L’enseignement agricole public : une spécificité à conforter

Évidemment, ils ne sont pas nombreux. Répartis sur l’ensemble du territoire national, les établissements d’enseignement agricole représentent l’équivalent d’une petite académie de l’Education nationale. Pour autant leur spécificité justifie pleinement leur administration particulière par le ministère en charge de l’Agriculture.

Les missions de formation générale, technologique et professionnelle initiale et continue, de développement, d’expérimentation et de recherche appliquée, de coopération internationale, d’insertion scolaire et professionnelle des jeunes et des adultes, d’animation et de développement des territoires, définies par la loi font de l’enseignement agricole public, dans toutes ses composantes, un véritable outil au service du développement rural et agricole.

Les trois voies de formation (voie générale, voie technologique et voie professionnelle) sont proposées par les EPLEFPA. Ils peuvent accueillir les élèves du CAPA aux classes préparatoires. Les secondes générales côtoient les secondes professionnelles. Les bacs technologiques, les bacs scientifiques de la série S et les bacs professionnels sont accueillis par les mêmes équipes pédagogiques. Les établissements d’enseignement agricole technique accueillent des formations de l’enseignement supérieur BTSA et collaborent à des licences professionnelles.

Ce sont donc des établissements spécifiques où les parcours de formation des élèves, des étudiants peuvent s’enrichir par les possibilités offertes de trois voies de formation sur un même site, où peut être valorisée la mixité sociale.

Les EPLEFPA ont un fonctionnement spécifique qui doit être maintenu : le président du conseil d’administration qui peut être un élu (régional, départemental ou communal), un représentant professionnel (employeur ou salarié), un représentant des parents. Il est élu, ce qui confère aux EPLEFPA une plus large autonomie.

La cohérence de l’enseignement agricole public demande un vrai pilotage national afin de fédérer ses différentes composantes, enrichir les liaisons et relations d’échange avec les services techniques du ministère de l’agriculture tout en maintenant des relations étroites avec les régions.

S’il faut éviter d’isoler l’enseignement agricole, l’UNSA Éducation revendique que ses règles de fonctionnement soient systématiquement adaptées à ses spécificités, et qu’il garde une capacité d’autonomie sur ses choix organisationnels, pédagogiques et stratégiques.


L’UNSA Éducation vous donne la parole, continuer à « donner de la voix ».

Retrouvez nos 25 exigences pour l’Éducation

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Évidemment, ils ne sont pas nombreux. Répartis sur l’ensemble du territoire national, les établissements d’enseignement agricole représentent l’équivalent d’une petite académie de l’Education nationale. Pour autant leur spécificité justifie pleinement leur administration particulière par le ministère en charge de l’Agriculture.

Les missions de formation générale, technologique et professionnelle initiale et continue, de développement, d’expérimentation et de recherche appliquée, de coopération internationale, d’insertion scolaire et professionnelle des jeunes et des adultes, d’animation et de développement des territoires, définies par la loi font de l’enseignement agricole public, dans toutes ses composantes, un véritable outil au service du développement rural et agricole.

Les trois voies de formation (voie générale, voie technologique et voie professionnelle) sont proposées par les EPLEFPA. Ils peuvent accueillir les élèves du CAPA aux classes préparatoires. Les secondes générales côtoient les secondes professionnelles. Les bacs technologiques, les bacs scientifiques de la série S et les bacs professionnels sont accueillis par les mêmes équipes pédagogiques. Les établissements d’enseignement agricole technique accueillent des formations de l’enseignement supérieur BTSA et collaborent à des licences professionnelles.

Ce sont donc des établissements spécifiques où les parcours de formation des élèves, des étudiants peuvent s’enrichir par les possibilités offertes de trois voies de formation sur un même site, où peut être valorisée la mixité sociale.

Les EPLEFPA ont un fonctionnement spécifique qui doit être maintenu : le président du conseil d’administration qui peut être un élu (régional, départemental ou communal), un représentant professionnel (employeur ou salarié), un représentant des parents. Il est élu, ce qui confère aux EPLEFPA une plus large autonomie.

La cohérence de l’enseignement agricole public demande un vrai pilotage national afin de fédérer ses différentes composantes, enrichir les liaisons et relations d’échange avec les services techniques du ministère de l’agriculture tout en maintenant des relations étroites avec les régions.

S’il faut éviter d’isoler l’enseignement agricole, l’UNSA Éducation revendique que ses règles de fonctionnement soient systématiquement adaptées à ses spécificités, et qu’il garde une capacité d’autonomie sur ses choix organisationnels, pédagogiques et stratégiques.


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