L’Enseignement supérieur doit être accessible à tous les jeunes ayant obtenu le bac et désirant poursuivre leurs études.

Vous enseignez en lycée général, technologique ou professionnel et vous préparez vos élèves au baccalauréat, premier diplôme de l’enseignement supérieur qui donne accès au post bac. Vous enseignez en post-bac, que ce soit en STS, en IUT ou en licences. Vous constatez sans doute que tous les bacs ne donnent pas les mêmes chances de réussite et que l’échec dans les premières années de licence est important. C’est pourquoi dans le cadre de la campagne électorale, l’UNSA Éducation fait de l’accessibilité à l’enseignement supérieur de tous les jeunes ayant obtenu le bac une de ses exigences.


En 2005, la France se donnait formellement pour objectifs d’amener 80 % d’une classe d’âge au niveau du bac et 50 % au niveau licence. Ces objectifs n’ont jamais été remis en cause par le législateur et on peut s’en réjouir. Si, en 2016, le premier objectif est quasiment atteint, force est de constater que le deuxième est encore lointain. Notre système éducatif a donc des progrès à faire à ce niveau. Une augmentation du nombre de jeunes qui accèdent à l’enseignement supérieur est nécessaire, qu’ils soient diplômés d’un bac général, technologique ou professionnel. Et, bien évidemment, il faudra faire en sorte que ces jeunes y réussissent.
Pour ceci, l’UNSA Éducation revendique la mise en place de parcours modulables dans une meilleure articulation entre les trois années de lycée et les trois années de licence (parcours bac-3/bac+3). Cela passera vraisemblablement par une réorganisation des trois voies du lycée , une réflexion sur la place et l’organisation des baccalauréats et un travail sur les différentes voies d’accès à l’enseignement supérieur (STS, IUT, université…) pour organiser des passerelles et faciliter les réorientations. Il faudra aussi donner les moyens suffisants à l’université pour accueillir correctement l’ensemble des bacheliers qui souhaitent y poursuivre des études.
Par contre, les réflexions en cours sur des maquettes de licence plus ouvertes et les actuels regroupements d’universités ne doivent pas conduire à la création d’universités dites « de proximité » dans lesquels il n’y aurait plus ni mastère ni école doctorale. L’ensemble des jeunes français qui accèdent à l’enseignement supérieur doit pouvoir bénéficier de l’apport des résultats et des méthodes de la recherche, quand bien même ils ne deviendront évidemment pas tous chercheurs.
Les objectifs sont posés. Les propositions de l’UNSA Éducation sont là. Souhaitons que les futurs gouvernants, quels qu’ils soient, décident de travailler sur ce sujet. Un quinquennat ne sera sans doute pas de trop pour faire bouger en profondeur le système mais l’avenir économique de la France en dépend très certainement.

Retrouver ici nos 25 exigences pour l’Éducation.

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Vous enseignez en lycée général, technologique ou professionnel et vous préparez vos élèves au baccalauréat, premier diplôme de l’enseignement supérieur qui donne accès au post bac. Vous enseignez en post-bac, que ce soit en STS, en IUT ou en licences. Vous constatez sans doute que tous les bacs ne donnent pas les mêmes chances de réussite et que l’échec dans les premières années de licence est important. C’est pourquoi dans le cadre de la campagne électorale, l’UNSA Éducation fait de l’accessibilité à l’enseignement supérieur de tous les jeunes ayant obtenu le bac une de ses exigences.


En 2005, la France se donnait formellement pour objectifs d’amener 80 % d’une classe d’âge au niveau du bac et 50 % au niveau licence. Ces objectifs n’ont jamais été remis en cause par le législateur et on peut s’en réjouir. Si, en 2016, le premier objectif est quasiment atteint, force est de constater que le deuxième est encore lointain. Notre système éducatif a donc des progrès à faire à ce niveau. Une augmentation du nombre de jeunes qui accèdent à l’enseignement supérieur est nécessaire, qu’ils soient diplômés d’un bac général, technologique ou professionnel. Et, bien évidemment, il faudra faire en sorte que ces jeunes y réussissent.
Pour ceci, l’UNSA Éducation revendique la mise en place de parcours modulables dans une meilleure articulation entre les trois années de lycée et les trois années de licence (parcours bac-3/bac+3). Cela passera vraisemblablement par une réorganisation des trois voies du lycée , une réflexion sur la place et l’organisation des baccalauréats et un travail sur les différentes voies d’accès à l’enseignement supérieur (STS, IUT, université…) pour organiser des passerelles et faciliter les réorientations. Il faudra aussi donner les moyens suffisants à l’université pour accueillir correctement l’ensemble des bacheliers qui souhaitent y poursuivre des études.
Par contre, les réflexions en cours sur des maquettes de licence plus ouvertes et les actuels regroupements d’universités ne doivent pas conduire à la création d’universités dites « de proximité » dans lesquels il n’y aurait plus ni mastère ni école doctorale. L’ensemble des jeunes français qui accèdent à l’enseignement supérieur doit pouvoir bénéficier de l’apport des résultats et des méthodes de la recherche, quand bien même ils ne deviendront évidemment pas tous chercheurs.
Les objectifs sont posés. Les propositions de l’UNSA Éducation sont là. Souhaitons que les futurs gouvernants, quels qu’ils soient, décident de travailler sur ce sujet. Un quinquennat ne sera sans doute pas de trop pour faire bouger en profondeur le système mais l’avenir économique de la France en dépend très certainement.

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