Le harcèlement sexiste et sexuel dans l’espace public : les recommandations du HCE sont sans appel !

Alors qu’un projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles doit être présenté ce mercredi 21 mars par Marlène Schiappa en Conseil des ministres, le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCE fh) a déjà livré ses recommandations.

Pour l’Unsa Éducation, il est important que le quotidien des femmes change et, la contribution du HCE, qui s’inscrit dans la continuité de son « Avis relatif au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles dans les transports en commun » de 2015, invite à encore plus de fermeté.

Que faut-il en retenir ?

Tout d’abord, ce qu’on appelle communément le «harcèlement de rue» recouvre une réalité bien plus complexe qu’il n’y paraît.
C’est pourquoi le HCE préfère parler de «Harcèlement sexiste et sexuel dans l’espace public».
Regards insistants, commentaires sexistes, invitations déplacées, suivre une femme, sont autant de comportements de harcèlement tolérés et qui ne se manifestent pas seulement dans la rue ou les transports en commun mais bien dans l’espace public en général.
Même l’espace numérique n’est pas épargné (voir notre article sur le sujet).

C’est pourquoi le HCE salue les dernières initiatives qui devraient voir le jour avec le projet de loi à venir : nous en parlions ici mais va plus loin.

Le HCE insiste donc sur trois points :

– Élargir à l’ensemble des espaces publics l’infraction « d’agissement sexiste» qui existe déjà dans le Code du Travail et qui permet de punir un acte sexiste unique
– Former des forces de sécurité à la lutte contre le sexisme surtout dans la verbalisation de la nouvelle infraction.
– Prévoir une contravention de 5ème classe, (jusqu’à 1500€) aggravée lorsque les faits sont commis par plusieurs personnes, ou en cas de récidive.

L’Unsa Éducation accueille favorablement les propositions du HCE mais le projet de loi dont certaines mesures semblent déjà actées, tiendra-t-il compte de ses recommandations plus fermes ? À suivre…

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Pour l’Unsa Éducation, il est important que le quotidien des femmes change et, la contribution du HCE, qui s’inscrit dans la continuité de son « Avis relatif au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles dans les transports en commun » de 2015, invite à encore plus de fermeté.

Que faut-il en retenir ?

Tout d’abord, ce qu’on appelle communément le «harcèlement de rue» recouvre une réalité bien plus complexe qu’il n’y paraît.
C’est pourquoi le HCE préfère parler de «Harcèlement sexiste et sexuel dans l’espace public».
Regards insistants, commentaires sexistes, invitations déplacées, suivre une femme, sont autant de comportements de harcèlement tolérés et qui ne se manifestent pas seulement dans la rue ou les transports en commun mais bien dans l’espace public en général.
Même l’espace numérique n’est pas épargné (voir notre article sur le sujet).

C’est pourquoi le HCE salue les dernières initiatives qui devraient voir le jour avec le projet de loi à venir : nous en parlions ici mais va plus loin.

Le HCE insiste donc sur trois points :

– Élargir à l’ensemble des espaces publics l’infraction « d’agissement sexiste» qui existe déjà dans le Code du Travail et qui permet de punir un acte sexiste unique
– Former des forces de sécurité à la lutte contre le sexisme surtout dans la verbalisation de la nouvelle infraction.
– Prévoir une contravention de 5ème classe, (jusqu’à 1500€) aggravée lorsque les faits sont commis par plusieurs personnes, ou en cas de récidive.

L’Unsa Éducation accueille favorablement les propositions du HCE mais le projet de loi dont certaines mesures semblent déjà actées, tiendra-t-il compte de ses recommandations plus fermes ? À suivre…