Le Wabi-sabi ou l’art de fêter l’imperfection

Wabi – sabi : deux petits mots pour renouer avec l’imperfection. Et s’en réjouir !

Voici un concept japonais qui nous fait du bien, dans un monde occidental toujours en quête du « mieux », du « plus » et plus enclin à masquer les petits défauts du quotidien qu’à les accepter.

Le « Wabi » traduit l’humilité face aux phénomènes naturels. Le « Sabi » caractérise ce que l’on ressent face au travail du temps ou de celui des hommes. Découle de leur association un courant de pensée qui consiste à aller à la rencontre de la beauté qui réside dans les choses humbles et leurs imperfections.

S’ouvrir au Wabi-sabi, c’est s’éloigner des modèles standardisés et artificiels modernes et leur préférer le simple et l’authentique. C’est accepter le temps qui passe et l’érosion qu’il apporte. Accepter la patine des choses ou des gens qui ont vécu. Sont marqués par le temps et les épreuves. Et en sont riches.

Leonard Koren, architecte et théoricien de l’esthétisme qui a consacré un livre à ce concept esthétique, en donne cette définition poétique : « Wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est la beauté des choses modestes et humbles. C’est la beauté des choses atypiques. »

Au-delà du courant esthétique qu’il apporte, l’enseignement du Wabi-sabi est également celui d’une philosophie de vie. Qui nous invite à l’acceptation de l’impermanence et à la satisfaction des moments les plus humbles. Et nous soulage de la quête incessante et forcément inaboutie de la perfection.

Le Wabi-sabi interroge aussi notre façon de consommer. Avec une préférence pour les objets réutilisés, voire réparés, et toujours utiles. C’est se débarrasser de la culture de consommation et d’accumulation, où tout objet devenu imparfait doit être jeté et remplacé.

Une autre idée de la beauté. Une autre idée de la vie. Une simplicité qui fait du bien.

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Wabi – sabi : deux petits mots pour renouer avec l’imperfection. Et s’en réjouir !

Voici un concept japonais qui nous fait du bien, dans un monde occidental toujours en quête du « mieux », du « plus » et plus enclin à masquer les petits défauts du quotidien qu’à les accepter.

Le « Wabi » traduit l’humilité face aux phénomènes naturels. Le « Sabi » caractérise ce que l’on ressent face au travail du temps ou de celui des hommes. Découle de leur association un courant de pensée qui consiste à aller à la rencontre de la beauté qui réside dans les choses humbles et leurs imperfections.

S’ouvrir au Wabi-sabi, c’est s’éloigner des modèles standardisés et artificiels modernes et leur préférer le simple et l’authentique. C’est accepter le temps qui passe et l’érosion qu’il apporte. Accepter la patine des choses ou des gens qui ont vécu. Sont marqués par le temps et les épreuves. Et en sont riches.

Leonard Koren, architecte et théoricien de l’esthétisme qui a consacré un livre à ce concept esthétique, en donne cette définition poétique : « Wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est la beauté des choses modestes et humbles. C’est la beauté des choses atypiques. »

Au-delà du courant esthétique qu’il apporte, l’enseignement du Wabi-sabi est également celui d’une philosophie de vie. Qui nous invite à l’acceptation de l’impermanence et à la satisfaction des moments les plus humbles. Et nous soulage de la quête incessante et forcément inaboutie de la perfection.

Le Wabi-sabi interroge aussi notre façon de consommer. Avec une préférence pour les objets réutilisés, voire réparés, et toujours utiles. C’est se débarrasser de la culture de consommation et d’accumulation, où tout objet devenu imparfait doit être jeté et remplacé.

Une autre idée de la beauté. Une autre idée de la vie. Une simplicité qui fait du bien.