Le rôle essentiel de l’égalité filles-garçons pour lutter contre la précarité des femmes.

Un tiers des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté et ces familles sont composées à 85 % de femmes qui élèvent seules presque 3 millions d’enfants.

L’UNSA Éducation a participé le 8 octobre 2019 au colloque « Femmes et précarité » du Laboratoire de l’Égalité en partenariat avec la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes et le Service des droits des femmes et de l’égalité.

3 tables rondes y ont abordé de front un sujet qui nous concerne toutes et tous. Car derrière « le » précaire d’aujourd’hui se cache avant tout cette femme jeune, urbaine, cheffe de famille monoparentale et qui ne parvient pas à s’insérer durablement sur le marché du travail.

Or, lors de ce rendez-vous de l’égalité, l’une des réponses pour résoudre ce problème est apparue dans l’Éducation à l’égalité.

En effet, les choix d’orientation scolaire se font encore trop souvent au prisme du genre : 83% des élèves des écoles paramédicales et sociales sont des filles, 93% des élèves de STI (Sciences et Techniques Industrielles) sont des garçons.
Ces choix ne seraient pas si incommodants si les filières choisies n’avaient pas un impact en termes de rémunération et de carrière en aboutissant vers des secteurs plus précaires et moins porteurs pour les femmes.

C’est pourquoi, pour l’UNSA Éducation, il est primordial d’éduquer dès le plus jeune âge à l’égalité car si les enfants sont exposés à de nombreux discours sur le droit à l’égalité, dans les faits, ces discours sont perpétuellement démentis. Il est donc essentiel d’aller plus loin et de déconstruire les stéréotypes de genre.

La formation des enseignants, enseignantes ainsi que de tous les personnels éducatifs aux questions de l’égalité semble ainsi indispensable. En tant qu’acteurs et actrices éducatifs.ives, nous nous devons de comprendre en quoi les stéréotypes sont de puissants verrous et peuvent être à l’origine d’inégalités pour mieux les combattre. Mais cela nécessite une réelle prise de conscience de toutes et tous.
Ce colloque a permis de mettre en évidence les effets durables de l’orientation sur la précarité des femmes.
Si d’autres domaines ont également été abordés, il apparaît essentiel de renforcer les missions de l’école qui doit aider à résoudre les inégalités sociales en France.

Ainsi, le laboratoire de l’égalité a formulé 9 propositions dans son « pacte sur les stéréotypes » afin d’interpeler les décideurs publics et privés en leur soumettant des pistes d’action concrète.
L’UNSA Éducation ne peut que souscrire à une telle initiative qui concoure à une société plus juste et égalitaire.

 

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Un tiers des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté et ces familles sont composées à 85 % de femmes qui élèvent seules presque 3 millions d’enfants.

L’UNSA Éducation a participé le 8 octobre 2019 au colloque « Femmes et précarité » du Laboratoire de l’Égalité en partenariat avec la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes et le Service des droits des femmes et de l’égalité.

3 tables rondes y ont abordé de front un sujet qui nous concerne toutes et tous. Car derrière « le » précaire d’aujourd’hui se cache avant tout cette femme jeune, urbaine, cheffe de famille monoparentale et qui ne parvient pas à s’insérer durablement sur le marché du travail.

Or, lors de ce rendez-vous de l’égalité, l’une des réponses pour résoudre ce problème est apparue dans l’Éducation à l’égalité.

En effet, les choix d’orientation scolaire se font encore trop souvent au prisme du genre : 83% des élèves des écoles paramédicales et sociales sont des filles, 93% des élèves de STI (Sciences et Techniques Industrielles) sont des garçons.
Ces choix ne seraient pas si incommodants si les filières choisies n’avaient pas un impact en termes de rémunération et de carrière en aboutissant vers des secteurs plus précaires et moins porteurs pour les femmes.

C’est pourquoi, pour l’UNSA Éducation, il est primordial d’éduquer dès le plus jeune âge à l’égalité car si les enfants sont exposés à de nombreux discours sur le droit à l’égalité, dans les faits, ces discours sont perpétuellement démentis. Il est donc essentiel d’aller plus loin et de déconstruire les stéréotypes de genre.

La formation des enseignants, enseignantes ainsi que de tous les personnels éducatifs aux questions de l’égalité semble ainsi indispensable. En tant qu’acteurs et actrices éducatifs.ives, nous nous devons de comprendre en quoi les stéréotypes sont de puissants verrous et peuvent être à l’origine d’inégalités pour mieux les combattre. Mais cela nécessite une réelle prise de conscience de toutes et tous.
Ce colloque a permis de mettre en évidence les effets durables de l’orientation sur la précarité des femmes.
Si d’autres domaines ont également été abordés, il apparaît essentiel de renforcer les missions de l’école qui doit aider à résoudre les inégalités sociales en France.

Ainsi, le laboratoire de l’égalité a formulé 9 propositions dans son « pacte sur les stéréotypes » afin d’interpeler les décideurs publics et privés en leur soumettant des pistes d’action concrète.
L’UNSA Éducation ne peut que souscrire à une telle initiative qui concoure à une société plus juste et égalitaire.