Le choix des parents

Qu’est-ce qui conduit à choisir tel ou tel séjour de vacances ? C’est la question à laquelle tente de répondre le dernier bulletin de l’OVLEJ (n°46, juillet 2016), l’observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes  [http://www.ovlej.fr/wp-content/uploads/Zoom_Bulletin_Ovlej_46.pdf]. Et les résultats sont assez intéressants.


Ainsi pour les parents –et même s’ils confondent souvent les organisateurs et les prescripteurs de séjours- les trois critères qui viennent en tête des éléments de choix sont : le projet éducatif, la réputation et l’ancienneté. Lorsque le choix se fait d’abord sur le séjour, c’est pour 70% des répondants le projet éducatif qui est le principal critère. Si le choix se porte d’abord sur l’organisateur, c’est sa réputation qui à 81% guide le choix. Et ces critères sont encore renforcés chez les parents ayant eux-mêmes vécus des séjours collectifs de vacances.

Bien évidemment les priorités des adolescents partant en « colos » ou en camps sont assez différentes. Le premier critère est celui des activités proposées (78%) précédant le lieu, la destination (59%), loin devant le fait de pouvoir partir avec d’autres jeunes connus (16%). La réputation de l’organisateur n’apparait quasiment pas pour eux (1%), pas plus que le projet éducatif ou l’ancienneté…

Au-delà de ces contradictions apparentes entre les critères de choix des parents et ceux des leurs enfants, l’OVLEJ veut y voir des rapprochements possibles.

Tout d’abord la priorité donnée aux activités relève moins du choix d’une activité spécifique (citée par moins de la moitié des adolescents) que par la volonté de faire des découvertes, de vivre la diversités des animations et des jeux proposés, de rencontrer les autres ou de se familiariser avec un environnement géographique. Cela relève donc pour beaucoup de l’orientation éducative donnée par l’organisateur du séjour et rejoint les préoccupations des parents de proposer à leurs enfants un temps de plaisir, de découverte et d’épanouissement.

Le second élément décisif est celui de la confiance. 60% des familles passent par un prescripteur qu’elles connaissent (mairie, comité d’entreprise…), 40% s’adressent directement à l’organisateur, mais dans les deux cas, la connaissance –même indirecte par du « bouche à oreilles »- permet de se sentir rassurer sur le fait que les adolescents passeront un bon séjour, ce qui bien entendu est la demande première des jeunes. Or le séjour sera d’autant plus réussi que les conditions de son organisation seront bonnes. Cela se traduit pour les parents par l’encadrement, les conditions matérielles d’hébergement et de sécurité. Cela signifie pour les jeunes la possibilité de vivre leurs propres vacances en construisant leur autonomie.

Dans les deux cas, il s’agit d’un véritable projet éducatif, le même. Celui de faire du temps de vacances collectives des adolescents un moment fort d’épanouissement, d’enrichissement, de découverte de soi, de l’environnement et des autres. D’en faire un vrai moment de vie. Et sur ce point, parents et adolescents se rejoignent.

 

Denis ADAM, le 10 août 2016
 

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Qu’est-ce qui conduit à choisir tel ou tel séjour de vacances ? C’est la question à laquelle tente de répondre le dernier bulletin de l’OVLEJ (n°46, juillet 2016), l’observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes  [http://www.ovlej.fr/wp-content/uploads/Zoom_Bulletin_Ovlej_46.pdf]. Et les résultats sont assez intéressants.


Ainsi pour les parents –et même s’ils confondent souvent les organisateurs et les prescripteurs de séjours- les trois critères qui viennent en tête des éléments de choix sont : le projet éducatif, la réputation et l’ancienneté. Lorsque le choix se fait d’abord sur le séjour, c’est pour 70% des répondants le projet éducatif qui est le principal critère. Si le choix se porte d’abord sur l’organisateur, c’est sa réputation qui à 81% guide le choix. Et ces critères sont encore renforcés chez les parents ayant eux-mêmes vécus des séjours collectifs de vacances.

Bien évidemment les priorités des adolescents partant en « colos » ou en camps sont assez différentes. Le premier critère est celui des activités proposées (78%) précédant le lieu, la destination (59%), loin devant le fait de pouvoir partir avec d’autres jeunes connus (16%). La réputation de l’organisateur n’apparait quasiment pas pour eux (1%), pas plus que le projet éducatif ou l’ancienneté…

Au-delà de ces contradictions apparentes entre les critères de choix des parents et ceux des leurs enfants, l’OVLEJ veut y voir des rapprochements possibles.

Tout d’abord la priorité donnée aux activités relève moins du choix d’une activité spécifique (citée par moins de la moitié des adolescents) que par la volonté de faire des découvertes, de vivre la diversités des animations et des jeux proposés, de rencontrer les autres ou de se familiariser avec un environnement géographique. Cela relève donc pour beaucoup de l’orientation éducative donnée par l’organisateur du séjour et rejoint les préoccupations des parents de proposer à leurs enfants un temps de plaisir, de découverte et d’épanouissement.

Le second élément décisif est celui de la confiance. 60% des familles passent par un prescripteur qu’elles connaissent (mairie, comité d’entreprise…), 40% s’adressent directement à l’organisateur, mais dans les deux cas, la connaissance –même indirecte par du « bouche à oreilles »- permet de se sentir rassurer sur le fait que les adolescents passeront un bon séjour, ce qui bien entendu est la demande première des jeunes. Or le séjour sera d’autant plus réussi que les conditions de son organisation seront bonnes. Cela se traduit pour les parents par l’encadrement, les conditions matérielles d’hébergement et de sécurité. Cela signifie pour les jeunes la possibilité de vivre leurs propres vacances en construisant leur autonomie.

Dans les deux cas, il s’agit d’un véritable projet éducatif, le même. Celui de faire du temps de vacances collectives des adolescents un moment fort d’épanouissement, d’enrichissement, de découverte de soi, de l’environnement et des autres. D’en faire un vrai moment de vie. Et sur ce point, parents et adolescents se rejoignent.

 

Denis ADAM, le 10 août 2016