Le Lycée Franco-Mexicain de Mexico quitte…

Le Lycée Franco-Mexicain de Mexico  quitte l’AEFE


A la suite problèmes de fonctionnement « graves » entre l’entité privée locale propriétaire des locaux et l’administration française gestionnaire, le conseil d’administration du lycée a voté le 11 novembre  2013, le déconventionnement de la structure, rompant ainsi le lien d’association qui le liait à l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE).


Cette rupture, catastrophique  pour les familles qui y scolarisent leurs enfants  va avoir des conséquences  désastreuses: augmentation des écolages, remise en cause du système d’attribution des bourses, dislocation des équipes pédagogiques qui en assuraient le fonctionnement.


La régression adoptée par le Conseil d’administration conduira inexorablement à la transformation  du lycée en un établissement comparable à celui de New York qui serait, dit-on, …le plus cher du monde. Il est, pour l’instant, très difficile d’en évaluer les conséquences exactes d’un tel retrait, mais il y a fort à parier que cela se fera au détriment des familles qui en sont les légitimes bénéficiaires
Dès l’annonce de cette décision unilatérale, Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA Éducation a pris contact avec la directrice de l’AEFE pour lui faire part de son extrême inquiétude et du positionnement de la fédération face à cette situation.

Syndicat responsable,
– l’UNSA Éducation considère que l’AEFE doit rester l’opérateur incontournable pour l’enseignement français à l’étranger et doit tout mettre en œuvre pour maintenir à Mexico un établissement français conventionné.
– L’UNSA Éducation  demande à l’AEFE d’user de son autorité pour  faire cesser des querelles sectaires et les vaines polémiques qui  nuisent au fonctionnement de l’établissement. A ce titre, notre fédération  est surprise par l’attitude de l’association des parents d’élèves  du lycée (APE)  qui entérine et soutient ce déconventionement dans la mesure où elle «n’a pas le sentiment que les professeurs résidents et expatriés feront preuve de professionnalisme et d’éthique [….] nous n’avons en somme pas le sentiment que l’essence de leur métier, enseigner, soit une priorité ». Cette attitude politique  et partisane reste choquante car elle met en cause implicitement la politique et les choix de l’AEFE et jette le discrédit sur tout le corps professoral de l’établissement.
– l’UNSA Éducation rappelle que les établissements de l’AEFE ont pour mission d’accueillir  en priorité les enfants des expatriés français, dans un système d’enseignement validé par le Ministère de l’Éducation Nationale  et porteur des valeurs morales et démocratiques de notre République. Ils n’ont pas pour vocation à devenir des structures privées destinées uniquement à faire du profit.
l’UNSA Éducation soutient les personnels menacés par la décision du C.A., notamment les plus précaires, qui ne doivent pas être les victimes expiatoires d’enjeux ou de cabales dans lesquelles ils ont tout à perdre.

 

Nous souhaitons que ces regrettables incidents conduisent chacune des parties à plus de lucidité. La recherche d’une solution raisonnable et pérenne est indispensable. Cela doit passer par le maintien du Lycée Franco-Mexicain  au sein de l’AEFE, opérateur incontournable de la politique de l’enseignement français à l’étranger.
 

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Le Lycée Franco-Mexicain de Mexico  quitte l’AEFE


A la suite problèmes de fonctionnement « graves » entre l’entité privée locale propriétaire des locaux et l’administration française gestionnaire, le conseil d’administration du lycée a voté le 11 novembre  2013, le déconventionnement de la structure, rompant ainsi le lien d’association qui le liait à l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE).


Cette rupture, catastrophique  pour les familles qui y scolarisent leurs enfants  va avoir des conséquences  désastreuses: augmentation des écolages, remise en cause du système d’attribution des bourses, dislocation des équipes pédagogiques qui en assuraient le fonctionnement.


La régression adoptée par le Conseil d’administration conduira inexorablement à la transformation  du lycée en un établissement comparable à celui de New York qui serait, dit-on, …le plus cher du monde. Il est, pour l’instant, très difficile d’en évaluer les conséquences exactes d’un tel retrait, mais il y a fort à parier que cela se fera au détriment des familles qui en sont les légitimes bénéficiaires
Dès l’annonce de cette décision unilatérale, Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA Éducation a pris contact avec la directrice de l’AEFE pour lui faire part de son extrême inquiétude et du positionnement de la fédération face à cette situation.

Syndicat responsable,
– l’UNSA Éducation considère que l’AEFE doit rester l’opérateur incontournable pour l’enseignement français à l’étranger et doit tout mettre en œuvre pour maintenir à Mexico un établissement français conventionné.
– L’UNSA Éducation  demande à l’AEFE d’user de son autorité pour  faire cesser des querelles sectaires et les vaines polémiques qui  nuisent au fonctionnement de l’établissement. A ce titre, notre fédération  est surprise par l’attitude de l’association des parents d’élèves  du lycée (APE)  qui entérine et soutient ce déconventionement dans la mesure où elle «n’a pas le sentiment que les professeurs résidents et expatriés feront preuve de professionnalisme et d’éthique [….] nous n’avons en somme pas le sentiment que l’essence de leur métier, enseigner, soit une priorité ». Cette attitude politique  et partisane reste choquante car elle met en cause implicitement la politique et les choix de l’AEFE et jette le discrédit sur tout le corps professoral de l’établissement.
– l’UNSA Éducation rappelle que les établissements de l’AEFE ont pour mission d’accueillir  en priorité les enfants des expatriés français, dans un système d’enseignement validé par le Ministère de l’Éducation Nationale  et porteur des valeurs morales et démocratiques de notre République. Ils n’ont pas pour vocation à devenir des structures privées destinées uniquement à faire du profit.
l’UNSA Éducation soutient les personnels menacés par la décision du C.A., notamment les plus précaires, qui ne doivent pas être les victimes expiatoires d’enjeux ou de cabales dans lesquelles ils ont tout à perdre.

 

Nous souhaitons que ces regrettables incidents conduisent chacune des parties à plus de lucidité. La recherche d’une solution raisonnable et pérenne est indispensable. Cela doit passer par le maintien du Lycée Franco-Mexicain  au sein de l’AEFE, opérateur incontournable de la politique de l’enseignement français à l’étranger.