Le Conseil Économique Social et Environnemental se penche sur l’alternance dans l’éducation

Dans le cadre de sa mission d’information, le CESE (Conseil économique social et environnemental) a réalisé une étude sur l’alternance dans l’éducation, jugeant qu’« il convient de penser en des termes nouveaux la nature et la forme des rapports entre l’univers de l’école et celui du monde du travail ». Le conseil estime, en effet, que trop souvent encore l’alternance est perçue comme « un dispositif réparateur ».

La section de l’éducation, de la culture et de la communication du CESE souhaite que cette étude contribue à « nourrir l’élaboration de la loi sur la formation professionnelle ». Elle  pourrait être suivie de travaux complémentaires.

L’étude s’appuie sur des constats :

L’âge moyen des apprentis est passé entre 1986 et 2012 de 17.5 à 19.2 ans et les filles sont très minoritaires. Plus de 40% des apprentis préparent un CAP, 30% un baccalauréat.

La part insuffisante réservée à la découverte professionnelle dans l’acquisition des connaissances ne permet pas à l’alternance d’être une pratique à même de faciliter les processus d’apprentissage et de contribuer à l’amélioration des choix d’orientation professionnelle.

L’étude souligne également les exemples d’autres pays, tels l’Allemagne, l’Autriche ou la Suisse ayant choisi un système « dual » dans l’apprentissage. « C’est pourquoi, la majorité d’une classe d’âge passe par ce système reconnu comme la voie normale ». Par ailleurs, « si les contrats d’apprentissage font preuve d’une meilleure performance en matière d’accès à l’emploi, il convient de se garder d’installer l’apprentissage comme la modalité de formation susceptible de garantir les conditions qui permettent l’insertion professionnelle et donc de combattre efficacement le chômage ».


Elle propose des pistes d’amélioration :

L’alternance doit  construire sa pratique sur des échanges organiques entre les professionnels du monde du travail et les professionnels de l’enseignement en définissant les conditions dans lesquelles les pratiques d’alternance sont mises en œuvre.

La formation professionnelle par alternance requiert à la fois un encadrement académique et un encadrement « métier ».

La VAE, selon une modalité pédagogique d’alternance doit s’attacher à rendre comparables ou compatibles des parcours nationaux et à terme, faciliter la mobilité européenne.


Renforcer la formation initiale pour tous, permettre une fluidité des parcours et donc des « droits à l’erreur », faciliter la mobilité européenne, autant de pistes soutenues par le CESE et qui vont dans le sens de nos revendications à l’UNSA Education.

 

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Dans le cadre de sa mission d’information, le CESE (Conseil économique social et environnemental) a réalisé une étude sur l’alternance dans l’éducation, jugeant qu’« il convient de penser en des termes nouveaux la nature et la forme des rapports entre l’univers de l’école et celui du monde du travail ». Le conseil estime, en effet, que trop souvent encore l’alternance est perçue comme « un dispositif réparateur ».

La section de l’éducation, de la culture et de la communication du CESE souhaite que cette étude contribue à « nourrir l’élaboration de la loi sur la formation professionnelle ». Elle  pourrait être suivie de travaux complémentaires.

L’étude s’appuie sur des constats :

L’âge moyen des apprentis est passé entre 1986 et 2012 de 17.5 à 19.2 ans et les filles sont très minoritaires. Plus de 40% des apprentis préparent un CAP, 30% un baccalauréat.

La part insuffisante réservée à la découverte professionnelle dans l’acquisition des connaissances ne permet pas à l’alternance d’être une pratique à même de faciliter les processus d’apprentissage et de contribuer à l’amélioration des choix d’orientation professionnelle.

L’étude souligne également les exemples d’autres pays, tels l’Allemagne, l’Autriche ou la Suisse ayant choisi un système « dual » dans l’apprentissage. « C’est pourquoi, la majorité d’une classe d’âge passe par ce système reconnu comme la voie normale ». Par ailleurs, « si les contrats d’apprentissage font preuve d’une meilleure performance en matière d’accès à l’emploi, il convient de se garder d’installer l’apprentissage comme la modalité de formation susceptible de garantir les conditions qui permettent l’insertion professionnelle et donc de combattre efficacement le chômage ».


Elle propose des pistes d’amélioration :

L’alternance doit  construire sa pratique sur des échanges organiques entre les professionnels du monde du travail et les professionnels de l’enseignement en définissant les conditions dans lesquelles les pratiques d’alternance sont mises en œuvre.

La formation professionnelle par alternance requiert à la fois un encadrement académique et un encadrement « métier ».

La VAE, selon une modalité pédagogique d’alternance doit s’attacher à rendre comparables ou compatibles des parcours nationaux et à terme, faciliter la mobilité européenne.


Renforcer la formation initiale pour tous, permettre une fluidité des parcours et donc des « droits à l’erreur », faciliter la mobilité européenne, autant de pistes soutenues par le CESE et qui vont dans le sens de nos revendications à l’UNSA Education.