs projets de loi visant à diminuer le coût des crédits-étudiants. Mais si les projets ont avorté la contestation ne s’est pas essoufflée puisqu’elle a trouvé écho dans tout le pays.

Michelle Bachelet, favorite dans les sondages pour  la présidentielle du 17 novembre prochain, a  placé  la gratuité des études au cœur de son programme électoral.
Elle propose de réformer l’éducation en s’attaquant au système de subventionnement des établissements privés qui d’une main, reçoivent des subsides de l’Etat et de l’autre, les mensualités des familles.
Mme Bachelet représente actuellement l’espoir pour la jeunesse et les familles chiliennes qui aspirent à une société plus démocratique, plus juste et plus équitable.

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Au Chili, l’idée dominante sur l’éducation est que c’est une  marchandise. Seuls les enfants des familles les plus riches peuvent bénéficier d’un enseignement de qualité en institutions privées. Les autres ont le choix entre des établissements publics, sans moyens, de bas niveau et des établissements semi-publics, chers.

Pour les étudiants qui manifestent depuis plus de 3 mois, leur demande de réforme est légitime et profitera autant au peuple chilien qu’aux familles qui s’endettent pour les études universitaires de leurs enfants.

En cette période de troubles et de campagne électorale, le gouvernement actuel a tenté de faire taire la jeunesse avec plusieurs projets de loi visant à diminuer le coût des crédits-étudiants. Mais si les projets ont avorté la contestation ne s’est pas essoufflée puisqu’elle a trouvé écho dans tout le pays.

Michelle Bachelet, favorite dans les sondages pour  la présidentielle du 17 novembre prochain, a  placé  la gratuité des études au cœur de son programme électoral.
Elle propose de réformer l’éducation en s’attaquant au système de subventionnement des établissements privés qui d’une main, reçoivent des subsides de l’Etat et de l’autre, les mensualités des familles.
Mme Bachelet représente actuellement l’espoir pour la jeunesse et les familles chiliennes qui aspirent à une société plus démocratique, plus juste et plus équitable.