Le Cyber-harcèlement sexiste dans la ligne de mire du gouvernement.

L’Unsa Education avait déjà abordé, expliqué et dénoncé le développement d’une nouvelle forme de violence 2.0, la cyber-violence.


Notre fédération revient sur une des déclinaisons de ce phénomène, la cyber-violence à caractère sexiste, suite à la publication d’un guide du ministère des Droits des Femmes.

De quoi s’agit-il?

Le centre Hubertine Auclert definit le cyberharcèlement sexiste et sexuel par des « Messages humiliants répétés, diffusés sur un réseau social, un blog, ou par sms/mms».


Même si ces agressions touchent plus particulièrement les filles, tout le monde peut en être victime : »40% des internautes considèrent avoir déjà été harcelés en ligne et 6 % déclarent avoir été victimes de harcèlement à caractère sexuel, en majorité des femmes (7 % des femmes et 4 % des hommes) ».

Parmi les filles entre 12 et 15 ans, « 1 sur 5 a été insultée en ligne sur son apparence physique et 1 fille sur 6 a été confrontée à des cyber-violences à caractère sexuel ».

Il est nécessaire de ne pas minimiser ces attaques car leur virulence et leur brutalité peuvent en faire des charges d’autant plus dévastatrices, que les victimes se sentent démunies:  » la probabilité de tenter de se suicider est 3,17 fois plus élevée lorsqu’on est victime de harcèlement sur les réseaux sociaux ».

Un guide qui permet de renseigner les victimes sur les recours possibles et rappelle que malgré l’anonymat apparent, internet n’est absolument pas une zone de non-droit.

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De quoi s’agit-il?

Le centre Hubertine Auclert definit le cyberharcèlement sexiste et sexuel par des « Messages humiliants répétés, diffusés sur un réseau social, un blog, ou par sms/mms».


Même si ces agressions touchent plus particulièrement les filles, tout le monde peut en être victime : »40% des internautes considèrent avoir déjà été harcelés en ligne et 6 % déclarent avoir été victimes de harcèlement à caractère sexuel, en majorité des femmes (7 % des femmes et 4 % des hommes) ».

Parmi les filles entre 12 et 15 ans, « 1 sur 5 a été insultée en ligne sur son apparence physique et 1 fille sur 6 a été confrontée à des cyber-violences à caractère sexuel ».

Il est nécessaire de ne pas minimiser ces attaques car leur virulence et leur brutalité peuvent en faire des charges d’autant plus dévastatrices, que les victimes se sentent démunies:  » la probabilité de tenter de se suicider est 3,17 fois plus élevée lorsqu’on est victime de harcèlement sur les réseaux sociaux ».

Un guide qui permet de renseigner les victimes sur les recours possibles et rappelle que malgré l’anonymat apparent, internet n’est absolument pas une zone de non-droit.