Le dispositif « meilleurs bacheliers » étendu aux licences à capacités d’accueil insuffisantes

Le dispositif « meilleurs bacheliers » (crée par la loi Fioraso en 2013), jusque là réservé aux formations post bacs dites « sélectives » (STS, IUT, CPGE) va être étendu aux formations universitaires dont « les capacités d’accueil sont insuffisantes au regard du nombre de candidatures ». Le fait d’être boursier doit aussi être pris en compte pour départager les candidatures égales par ailleurs.

Depuis 2014, le décret qui reconduit chaque année le pourcentage de 10% des meilleurs bacheliers éligible au dispositif, est systématiquement rejeté par le Cneser (1) au motif (entre autres) qu’il défavorise les filières universitaires non reconnues comme sélectives.

Bizarrement, en mars 2016, le Cneser puis le CSE (2) consultés sur cet article de loi ont voté très majoritairement contre la modification de la loi qui consiste à ajouter « ou dans lesquelles les capacités d’accueil sont insuffisantes au regard du nombre de candidatures » à l’article L612-3-1 du code de l’éducation qui prévoyait que « les meilleurs élèves par filière de chaque lycée bénéficient d’un droit d’accès dans les formations de l’enseignement supérieur public où une sélection peut être opérée ».

On sait pourtant que certaines licences (STAPS, Psycho…) sont énormément demandées et que les universités ont été récemment contraintes de procéder à des tirages au sort faute de pouvoir repousser les murs de leurs amphithéatres.

Considérant, qu’il n’était pas raisonnable de demander l’augmentation de capacité d’accueil dans des filières ne débouchant pas forcément sur de nombreux emplois et que le tirage au sort aboutissait à éliminer des bacheliers motivés et méritants, l’Unsa Education a voté pour cette disposition. Elle s’est retrouvée malheureusement, bien seule.


(1) Cneser : Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche
(2) CSE : Conseil Supérieur de l’Education

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Le dispositif « meilleurs bacheliers » (crée par la loi Fioraso en 2013), jusque là réservé aux formations post bacs dites « sélectives » (STS, IUT, CPGE) va être étendu aux formations universitaires dont « les capacités d’accueil sont insuffisantes au regard du nombre de candidatures ». Le fait d’être boursier doit aussi être pris en compte pour départager les candidatures égales par ailleurs.

Depuis 2014, le décret qui reconduit chaque année le pourcentage de 10% des meilleurs bacheliers éligible au dispositif, est systématiquement rejeté par le Cneser (1) au motif (entre autres) qu’il défavorise les filières universitaires non reconnues comme sélectives.

Bizarrement, en mars 2016, le Cneser puis le CSE (2) consultés sur cet article de loi ont voté très majoritairement contre la modification de la loi qui consiste à ajouter « ou dans lesquelles les capacités d’accueil sont insuffisantes au regard du nombre de candidatures » à l’article L612-3-1 du code de l’éducation qui prévoyait que « les meilleurs élèves par filière de chaque lycée bénéficient d’un droit d’accès dans les formations de l’enseignement supérieur public où une sélection peut être opérée ».

On sait pourtant que certaines licences (STAPS, Psycho…) sont énormément demandées et que les universités ont été récemment contraintes de procéder à des tirages au sort faute de pouvoir repousser les murs de leurs amphithéatres.

Considérant, qu’il n’était pas raisonnable de demander l’augmentation de capacité d’accueil dans des filières ne débouchant pas forcément sur de nombreux emplois et que le tirage au sort aboutissait à éliminer des bacheliers motivés et méritants, l’Unsa Education a voté pour cette disposition. Elle s’est retrouvée malheureusement, bien seule.


(1) Cneser : Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche
(2) CSE : Conseil Supérieur de l’Education